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Chapitre 11

    Sept heures tapantes du matin. Je m'étirai, avant de me lever de mon lit. Je partis sans délai dans la salle de bain, et en sortais rapidement quelques minutes plus tard. Je m'habillais de mon costume noir, soigneusement repassé, en ayant avant, enfilé ma chemise blanche habituelle. J'attrapais mon flacon de parfum, m'aspergeais de quelques gouttes, puis fermais la porte de ma chambre.

    Aussitôt une odeur de café vint titiller mon nez. L'odeur du café noir, plus précisément. Ainsi qu'une odeur de pain grillé. Je fronçai les sourcils, me rappelant bien avoir dit à mon cuisinier de ne venir ici qu'à partir de sept trente cinq. Je décidai de m'avancer dans la pièce, avant de voir dans la cuisine ouverte, la jeune demoiselle se trémousser devant la cafetière.

   Je décidais de l'observer un peu plus, en prenant place sur une chaise. Je liai mes mains, croisai une jambe, puis admirais la jolie demoiselle se dandiner avec ses tartines en mains.

— Et si je léchais ces tartines... Ce serait ma petite vengeance personnelle pour hier... commença-t-elle à se parler, ne m'ayant toujours pas remarqué dans la salle.

   Un sourire étira sur mes lèvres, tandis que je la voyais lécher mes tartines, pour ensuite étaler de la confiture dessus.

Oui elle l'avait fait. Et sans aucun remords, visiblement.

Eh bien. Cela est à noter pour plus tard.

     Athéna s'amusait plus tard, à touiller mon café, en regardant l'heure tourner.

— Hum... L'altesse devrait bientôt sortir de sa tanière, commenta-t-elle, en plaçant tous les aliments sur un plateau.

— L'ours est sorti. Depuis un petit moment, déjà, déclarai-je, en la voyant sursauter et faire tomber la tasse de café sur le carrelage blanc.

    Un gémissement s'échappa aussitôt de ses lèvres, un juron également, alors que je me levai et me précipitai à ses côtés.

— Où as-tu mal ? demandai-je presque en criant, en m'agenouillant devant elle.

— À ton avis ! À mes fesses, pardis ! s'exclama-t-elle, pendant que je prenais en main son pied droit.

— Quelle idée aussi de marcher pieds nus, ici ! grondai-je, en apercevant une petite coupure sur sa peau.

— Oh je t'en prie ! Quelle idée de me faire peur, aussi !

   Je jurai tout bas, avant de dégager les autres morceaux de verre qui se trouvaient à nos côtés. Je me relevai ensuite, l'attrapai par la taille en un mouvement, puis la fis asseoir sur un comptoir dégagé.

— Ne bouge pas d'ici, repris-je, en partant d'un pas pressé dans la salle de bain.

   Je fouillai les armoires de gestes brusques, en trouvant finalement une boite remplie de bandages et de diverses choses. Je revins ensuite dans la cuisine, content de constater que la demoiselle n'avait pas bougé. Je posai la petite boîte à côté d'elle, puis commençai à fouiller dedans.

C'est quoi tous ces trucs ? Je n'avais jamais vu cela, avant !

— Bon... Tu prends le désinfectant et un pansement, intervint Athéna, en me montrant du doigt les fameux ustensiles.

— Je le sais, grognai-je, en commençant à ouvrir le flacon rouge et à m'emparer d'un coton qui passait par-là.

   Je l'imbibai comme il se le fallait, puis commençai à tapoter son pied.

— En mais doucement, tu me fais mal ! geignit-elle, alors que je lui lançais un regard noir.

— Tu n'avais qu'à mettre des pantoufles.

   Le pied désormais tout rouge de désinfectant, j'attrapai un pansement et le plaçai sur sa coupure. Fier de mon résultat je me reculai, puis refermai la boîte.

— Dis donc, tu n'as pas lésiné sur le désinfectant...commenta Athéna, en regardant son pied désormais rouge.

— Il faut être prévoyant dans la vie, complétai-je, en partant dans le salon pour attraper des chaussons.

   Je lui lançai devant elle, puis attrapai le balais.

— Tu ne m'aides pas ? me questionna-t-elle, un sourcil levé.

— Bien sûr que non. J'en ai déjà assez fait. De plus je t'ai déjà offert mon aide pour ton pied, répondis-je, en lui donnant le balai.

— Quel goujat...

— Et la note s'alourdit encore plus avec ces soins, tu sais ! m'exclamai-je, avant de refermer la porte et de m'emparer du téléphone.

**

    Petit déjeuner avalé, la demoiselle n'ayant pas ouvert sa bouche de tout le long, nous étions prêts pour se diriger vers un nouveau lieu. Évidement, Athéna se trouvait à mes côtés. Je lui avais quand même demandé pour son pied, mais visiblement, elle allait bien. Et tant mieux, d'ailleurs. Cette fois-ci, elle avait assez bien compris la leçon, puisqu'elle avait pris la peine de garder son manteau noir sur elle.

Cela faisait déjà dix minutes que nous nous trouvions dans la voiture, et le silence commençait à m'agacer. Normalement, cela ne me gêne pas ; j'aime être seul. Mais finalement, il est vrai que l'ennui se fait un peu ressentir quand la demoiselle ne parle pas.

— Ton pied va mieux, tu en es sûre ? demandai-je finalement, en regardant cependant le paysage défilé.

— Hum.

— Tu aurais dû mettre des chaussons. C'est dangereux de se balader les pieds nus, continuai-je, en ne la regardant toujours pas.

— Il ne fallait pas me faire peur, répliqua-t-elle, un rictus se dessinant sur mes lèvres.

— Je t'ai vu lécher ma tartine. C'était affreusement dégoûtant, et je tenais donc à t'en faire part par mon manifestement.

— Ma langue avait dérapé, c'est tout. Jamais je n'oserai faire cela.

Bien entendu, c'est vrai. Jamais elle n'oserait.

Elle était sage.
Bien trop sage, voyons...

    J'arrêtais enfin de regarder le paysage, puis tournai ma tête jusqu'à croiser son regard et surtout, cet œil que je qualifiais comme étant magique et unique.

— Et ta langue dérape souvent, je présume ? éludai-je, souriant.

— Je ne t'aurai pas servi ces tartines, roh, essaya-t-elle de se justifier, même si je savais que cela n'était que pur mensonge.

— J'espère néanmoins que tu ne faisais pas ça lors de mon petit déjeuner en Grèce.

— Non. J'avais craché dans le jus d'orange, ajouta-t-elle, un petit rire m'échappant sans délai.

— N'oublie pas que je suis le prince, Athéna... continuai-je, en la fixant avec plus de sérieux désormais.

— Je ne l'oublie pas votre altesse, je ne l'oublie pas... murmura-t-elle, en détournant finalement son regard du mien.

— Bien. Tout est parfait alors, conclus-je, en retournant admirer le paysage.

Oh oui. Ce voyage allait être prometteur.

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