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Bonus 2

PDV Alexeï

    Entendant de nombreux éclats de rires résonner dans la pièce, je continuais d'accélérer le pas. Je serrai mes poings dans les poches de mon pantalon, en ressentant déjà un mauvais goût de colère s'installer dans ma bouche.

Ils l'ont encore fait. Et ils le font encore.

   Finalement, j'arrivai dans cette fameuse pièce, le grand écran étant bien allumé. Sur le canapé d'en face, se trouvait évidement ma douce Athéna, ainsi que ses deux pères. Et aux sons de leurs rires qui se propageaient continuellement dans l'air, je savais pertinemment que leurs fous rires étaient une nouvelle fois dédiées à moi.

Ils se regardaient pour la cinquante troisième fois cette vidéo.

La vidéo où je m'évanouissais.
La vidéo où je perdais toute crédibilité.
La vidéo où je devenais faible.

Où le grand Alexeï perdait connaissance devant une grande foule, devant le peuple. Devant sa femme. Devant les parents de sa femme. Devant tout le monde, finalement.

— Éteignez moi ça et tout de suite, grognai-je immédiatement, en m'avançant pour m'emparer de la télécommande.

Évidement, Athéna se cachait directement derrière ses pères, en serrant le fameux outil de torture contre sa poitrine. Dareios commençait déjà à me lancer un sombre regard, tandis que l'autre père protecteur me fixait avec amusement.

— Arrêtez moi cela et tout de suite, claquai-je de nouveau, encore plus énervé.

— Pourquoi ? Le rire est bon pour Athéna et le bébé aussi. Puis personne ne se lasse de cette vidéo, répliqua Auxence d'une voix malicieuse, alors que je lançais un autre regard à ma femme.

    Sourire aux lèvres, elle me fixait elle aussi, étant encore une fois prête à repartir dans un fou rire.

— Vous la connaissez par cœur. Chaque minute et chaque seconde. Ça va aller, à un moment, grommelai-je, en tendant ensuite mon bras vers Athéna.

   Directement, j'essayai de lui prendre la télécommande, mais elle la serrait contre elle. Et également, ses pères vinrent dans les secondes qui suivaient, la défendre.

— Quelle famille...

Cette tentative avait échoué.

   Néanmoins, encore déterminé, je partis débrancher la prise qui était reliée à la télévision. Je laissais échapper un soupir, en entendant donc quelques râles être poussés par les pères.

— On ne peut jamais s'amuser, ici, marmonna Dareios en me lançant un énième regard noir.

    Un habituel duel de regard commençait à se jouer entre lui et moi, désormais bien habitué à entreprendre ce genre de chose. Il continuait de me chercher et il le ferait encore à l'avenir, c'était certain.

— Papa... Arrêtez de vous battre avec vos regards. On ne peut plus regarder la vidéo maintenant. Allez Alexeï, remet nous le film. Il est tellement bien et personne ne s'en lasse. Même le bébé satan est d'accord avec sa maman !

Bébé satan. Notre petit ou petite avait définitivement hérité du plus beau surnom qui existait dans ce monde.

Nous serions de très bons parents, n'est-ce pas.

— J'ai beau supprimer ce maudit passage, vous arrivez toujours à me retrouver cette vidéo.

— Il fallait bien en faire des copies, voyons... murmura le père moins aventureux.

    Je réservais mes doux jurons pour moi, puis décidai de les laisser en famille.

— Alexeïnou est fâché, murmura cette seule voix féminine.

— Mari fâché, tu peux donc l'abandonner. C'est bon, de toute façon on a la bague et le bébé, ricana Auxence.

Ce trio est infernal.
Infernal.

**

    Allongé sur notre grand lit royal, je pouvais distinguer des petits bruits de pas. Je grommelais tout bas, puis ressentis une pression être faite sur le matelas à ma droite. Une odeur exquise et familière me parvenait, une main froide se posa sur mon dos dépourvu de vêtement.

— Bébé Alexeï boude ? demanda-t-elle finalement, cette voix étant encore teintée par la moquerie.

   Je ne répondais évidement rien quant à cela, puis ressenti par la suite une autre main toute aussi froide, se poser contre ma peau brûlante.

— Tu es gelée. Bon sang mais tu laisses tes mains dans le congélateur pour qu'elles soient ainsi, ou quoi ?

    Je la vis m'offrir un grand sourire. Ce fameux sourire qui savait très bien faire parler mon cœur qui lui appartenait déjà.

— Mes pieds aussi sont froids, regarde, reprit-elle, en levant automatiquement ses jambes sans que je n'ai eu le temps de dire quoique ce soit.

    Athéna posa ses petits pieds sur mon dos et un léger sursaut me prit quand j'eus senti cette froideur incroyable.

— Mais tu es gelée, ma parole ! grognai-je aussitôt, en me relevant.

   Je plaquai ma femme tout contre moi, avant de rabattre la couverture sur tout son corps. Immédiatement, je constatais qu'un second sourire se dessinait sur ses lèvres. Et évidement, les pieds congelés revenaient voler ma chaleur corporelle.

— Mon mari n'est plus grognon, c'est bon ? me demanda-t-elle d'une douce voix, alors que ma main droite caressait son ventre arrondi.

— Supprimez cette stupide vidéo.

— Je t'aime moi aussi, me souffla-t-elle amoureusement, amusée.

— Et moi je t'aimerai encore plus quand vous aurez fini de regarder cette vidéo médiocre, repris-je durement, avant qu'elle ne pose ses lèvres sur les miennes.

— Je t'aime énormément même si tu es un mari très grognon.

   Je ne répondais plus rien, en laissant seulement ma main caresser son ventre.

— Comment va ma fille, alors ? demandai-je plus tard, en décidant finalement de briser ce silence.

   Bon, on peut se l'avouer maintenant. Cette révélation avait été tellement inattendue, que j'avais réussi à perdre tous mes moyens. Un trou noir m'était apparu et m'avait emporté. Dire que ma futur femme était enceinte. Athéna était enceinte. Je n'avais rien vu et surtout, je n'avais surtout, rien su dire. J'avais été absolument choqué et vu la pâleur de mon teint sur cette maudite video, cela ne faisait que renforcer cela. Athéna m'avait pris au dépourvu.

Nous allions réellement avoir un enfant.
Un mélange parfait d'Athéna et de moi, et qui à coup sûr hériterait au moins j'espère, de mon divin caractère.

J'étais heureux.
Beaucoup trop heureux.

   Quand j'avais repris mes connaissances, dans une salle, avec seulement Athéna à mes côtés, je n'avais perdu plus de temps pour l'embrasser fougueusement. Les mots ne servaient à rien. Mon cœur débordait de joie et encore d'autres émotions..
Et maintenant, je n'avais qu'une seule hâte : c'était de rencontrer notre enfant dans quelques mois.

— On ne connaît pas encore le sexe, Alexeï. Bientôt, reprit Athéna en me fixant de ses yeux uniques.

— Et pourquoi c'est aussi long ? Je peux te trouver le meilleur médecin de monde. Ça ira plus vite, je pense.

   Bon sang, mais que c'est long une grossesse. Je n'aime définitivement pas attendre. Je veux voir ma fille et tout de suite.

— Oh la la mais monsieur est vraiment très grognon ces temps-ci, ricana-t-elle, avant que je ne lève les yeux au ciel. Bon c'est bon, j'ai compris. Je vais demander à mes papas que l'on réduise le nombre de vu. Maintenant on ne regardera la vidéo que cinq fois par semaine au lieu de quinze fois. Ça te va ?

— Trois bisous de plus et c'est bon. J'accepte le marché, conclus-je.

    Athéna se rapprocha une nouvelle fois de moi, puis déposa délicatement ses lèvres contre les miennes. Conquis, je pressai mes mains sur ses joues, en recevant à mon plus grand bonheur d'autres baisers qui savaient faire remuer mon cœur.

Elle est bien ma femme : elle sait marchander avec son monde et le mener en bateau. Notre enfant sera parfait, aucun doute là-dessus.


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