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Bonus 1

PDV Athéna

Dans trois jours notre mariage aurait lieu. Oui, juste cela.

J'étais terriblement heureuse, comme j'étais terriblement anxieuse.

    Pas pour le fait de dire oui à satan, non loin de là. Même si je deviendrai sa femme, par alliance également la princesse, que je resterai dans ce palais à vie, je n'étais pas si anxieuse pour cela. Mais plutôt pour une autre chose ; à cause d'un petit être minuscule qui vivait en moi.

    J'appréhendais un peu sa réaction, je me l'avoue. Nous n'avions jamais parlé d'avoir d'enfants, ou du moins, à quelques reprises mais juste pour rigoler. Mais cette fois-ci, cela ne serait pas de la rigolade. Je vais devoir annoncer à Alexeï ce qui va l'attendre. Nous attendre, même.

Nous allions avoir un petit bébé.
Qui j'espère me ressemblerait...

    Et depuis ces semaines, je ne faisais que penser à cela. J'avais hâte. Même beaucoup trop. Hâte de le dire à Alexeï. Hâte de rencontrer notre bébé, même si je savais qu'il restait encore de long et précieux mois.

— Que fais-tu, Athéna... souffla soudainement une voix grave à mon oreille, tandis que je me retournais lentement.

— Je pensais, tout simplement, répondis-je tout bas, avant de sentir ses bras se serrer derrière mon dos.

— Et de quoi ? De notre fabuleux mariage qui va bientôt avoir lieu ? Ou encore de penser à quel point tu étais chanceuse ?

— Non... Plutôt au fait que j'allais réellement devenir la femme de satan, que je vivrai désormais à ses côtés en enfer, et que peut-être j'aurai dû y réfléchir à deux fois avant d'accepter.

— Menteuse, répliqua-t-il, en me regardant toujours droit dans les yeux.

— Tu penses que je dois obligatoirement amener des couettes et des couvertures en enfer, ou bien il fera suffisamment chaud ? demandai-je avant qu'il ne m'étreigne.

Oula. Oui mais non, Alexeï. Mon ventre est beaucoup trop compressé là ; bébé ne va pas aimer...

    Aussitôt je me reculais de son étreinte, tandis qu'il me regardait avec incompréhension et presque de la peine. Mon petit cœur tout fragile se serrait face à ce regard là, mais néanmoins je me dépêchais de trouver une bonne excuse.

— Désolée. Je dois aller au toilette. C'est urgent, fut la seule parole qui sortait de ma bouche, avant que je ne file m'enfermer dans cette fameuse pièce.

Désolée Alexeï. Mais là, notre bébé t'aurait détesté !

**

    Allongé dans notre lit, les yeux clos et les mains croisées derrière sa tête, Alexeï devait visiblement encore me bouder. Il est vrai que depuis quelques temps, je me devais de limiter nos échanges. Même si je mettais des t-shirt assez amples, je me devais malheureusement de lui refuser l'accès à mon ventre, à mon corps aussi. Même chose quand il voulait me rejoindre dans mon bain. Je l'avais déjà repoussé une bonne dizaine de fois et je savais que désormais, cela commençait à faire beaucoup trop pour lui. Trop louche, aussi.

    Tout doucement, je m'avançais dans la pièce, en prenant ensuite place sur le lit du côté gauche. J'attrapai la couverture et la remontai délicatement sur son torse, en me couvrant par la même occasion. Je calai ensuite un coussin contre mon ventre, puis laissais ma main venir caresser sa joue.

— Pourquoi tu es si distante avec moi, tonna soudainement cette voix grave, m'arrachant un frisson.

    Alexeï se remit directement en position assise, ses yeux noirs me fixants encore avec dureté.

— Ce n'est rien... Je stresse juste par rapport au mariage et...

— Tu n'as pas à stresser pour cela. Tout se passera très bien et nous serons très heureux, me coupa-t-il pressement, tandis que je me mordais la lèvre pour m'empêcher de sortir la vérité.

Bon Dieu mais que c'est dure de le lui cacher...

— Oui je sais... Mais toute femme stresse un peu pour son mariage, c'est tout.

— Hum... ronchonna-t-il, en allumant par la suite la télé.

    Alexeï continuait délibérément de me bouder et de me faire comprendre qu'il n'était pas content. Satan était contrarié et m'évitait. Cela m'embêtant fortement, et ayant besoin de ma dose d'amour trop mignonne de la part de mon adorable fiancé, je me rapprochai de lui. Je posai ma main sur son bras, m'amusant à la remonter pour le caresser doucement.

— Après le mariage ce sera beaucoup mieux, je te l'assure, murmurai-je. Alexeï... repris-je, en remontant légèrement ma tête pour la poser sur son épaule.

    Je déposai un petit baiser sur sa joue, pour ensuite entendre un charmant grognement s'échapper de sa bouche.

Et bien. J'espère que notre enfant ne sera pas aussi grognon et qu'il héritera donc de mon caractère absolument adorable...

— Je t'aime, tu sais, continuai-je, avant de finalement recevoir un baiser dur atterrir contre mon front. Hum. D'accord. J'ai compris, merci, renchéris-je immédiatement , en me retournant de l'autre côté.

    Je replaçai ensuite le coussin contre mon ventre, puis passai une main derrière le coussin, grognonne. Quelques minutes plus tard, je sentis néanmoins la couverture être remontée sur mon corps, une douce chaleur se propageant finalement dans mon dos. Une main se posa sur mes cheveux, me procurant instantanément un agréable sentiment de sécurité.

— Je t'aime aussi... murmura enfin cette voix si familière, la télé recouvrant presque ses douces paroles.

    Je souris, puis attrapai sa main pour la poser sur ma joue. Directement son pouce s'amusait à faire des petits cercles contre ma peau, et c'était donc ainsi que je m'endormis paisiblement.

**

Deux jours plus tard et ce jour tant attendu  :

C'était le grand jour.

    Assise sur une chaise, me faisant pomponner par mes pères, j'essayais encore de suivre leur conseil pour apaiser mon stresse. Même si la mère d'Alexeï était passée pour essayer de me réconforter, ne sachant pourtant pas pour le bébé, elle avait essayé de m'aider avec de douces paroles. Même si cela avait fait diminuer mon anxiété, j'avais toujours cette petite boule cachée au fond de moi.

— Athéna, chérie, calme toi je t'en prie. Je n'ai pas envie de recommencer tout ce beau chef d'œuvre... me murmura soudainement mon papa Auxence contre mon visage, tandis que je voyais mon second papa m'apporter de l'eau.

— Il a raison, tu sais. Ce n'est pas très bon pour le bébé et pour toi aussi. Même si nous t'avons jamais vu dans cet état-là avant, j'espère que tout va mieux se passer après.

    Immédiatement, j'attrapai mes papas dans les bras, en ressentant à mon plus grand bonheur leur étreinte.

— Néanmoins, il n'est pas trop tard pour quitter ce Prince, tu sais... me chuchota de nouveau mon papounet Dareios à l'oreille, ce qui me fit rire.

— La bague devrait bien se revendre, je te l'ai déjà dit... continua aussitôt mon autre papa Auxence.

— Je porte son enfant et je suis fiancée avec lui, vous savez. Je ne vais pas le quitter. Et puis vous l'aimez bien dans le fond ! C'est qui que j'ai surpris en train de regarder un match de rugby dans le salon principal, bière avec pendant que je faisais une micro sieste !

— Nous devions l'occuper, c'est tout, répondirent-ils en même temps, tandis que je secouais ma tête de droite à gauche.

— Vous savez que je vous aime ? dis-je spontanément, avant de déjà les voir m'étreindre de nouveau avec leurs bras si protecteurs.

    Nous restions comme ça durant un long moment, mais les aiguilles avançant, l'heure arrivait finalement. Tout s'enchaînait ensuite très vite. Mes papas m'aidèrent à enfiler ma robe, à retoucher mon maquillage, puis tout continuait très rapidement.

Respire. Respire.

    Accrochée aux bras de mes pères, le cœur battant beaucoup plus vite que la normale, nous allions finalement commencer à prendre place sur cette fameuse allée. Tous les regards étaient rivés sur moi, et au loin, j'arrivais à distinguer... satan, alias l'homme que j'épouserai dans quelques instants.

— Et s'il réagit mal, je fais quoi ? chuchotai-je rapidement à mes supers papas, stressée.

— Je le tue, déclara subitement mon papa aux yeux bleus, tandis que le second répliquait sans tarder.

— Je l'enterre et nous t'emmenons loin d'ici.

Oh. Tellement adorables...

    Avec un grand sourire, je m'avançais sur cette fameuse allée, en apercevant petit à petit le visage d'Alexeï et surtout, ses yeux noirs qui me fixaient intensément. Arrivée à son niveau, mes deux pères déposèrent un baiser sur mes joues, puis posèrent ensuite leurs mains sur les épaules de mon futur mari. Les trois hommes de ma vie se regardaient un long moment, mes papas nous laissant enfin quelques secondes plus tard. Alexeï se tourna soudainement vers moi, puis me détailla longuement de haut en bas, un sourire très séducteur naissant aussitôt sur ses lèvres.

— Tu es... absolument divine, souffla-t-il, tandis que je m'avançais pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres.

— Tu es absolument époustouflant dans ce costume.

— Excusez-moi mais le baiser doit venir à la fin de la..."

    Sa phrase resta subitement en suspend quand il eut croisé le regard colérique de mon cher et tendre satan. Directement, le prêtre toussotait tout bas, replaça ses lunettes sur son nez, tandis qu'Alexeï se collait contre moi et entrelaçait nos doigts. Mon cœur continuait de taper de plus en plus fort au fil de ces paroles prononcées. Je savais que je devais bientôt sortir à mon tour, cette annonce que j'attendais tant.

— Ne fais pas cette tête, Athéna. On dirait que je te force à te marier, me chuchota soudainement Alexeï contre mon oreille, un léger sursaut me prenant.
Eh bien... Je vois que l'on est très concentrée sur notre mariage, hum...

    Alexeï m'observait de nouveau, son regard noir trahissant bien quelques émotions. Surtout une en particularité : l'inquiétude. Mon mariage risquait d'être gâché par cette nervosité que je cachais depuis bien trop longtemps. J'en ai marre de lui cacher ça. Je n'en peux plus. Je vais exploser.

Bon, Athéna. Vas y. C'est bon.

    Directement, j'interrompus le discours du prêtre en levant haut la main. Alexeï me regarda aussitôt avec un regard totalement perdu.

— Je voudrai faire une annonce, avant. Je me sentirai mieux et je me dois de la faire. Je n'arrive pas à lui cacher, déclarai-je, avant de souffler un bon coup et de prendre les mains d'Alexeï dans les miennes. J'espère que tu ne vas pas m'en vouloir de te l'avoir caché mais... je voulais vraiment attendre ce moment pour le rendre encore plus magique et unique.

— Tu ne veux pas te marier avec moi, c'est ça ? répliqua-t-il soudainement, un rire de nervosité s'échappant aussitôt d'entre mes lèvres.

Qu'il est mignon...

— Bien sûr que non. Je t'aime et tu le sais très bien ; je ne veux que toi, avouai-je, en voyant ses yeux pétiller de bonheur et même, presque de fierté.
Mais, maintenant il est temps que je te l'avoue enfin. Tu es prêt, j'espère ?

— Je filme, c'est bon ma chérie ! cria mon cher Auxence de sa voix grave, quelques rires se faisant directement entendre dans l'assemblée.

    Je pris désormais une bonne inspiration, toujours en le regardant droit dans les yeux. Puis, enfin mes mots sortirent de ma bouche, cette révélation se faisant enfin entendre devant toute l'assemblée. Et surtout, devant lui...

— Je suis enceinte. Nous allons être parents, Alexeï, annonçai-je finalement.

     Quelques secondes passèrent silencieusement, tandis que je regardais toujours mon futur mari droit dans les yeux. Soudainement, je le vis blêmir petit à petit, pendant que des cris de joie s'entendaient.

Mais... en une toute petite fraction de seconde, à peine, Alexeï s'effondra à terre. Comme ça. D'un coup. Désormais à mes pieds, les yeux clos, le silence revenait déjà dans toute l'assemblée.

— Mais c'est quoi cette femmelette là ! C'est une blague, j'espère ! hurla subitement mon père Dareios derrière moi, suivi de mon deuxième paternel.

— J'ai filmé ça ! J'ai filmé ça ! C'est absolument génial et ça se revendra très bien !

    Quant à moi je restais là, totalement stoïque et perdue.

— Hum... Maintenant que je me sens mieux, on peut continuer le mariage, j'espère ? demandai-je à l'intention du prêtre, quand même très heureuse de m'être enfin débarrassée de mon anxiété.

    Alexeï s'est évanoui, mais je ne m'inquiète pas. Enfin un peu, mais après tout, je sais au fond qu'il acceptera quand même notre petit bébé. Je sais qu'il est prêt et moi aussi. Et puis même s'il ne l'était pas, je le rappèlerai très vite à l'ordre et mes papas aussi...

Il m'aime. Je l'aime. Terriblement et passionnément.

Et nous allons donner tout l'amour que nous avons pour notre enfant. Petit Alexeï, ou petite Athéna...

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