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Chapitre 8

    J'étais désormais arrivée au troisième étage.

    Monsieur le prince devait se trouvait dans une de ces chambres. Il n'y avait pas de doute possible. Mais la question, la grande question était donc : laquelle ? Il y avait plus de dix portes. Et je me devais de frapper à chacune d'une d'entre elle pour le retrouver. Je ne voyais pas d'autres solutions et je n'avais pas spécialement envie de retourner à l'accueil. Les deux molosses s'y trouvaient encore.

    Je commençais donc, par celle qui se trouvait sur ma gauche, appuyant avec rapidité sur la sonnette. La porte s'ouvrit et immédiatement un enfant de dix ans, je pense, se présentait à moi.

— Vous êtes ? me demanda-t-il hautainement, en me fixant étrangement.

— Ta babysitteur, répliquais-je, avant d'attraper la poignée et de refermer la porte.

    Bon eh bien, à moins que le prince soit retourné en enfance et se soit teint les cheveux en roux, je ne pense pas que ce soit lui...

Prochaine porte, c'est parti.

    Je toquai cette fois-ci, plus agréablement, et quelques minutes passées, un grand-père vint m'ouvrir. Un sourire assez malsain aux lèvres, il me détailla sans gêne de haut en bas.

Ah oui mais non.

— Alors c'est donc toi... La petite femme que j'ai commandé pour ce soir, dit-il soudainement, en commençant à m'attraper la main.

    Aussitôt je me reculai, pour me libérer de sa poigne.

— Non non il y a eu un imprévu. La fille m'a dit de vous transmettre un message ; elle se trouve dans la chambre d'à côté, répliquai-je vivement, avant de le voir se lécher les lèvres et de refermer sa porte.

    Je lui montrai du doigt la porte, là où se trouvait le petit rouquin hautain, et l'homme âgé se dirigea précipitamment là-bas. Il rentra sans gêne dans la chambre. Et voilà qu'un cri d'enfant se fit immédiatement entendre.

Oups.

— Dégagez d'ici immédiatement ! cria une petite voix fluette, avant d'entendre l'homme âgé se morfondre d'excuses.

     Bon. Ma fois. J'haussai mes épaules, puis passais directement à la porte numéro cinq. Une petite mamie aux cheveux grisonnants venait m'ouvrir, me demandant aussitôt si j'étais la nouvelle ménagère.

Monsieur n'est donc pas dans celle-ci. Et allez. On recommence.

**

Il ne restait plus que trois portes à présent.

    Ah mais j'en avais fait des découvertes, je vous le promets ! Entre l'adolescent aux multiples boutons rouges, qui me demandait si je restais pour ce soir, jusqu'à l'homme bidonnant et puant la cigarette, qui m'invitait à rentrer chez lui pour jouer au poker, j'en avais eu ras le bol.

   Maintenant il ne restait plus qu'elles ; celle en face de moi, une derrière et une à ma droite. Je choisissais celle de derrière, me disant bien qu'il fallait que je les teste toutes. Je soufflai, puis toquai contre la porte. Quelques secondes s'écoulant, un homme venait m'ouvrir. Cheveux bruns, longs, épais, et en bataille, lunettes noires, petit yeux malicieux de couleurs marrons, il avait l'air d'avoir mon âge.

— Bonsoir charmante demoiselle, dit-il, en s'appuyant contre la porte.

J'en ai ma claque, c'est bon.

— Bonsoir. Cela vous intéressez une veste qui coûte aux alentours des mille euros ? demandai-je sans délai, en retirant immédiatement ma veste.

Enfin, sa veste.

    L'homme me regarda, un moment, un sourire en coin.

— Vous essayez de me la vendre ? continua-t-il, l'air amusé.

— Vous pouvez vous en servir pour en faire un petit feu avec la cheminée, ajoutai-je, en lui tendant directement le bout de tissu.

Satané tissu qui appartient à un satané homme.

— Oh... Je l'accepte volontiers. Cela est proposé si gentiment. Mais je vous offre un café en retour, alors, continua-t-il, en m'ouvrant sa porte.

Il ne m'a pas l'air étrange et méchant. Allez hop. Une âme charitable !

— Chocolat chaud, complétai-je, en avançant aussitôt dans l'immense salon.

    Je regardais avec des yeux émerveillés, tous les recoins, en déposant par la suite la fameuse veste sur la table.

— Asseyez-vous, j'arrive, dit-il, tandis que prenais place sur une chaise.

    Deux grandes baies vitrées se trouvaient en face de moi, dévoilant ainsi l'immense ville illuminée et le ciel dégagé rempli d'étoiles. Je continuais de regarder à travers ces vitres, puis l'odeur de chocolat chaud vint finalement me rompre de mes pensées. Contente de pouvoir me réchauffer à travers cette boisson, je le remerciai en vitesse, puis buvai cet excellent élixir. L'homme quant à lui prit place en face de moi. Il attrapa la veste et commença à regarder la couture, visiblement très intéressé.

— Alexeï... murmura-t-il, en se grattant son début de barbe.

— Vous le connaissez ?

   L'homme arrêta de fixer la veste, puis leva son regard jusqu'au mien, tout en m'offrant un sourire tendre.

— Fils d'Eléonore II et prince de Grèce. Qui ne le connaît pas ? répondit-il, l'air encore moqueur.

— Personnellement je ne connais pas tous les princes et roi qui gouvernent ce monde, avouai-je.

— Oh vraiment ? Je présume donc que vous ne me connaissez pas, alors ? continua-t-il, un air séducteur venant se mêler à son côté joueur et moqueur.

— Haha... Ne... Ne me dites pas que vous êtes un prince, ou quelque chose comme ça ?

Oh mais non.
Pas encore...

— Prince de Suède. Axel Johansson, enchanté mademoiselle, déclara-t-il avec un ton tout à fait sérieux, en me tendant soudainement sa main.

Et mince.

    Je la fixais, silencieuse, me disant bien que le hasard était la plus belle des choses crée par la vie. Finalement, le prince retira sa main, comprenant bien que je n'étais pas vraiment prête à la toucher.

— Enchantée... murmurai-je, en détaillant attentivement son visage masculin et ses traits.

Il faudra que je commence à me renseigner sur la gouvernance dans ce monde. Qui sait, celui qui me vendra mon pain plus tard risquerait encore d'être le prince de la Russie...

— Et j'ai l'honneur à ? me questionna plus tard le fameux prince, en faisant tourner son verre dans sa main droite.

— Athéna.

— Et que fait donc une charmante demoiselle ici, en se trimballant avec la veste du prince, qu'elle souhaite d'ailleurs jeter au feu ?

— Moi même je ne sais pas pourquoi je me trouve ici. Hélas, je dois rester avec lui. Enfin, quand il décide de ne pas m'abandonner...

— Cet homme a osé vous abandonner ? me demanda-t-il avec un air faussement choqué, une main posée contre son cœur.

    Je décidai de lui expliquer rapidement ces joyeux moments, son sourire continuant de s'élargir, pour finalement faire apparaître une fossette sur sa joue gauche.

— Il doit être dans la chambre en face de la mienne. Je sais que la chambre d'à côté et occupé pendant un mois par un avocat japonais, et l'autre par un ministre espagnol.

— Oh je vois... Merci, repris-je, en me levant.

J'allais le retrouver, finalement.

     Le prince fit aussi de même, puis s'approcha de moi pour s'emparer étrangement de ma main droite. Il la porta à ses lèvres, souriant.

— Ravi d'avoir fait ta connaissance, Athéna, me chuchota-t-il, en passant subitement du vouvoiement au tutoiement.

— D-de même, ajoutai-je, en ramenant immédiatement ma main vers mon ventre.

— Je vais devoir y aller à présent. Merci pour le chocolat chaud.

— Tout le plaisir était pour moi. Je présume que je peux garder la veste ; je te remercie donc, Athéna.

Il en fait ce qu'il veut ! Il peut la détruire à coups de couteau, comme la brûler ! Elle est à lui !

    Même si ces pensées machiavéliques parcoururent mon esprit, je ne laissais rien paraître sur mon visage. Je le remerciai encore pour son hospitalité. Le Prince comptait me dire quelque chose, mais soudainement, nous entendions du bruit et des hurlements se faire entendre dans le couloir.

Tiens tiens...

Prince Alexeï, est-ce toi ?

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