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Chapitre 34

— Nous pouvons nous tutoyer Athéna. Après tout, cela fait déjà un petit moment que nous nous connaissons, annonça-t-elle, alors que je la regardais toujours avec un air perdu.

Tutoyer la reine... Ce n'est pas donné à tout le monde...

— Alors, alors... J'ai donc appris que tu étais devenue la fiancée de mon fils.

— Eh bien disons que... Oui, répondis-je tout bas, en passant une main nerveuse dans mes cheveux.

    La reine continua de marcher dans la pièce, ses bras soigneusement croisés derrière son dos.

— Jamais avant, il ne m'avait présenté une femme. Je veux dire, de face à face. Tu sais, je ne pouvais qu'apercevoir ses conquêtes à travers les journaux et encore, il en changeait régulièrement, reprit-elle d'une voix douce, alors que je sentais une légère jalousie venir me picoter le cœur.

— C'est sûr que monsieur avait besoin de se défouler, répliquais-je involontairement, avant de rapidement mes mains sur ma bouche.

   Aussitôt la reine Eléonore se retourna, un sourire taquin aux lèvres.

— Enfin comment dire... tentai-je de me rattraper, en me raclant la gorge.

— Il a eu une période femmes, il est vrai. Et même si je lui faisais des centaines de remontrances, ce petit n'a jamais vraiment voulu m'écouter. Il était encore dans la phase où il se cherchait encore...

Pour ne pas écouter, c'est sûr que ce prince n'écoute personne...

— Les hommes... marmonnai-je, en lui décrochant un nouveau sourire.

— Tu sais Athéna, avant, mon défunt mari était comme Alexeï. Il était un coureur de jupons. Il faisait souvent la une des journaux, toujours avec une nouvelle femme accrochée à son bras. Mais il a pourtant suffit d'un seul regard, d'un seul contact, pour que tout change du jour au lendemain.

— Je vois... Le votre... soufflai-je sans me retenir, tandis qu'elle hochait sa tête de haut en bas.

— Enfin je peux te dire que par la suite, mon cher et tendre mari a très bien ramé pour venir jusqu'à moi, ricana-t-elle.

   Nous nous sourions suite à cette dernière réplique, et je pouvais lire dans son regard de la sincérité.

— Enfin, tout cela pour te dire qu'il ne faut jamais se fier à ce que nous lisons dans les journaux ; à ce portrait déjà tout fait et conçu. La réalité en est toute autre. Au fond, il se cache toujours un cœur fragile, qui ne demande que de l'attention et que l'on s'occupe de lui.

    Je restais silencieuse face à ses paroles, les trouvant à la fois étonnantes et troublantes.

— Hum... Enfin vous savez... je ne crois pas trop être le fameux contact des yeux dont vous parlez... avouai-je aussitôt.

— Tu veux savoir un petit secret ? me demanda-t-elle soudainement.

— Un secret bien bien ou un secret mauvais mauvais ?

— Un secret bien, ne t'en fais pas. Il y a environ six mois, Alexeï était venu ici sans n'avertir personne. Plus tard, mon fils et moi étions partis pour nous rendre au salon principal, quand soudainement nous avions entendus des voix, énonça-t-elle, alors que je plissais légèrement mes yeux.

— Et c'est à ce moment-là que nous t'avions vu... Tu étais en train de sermonner un garde. Nous ne savions pas les raisons réelles de cette situation, mais pourtant tu n'as pas hésité une seule seconde à lui mettre une gifle quand les éclats de voix étaient montés. Nous avions tous deux observés la scène, et c'était quand ce minuscule sourire s'était dessiné sur ses lèvres, que ses yeux avaient pétillaient d'un certain intérêt, que j'avais remarqué que quelque chose venait de changer chez lui.

    Les souvenirs refirent surface dans ma tête. J'avais osé frapper cet homme car il avait fait des attouchements à mes collègues. D'ailleurs, par la suite, je ne l'avais plus jamais revu.

— Mais... attendez. Est-ce Alexeï qu'il a renvoyé de son poste ? demandai-je, en sentant mon cœur battre étrangement plus vite.

— Oui. Il a appris ce qu'il se passait. Et donc, il n'a pas hésité à le renvoyer de son poste.

    Je commençais à comprendre l'intérêt de ses paroles énoncées. Alexeï, alias Satan, me connaissait. Il me connaissait depuis un bon petit moment, même.

— Oh non... Ne me dites pas qu'il a eu un coup de foudre pour moi ? questionna-je soudainement, ma voix s'élevant beaucoup trop fort dans l'air.

    Eléonore commença aussitôt à rire, en secouant par la même occasion sa main en l'air.

— Pas jusque-là, non... Mais on peut dire que tu lui as fait quelque chose, reprit-il de sa voix douce. Tout cela pour te dire que dans le fond, Alexeï n'est pas un mauvais garçon. Parfois il a dû mal à s'exprimer, mais quand il s'engage dans une relation, il s'engage sincèrement et sérieusement. Et il ne ment pas sur ses sentiments.

    Ne sachant que répondre de plus, je lui offris simplement un timide sourire. Et c'est après cette dernière parole, qui m'avait quand même bien marqué, que je m'en allais finalement de cette pièce.

**

    Rentrée dans la fameuse chambre, un long soupir s'échappa de mes lèvres quand j'aperçu ce lit disposé au milieu de la pièce. Et dire que désormais, j'allais dormir ici.

Et avec le prince, en plus de cela.

   Je touchai du bout des doigts la parure, en pensant encore aux paroles de la reine. Mais également à cette étrange situation. Mes anciens collègues allaient me voir d'une autre façon, désormais. J'espérais cependant au fond de moi qu'ils ne me détesteraient pas ; je voulais leur donner des explications, même si je savais que je ne pourrai leur avouer toute la vérité.

    Je laissai tomber mon corps sur le lit, ma tête s'enfonçant aussitôt dans les coussins. Je laissai échapper un cri d'extériorisation, qui s'étouffait avec le tissu. Mais étrangement, quelques secondes plus tard, je sentis une nouvelle main venir s'ajouter à mon petit martyr dans mes cheveux...

Bon. Il me semble fortement que je n'ai pas hérité de trois mains et de cinq doigts en plus...

   Je comptais me retourner et claquer cette main plutôt intrusive, mais quand cette odeur vint subitement chatouiller mon petit nez, j'arrêtai de bouger. Cette grande main caressait avec une lenteur voulue mon cuir chevelu.

— J'espère que ma mère n'a pas été trop rude avec toi... intervint finalement sa voix grave.

Oh non... Loin de là, mon cher Alexeï...


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