Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 24

— Allez. La pause est terminée. C'est reparti, annonça-t-il après un moment de silence, en m'attrapant par le bras.

   Je poussai un petit râle, mes pieds n'étant pas très contents de se remettre en marche.

— Et cesse de miauler. Nous aurons bientôt fini, reprit-il, en commençant à marcher, mains dans les poches.

— Je suis sûre et certaine que ma pause n'a même pas fait quinze minutes !

    Je soupirai, puis me décidais de le suivre. Nous rentrions donc plus tard, dans une nouvelle boutique, remplie de colliers et de boucles d'oreilles en tout genre.

— Je n'ai même pas les oreilles percées, marmonnai-je, lassée.

   Alexeï se retourna, puis s'avança jusqu'à moi. Il retira subitement mes cheveux du côté droit pour apercevoir mon oreille.

— Hum... Bon eh bien je te les percerai ce soir avec une fourchette.

— Tu n'es pas sérieux, là ? repris-je, effarée.

    Alexeï sourit diaboliquement, puis me caressa ma joue. Quelques frissons venaient m'assaillir, mais je me devais de ne rien laisser paraître.

— Ça ne fait pas mal, ne t'en fais pas, dit-il en se reculant et en allant observer les vitrines.

— Ah parce que tu as déjà fait ça, peut-être ! répliquai-je vivement, avant de l'entendre rire de sa voix grave.

— Bien entendu. Et toutes ces femmes se portent à merveilles aujourd'hui.

   Immédiatement, je revenais à ses côtés, lui attrapant le bras pour ainsi l'emmener vers le côté collier.

— Tu peux me choisir les plus moches, les plus ridicules. Mais il est hors de question que tu m'achètes des boucles d'oreilles et que tu me perces avec une fourchette !

— Ça ne te fera pas mal, je te l'assure. Je vais simplement planter d'un coup, et en moins de deux secondes tu ne sentiras plus rien, m'expliqua-il l'air posé.

— Il faudra me passer sur le corps pour me percer un jour mes oreilles, ! crachai-je, les bras à présent croisés contre ma poitrine.

   Alexeï posa soudainement une main sur son menton. Il me regardait de haut en bas sans aucune once de gêne.

— Ah eh bien disons que... Cela ne me dérange pas alors...

— C'est non, non, et non. Rentre le dans ta tête, je suis sérieuse, Alexeï, continuai-je, agacée.

— Hum... dit simplement l'homme qui voulait m'arracher les oreilles avec une fourchette, en se déplaçant de nouveau dans la boutique.

   Il observait maintenant les colliers, à mon plus grand bonheur. Plusieurs minutes passées, je décidai de me poser et de m'appuyer contre une vitrine, heureuse de cette petite pause.

Enfin. Ça aurait pu être très chouette si cette alarme puissante et stridente ne s'était pas déclenchée.

   Un bruit perçant nous agressa immédiatement nos pauvres oreilles. Je sursautai comme un chaton apeuré et allai sans délai me réfugier aux côtés d'Alexei.

— Mais qu'as-tu fait encore, Athéna ! s'exclama d'ailleurs celui-ci, alors que je le regardais l'air totalement perdu.

— Mais je n'ai rien fait pour une fois, c'est bon ! répliquai-je, avant de voir une orde de gardes débarquer en moins de deux dans la boutique.

Armes en mains en plus de cela ; très rassurant...

   Aussitôt Alexeï, se plaça devant moi, sa carrure me faisant disparaître derrière. L'alarme continuait d'abîmer mes pauvres oreille et Alexei cria à ses gardes de ranger leur arme. Heureusement pour moi, ils les rangèrent finalement, puis un homme aux cheveux grisonnants éteignit enfin cette maudite alarme.

Alléluia, qu'il soit béni.

— Ce n'était qu'une fausse alerte. Ma femme s'est malencontreusement appuyée contre une vitrine et l'alarme s'est déclenchée. Merci de nous laisser à présent, déclara Alexeï d'une voix autoritaire, alors que je retenais vraiment mon attention sur deux petits mots.

Ma femme.

    Tous les gardes acquiescèrent ses paroles ; ils firent ensuite une légère révérence avant de sortir de la boutique. Quant à moi, j'essayais de calmer les battements de mon cœur qui s'étaient bien accélérés.
Mais malheureusement, le calme s'arrêta, quand mon cher et tendre mari se retourna, les sourcils froncés et le regard dur.

— Ah mais je n'ai absolument rien fait ! L'alarme s'est déclenchée toute seule ! me défendis-je aussitôt.

— Ne pose plus ton petit postérieur contre une vitrine. L'alarme se déclenchera immédiatement et mes gardes arriveront. Cela leur fait perdre du temps, répliqua-t-il, avant de se retourner et de repartir à sa contemplation de bijou.

Quoi ? C'est tout ?

— Tu ne cries pas plus ? Le tyran ne se réveille pas ? demandai-je, étonnée.

— Disons que cela ne sert à rien de s'énerver davantage. Tu n'as pas fait exprès après tout, dit-il tout simplement.

Mes paroles de tout à l'heure auraient-elles réussies à le faire devenir plus aimable ?

Tiens tiens...

— Mais c'est chouette ! C'est un excellent pas, tu sais ! Je suis ravie de voir que tu contiens ta colère et que tu prennes sur toi ! Les personnes auront moins peur de toi, bravo !

— Je ne le fais qu'avec toi. Calme toi Athéna, ajouta-t-il.

Bon eh bien...
C'est toujours ça de gagné...

**

    Nous étions finalement rentrés à la maison après plus de six heures passées dans le centre commercial. Heureusement, des gardes étaient venus à notre rescousse pour nous aider à porter les multiples sacs. La fin de journée s'était ensuite plutôt bien passée ; étrangement, Alexeï avait écouté tous mes goûts et demandes, et il m'avait même demandé mon avis.

   Désormais allongée dans le canapé du grand salon, j'entendis soudainement des pas se rapprocher de moi. Je rouvris mes yeux fatigués, avant de sentir mon cœur s'accélérer à la vue d'Alexei. Vêtu d'un simple t-shirt gris et d'un pantalon noir.

Mais le pire étant bien évidement sa fourchette qu'il tenait fermement dans sa main droite.

La fameuse fourchette.

   Et il y avait également son regard sérieux qui était accompagné de ce sourire diabolique, qui ne m'assurait rien de bon.

— Oh non... murmurai-je, avant de me jeter hors du canapé et de lui jeter un coussin en pleine tête.

   Je m'apprêtais à me réfugier dans ma chambre, quand je fus en moins de deux rattrapée par Le Diable en personne. En à peine quelques secondes je me retrouvai de nouveau allongée sur le canapé, Alexeï se trouvant au-dessus de moi.

La fourchette n'était plus là, heureusement.

— Tu ne m'échapperas pas, ma déesse, me chuchota-t-il, alors que j'essayais de me défaire de son emprise en bougeant.

— Mais lâche-moi sale fou !

— Tu sais... Tu n'as pas eu ta punition pour l'alarme déclenchée. J'ai réfléchi et disons que j'ai été beaucoup trop clément avec toi, me murmura-t-il, son souffle chaud me provoquant instantanément des frissons sur toute ma peau.

    Je comptais répliquer, quand je sentis en quelque chose de chaud s'écraser contre mes lèvres.

C'était... ses lèvres puissantes et fermes qui étaient véritablement entrain de bouger contre les miennes.


**

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro