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Max (pdv américain)

(précision historique : l'opération Neptune était le nom de code du Débarquement de Normandie, l'opération Overlord le nom de code de la Bataille de Normandie)

6 juin 1944, 6 heures 30 du matin, plage d'Omaha Beach, secteur américain. L'opération Neptune allait enfin avoir lieu, et je faisait partie des 150 000 hommes qui allaient débarquer en Normandie ces prochains jours. Neptune n'était que le début d'Overlord, voilà ce que les officiers nous avaient répétés encore et encore ces dernières heures. Personne n'avait dormi de la nuit tant notre appréhension et notre stress étaient intense.
Cela faisait longtemps que nous étions en mer, et j'avais vomi plusieurs fois. Quelle idée avais-je eu de m'engager me direz-vous ? Pour libérer la France et l'Europe des Nazis bien sûr ! Pour devenir un héros ! J'ai toujours été fasciné par l'armée, et l'occasion s'était présentée pour moi de devenir soldat. Je n'ai pas hésité une seconde, malgré la certitude que j'allais probablement vivre un enfer. C'était mon devoir de contribuer à la chute des Nazis.
Je leva la tête pour observer le ciel. Il faisait gris et le temps était nuageux, comme s'il savait ce qu'il allait se passer. Je me suis mis à penser que ce jour allait être morbide, et fit tout pour chasser ces pensées de mon esprit.
Un obus explosa soudainement près de notre embarcation, et je me suis écroulé face contre terre tant l'onde de choc avait été violente. Nous étions tout près des plages, et je sentit mon corps trembler d'appréhension et de terreur. Je m'étais entraîné pendant des mois, mais toute ma confiance s'envolait.

- Baissez la tête !!!!! 30 secondes !!!!! hurla le conducteur.

Je saisit fermement mon M1-Garand (fusil armée américaine) et me suis relevé comme je pouvais en m'agrippant à la péniche. Nous étions tous trempés, et transis de froid. L'eau était gelée, et chaque fois qu'une vague nous aspergeait nous avions l'impression d'être transpercés par des pics de glace. J'ai levé et tourné la tête pour regarder la péniche qui nous précédait : elle était en feu et les hommes qui naviguaient dedans se jetaient à l'eau pour éviter de finir brulé vifs. Cette vision me terrifia et je me suis alors concentré sur le soldat juste devant moi. Il était très grand, avec une carrure imposante, tenait fermement une Thomson (fusil mitrailleur) et regardait droit devant lui avec assurance. Je ne pouvais m'empêcher de le prendre pour un fou et de me demander comment il arrivait à rester calme alors que les Allemands nous bombardaient sans cesse. Il devait avoir vécu d'autres batailles, je ne voyais rien d'autre expliquant son courage téméraire. Je remarqua alors un tatouage de requin tribal sur son cou. Il était décidément terrifiant.
La rampe de la péniche commença à s'abaisser. Le sergent qui nous commandait nous souhaita bonne chance, et se prépara à foncer. Hors, dès qu'elle fut totalement abaissée, une rafale de mitrailleuse faucha la moitié de mes camarades. Ils tombèrent raides morts, un trou béant dans la poitrine ou en pleine tête. Mon premier réflexe fut de me jeter au sol, avant de finalement sauter par dessus les côtés de l'embarcation. Je suis retombé dans l'eau glacée et mon souffle en fut coupé. Je n'arrivais plus à bouger, et je commençais à me noyer. La panique m'envahit, m'empêchant de me sauver.
Un de mes camarades me sortit alors de l'eau en me tirant brusquement par le col. Je voulu le remercier mais il se prit une balle en pleine tête. Son sang gicla sur moi, et son corps s'effondra mollement dans le sable. À peine eus-je le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'un officier me traîna derrière un obstacle en X pour me protéger d'une rafale de MG-42.

- Fait attention à toi gamin !!! hurla-t-il en maintenant son casque.
- M...m... mais... balbutiai-je en regardant le corps de mon camarade.
- Il est mort gamin ! Tu peux rien pour lui ! Une balle de MG dans la gueule, tu peux pas y survivre ! Putain de Boches ! On va se les faire je te le promets !

Je le regardait sans rien dire. Son tact violent m'avait choqué. Était-il un monstre au point d'ignorer aussi froidement la mort d'un homme ? Certe ces allemands nous tuaient, mais nous faisions de même. Je ne comprenais pas pourquoi il y avait une telle haine entre nos peuples. Tout ça à cause de dirigeants corrompus, qui souhaitaient assouvir leur soif de pouvoir ? Mais alors pourquoi étais-ce à nous, jeunes gens qui nous ne connaissions pas, de régler leurs querelles ?
Toute mon admiration pour l'armée s'était envolée. Je voulais lâcher mon arme et la briser. Je regrettait tant d'être ici, à voir et entendre tant de souffrance.
Je remarqua alors que l'officier qui m'avait mis à couvert était un lieutenant, un gradé. Il avait des yeux bruns, une barbe mal rasée, des cheveux courts trempés et incrustés de sable, et un tatouage de requin tribal dans le cou... L'homme qui m'avait terrifié dans la péniche... Il semblait effectivement avoir de l'expérience en matière de combat. Le chaos ne le perturbait pas, et il tirait sur les blockhaus ennemis comme s'il pensait pouvoir les atteindre. Je rit nerveusement, me cachant pour ne pas mourir. Des obus tirés par les casemates plus loin explosèrent près de nous, et me firent sursauter malgré que ce n'était pas les premiers que j'entendais sur cette plage de malheur.

- Les bombardements de cette nuit n'étaient pas censé avoir tout détruit ??! hurla le lieutenant à l'opérateur radio juste à côté de moi.
- C'est censé être le cas mon Lieutenant !!! répondit-il en hurlant. Mais j'ai bien l'impression qu'ils ont été inefficaces !!! En plus, nos chars du génie ont coulés !! On est piégé !!!
- Bordel de merde ! jura fort le lieutenant. Vous allez arrêter de m'annoncer des mauvaises nouvelles ?!

Il secoua l'opérateur en s'énervant, prit le téléphone et appela comme il pouvait le commandement, en hurlant pour couvrir le bruit des balles et des explosions.

- ICI LE LIEUTENANT JEFF KELLER !! NOUS AVONS BESOIN DE RENFORTS SUR L SECTEUR D'OMAHA !!! LES DÉFENSES ALLEMANDES ONT TENUES LE COUP !!! NOUS SOMMES EN TRAIN DE NOUS FAIRE MASSACRER !!!! JE DEMANDE DE L'ARTILLERIE !!!
- C....i....p....s....l....r....
- QUOI ?!! JE N'ENTEND RIEN !!!!

La communication grésilla, et puis plus rien. Le Lieutenant Keller jeta le téléphone dans le sable en jurant. Je le fixait, intimidé, en me faisant tout petit pour éviter les rafales de mitrailleuses et sa colère. Une explosion retentit très près de moi, et j'en eu l'ouïe coupée. Je me suis violemment cogné la tête contre l'obstacle qui me protègeait, et j'en fut sonné. Keller me releva quelques secondes plus tard.

- Dépêche toi de te relever ! me disait il.

Mais sa voix me parvenait étouffée. Je me suis relevé, et me suis mis debout. Une MG m'aurait abattu si le Lieutenant ne s'était pas jetté sur moi pour me couvrir.

- T'ES TOTALEMENT TARÉ ?!? me cria-t-il. TU VEUX VRAIMENT CREVER OU QUOI ?!?
- N...n...non mon Lieutenant... balbutiai-je encore sous le choc.
- UNE BALLE DE MG-42 ET T'ES MORT GAMIN !!!! ALORS MAINTENANT FAIS CE QUE JE TE DIS SI TU TIENS À TON EXISTENCE !!! T'AS COMPRIS ??
- O...oui mon l...Lieutenant....

Il me tendit mon arme. Je l'ai récupéré, en tremblant encore. Il me tapota amicalement l'épaule, et refixa les blockhaus d'un air contrarié.

- Le seul moyen de passer, c'est d'éviter de se faire faucher par ces putains d'MG...

Il se retourna pour regarder ses hommes qui nous avaient rejoints.

- Bien !! tonna t-il haut et fort pour être entendu. Vous allez m'écouter si vous tenez à vos vies ! Vous voyez ces MG ?? C'est elles qui nous fauchent !! Alors ouvrez bien vos oreilles, ces ordres sont votre seule chance de survie dans ce bourbier !! On attend qu'elles n'aient plus de munitions et quand je vous le dirai, on cours pour avancer !!!! Vous ne vous arrêtez pas, sous aucun prétexte !!! Le temps qu'elles rechargent on est relativement safe !!! Alors contentez-vous juste de courir vous mettre à l'abri !!! C'est compris !!?? C'EST COMPRIS ?!?!
- SIR, YES SIR !!!! hurlèrent les soldats autour de moi.

Je balbutia un "compris" d'une voix étouffée par la peur et le stress, et rechargea nerveusement mon Garand -chose qui ne servait à rien puisqu'il était déjà chargé depuis très longtemps. Le Lieutenant vit à quel point je n'étais pas bien et s'approcha de moi, accroupi comme un crabe pour éviter les tirs allemands.

- Ça va petit ? me demanda t-il en posant sa main sur mon épaule.
- O...o...ou....oui mon l... Lieutenant.... murmurait-je totalement terrifié.
- T'inquiètes pas gamin. Tout ira bien. Je fais toujours tout pour protéger mes gars, c'est pas maintenant que ça va changer.

Je le regardait, tétanisé. Il me faisait peur. Comment pouvait il être calme, alors que des cris d'agonie résonnaient tout autour de nous ? Était-il insensible à la violence et à la mort ??
Les MG s'arrêtèrent. Keller me tira par les épaules en hurlant "Bougez vous, on y va, allez !". Je me suis exécuté même si je n'avais qu'une envie : m'enterrer dans le sable et attendre désespérément que cet enfer s'arrête. J'ai regardé le sol devant moi pour ne pas voir mes camarades mourir sous mes yeux. Je courrais comme si ma vie en dépendait -ce n'étais d'ailleurs pas qu'une illusion : ma vie dépendait de ma vitesse à me mettre à l'abri.
Après une trentaine de secondes qui me parurent éternité, nous fûmes arrivés devant un autre obstacle. Nous avons répété plusieurs fois l'opération avant d'enfin arriver à une petite bute de sable qui nous protégerait des tirs. Le Lieutenant vérifia alors si nous étions tous là, mais à voir son air grave je compris que ce n'était pas le cas. Je me suis retourné et j'ai vu un soldat au sol. Un médecin s'élança pour aller le secourir : trop tard. Les MG refirent feu à ce moment précis, et le pauvre docteur fut touché à plusieurs reprises. Il s'écroula mollement face contre terre, sans vie. Le Lieutenant resta interdit, mais je vis l'espace d'un millième de seconde de la tristesse dans son regard. Il se reprit cependant aussitôt, et toujours de sa voix grave et intimidante, clama :

- Bien !! Vous voyez, nous sommes en vie !! Alors maintenant écoutez moi bien si vous voulez toujours l'être !! On va devoir s'attaquer directement aux bunkers là-haut !! Mais pour ça il faut monter !! Alors on va attendre que les autres là-bas fasse péter cette bute -il pointa du doigt une escouade d'hommes avec des explosifs qui étaient à une vingtaine de mètres de nous- pour passer ! Faites attention au snipers, ils seront les plus dangereux, mais faites également attention à n'importe quoi qui serait en mesure de vous loger une balle !

Il parlait avec une telle assurance que je fut pris d'une confiance extrême. Sa capacité à nous convaincre que tout irait bien était impressionnante, peut-être même un peu irréaliste.
Il nous fallu attendre encore quelques minutes avant que la dune saute. Aussitôt, nous nous sommes dirigés vers la brèche, Keller qui tenait fermement sa Thomson devant. Il tirait pour nous couvrir, puis lança une grenade pour ouvrir la voie. Des hurlements confirmèrent qu'elle avait fait mouche. Le Lieutenant nous hurla de se dépêcher, et je le suivi avec peine. Les graviers de la côte faillirent plusieurs fois me faire tomber, et je m'écorchais les mains sur les pierres en me rattrapant.
Après une montée difficile et laborieuse, nous étions enfin arrivés au blockhaus. J'étais bon dernier, les graviers m'ayant beaucoup ralentis, mais je n'en démordait pas et continuais toujours de suivre les soldats expérimentés et endurcis.
Je tourna la tête et vit un homme portant un lance flamme nous rejoindre. Il avait une barbe très longue et ressemblait plus à un ours qu'à un homme. Il s'abrita en attendant que nous lui ouvrions la voie.
Quelques tirs, et plusieurs allemands abattus plus tard, le lance flamme s'avança. Keller ouvrit silencieusement la porte du bunker, et un jet de flamme s'engouffra à l'intérieur du blockhaus. Des hurlements d'agonie me vrillèrent les tympans, et je me suis bouché les oreilles. Les soldats sortirent en criant, tels des torches humaines, et Keller les acheva.

- Inutile de faire souffrir des gens quand bien même ils sont ennemis, me dit-il d'une voix fatiguée en voyant mon expression horrifiée.

J'ai hoché la tête en silence, regardant les corps sans vie. Le Lieutenant me fit signe de venir : nous étions loin d'avoir gagné et il fallait avancer. Je le suivi donc, regardant autour de moi pour éviter de tomber. Nous fûmes soudain séparés du groupe par une explosion, et Keller me tira par la manche. Il venait de me sauver la vie, encore une fois. Je le remercia, mais a peine nous nous fûmes remis à courir que le Lieutenant tomba nez à nez avec un Allemand. Il lui fonça dessus en le plaquant au sol avec son Kar98k (fusil armée allemande) pour l'étrangler.

- M...m....Ma...Max !!! hurla Keller en suffoquant. T...t...tire !! ajouta-t-il en se débattant.

J'ai pointé l'allemand, mais n'arrivait pas à tirer. Et si je tuais le Lieutenant ??

- MAAAAX !!!! TIIIIIIRE !!!!! hurla-t-il de nouveau en gémissant.

Sa voix me sortit de mon hésitation. Je tira sur l'allemand sans prendre mes appuis. Le recul de l'arme me fit tomber au sol.
Keller se dégaga et donna un coup de poing au soldat. Il était déjà mort, j'avais visé juste.
Le Lieutenant me remercia en posant sa main sur mon épaule, me releva, récupéra son arme, me tendit la mienne et nous sommes aussitôt partis rejoindre nos camarades. Ils nous accueillirent chaleureusement. Je ne comprit pas pourquoi, mais je remarqua des soldats allemands alignés, les mains en l'air. Des alliés les surveillaient en ayant posé le canon de leurs armes dans leur dos. Un d'eux murmurait quelque chose ressemblant à: "töte mich nicht...bitte..." (Ne me tuez pas s'il-vous-plaît). Keller demanda à ses hommes de les éloigner et de les garder prisonniers. Ils s'éloignèrent, en donnant des coups dans le dos des allemands, qui subissait, résignés.
Un homme s'approcha de Keller. Il lui fit signe de venir, probablement pour que je n'entende pas ce qu'ils se disaient. Leur discussion était animée, et l'homme levait souvent les bras au ciel en riant. Keller haussait les épaules, en regardant son camarade.
J'ai patienté longtemps comme cela, attendant des instructions. Une dizaine de minutes plus tard, le Lieutenant revint me voir.

- C'est fini Max. Nous avons gagné cette bataille.
- Vraiment mon Lieutenant ??
- Vraiment.

J'ai regardé le sol, n'en revenant pas. Cet enfer était terminé. J'avais survécu.
Je le remercia en balbutiant de m'avoir sauvé la vie un nombre incalculable de fois, et il me répondit sèchement :

- C'est de mon devoir d'assurer la vie de mes hommes. Tu n'as pas à me remercier.

Il soupira.

- J'ai perdu beaucoup d'hommes... Il y a quelques temps, j'ai été envoyé dans le Pacifique... Mon meilleur ami est mort là-bas...
- J...je suis désolé, balbutiai-je.
- Tu n'as pas à être désolé. La guerre est ce qu'elle est. Cruelle, sombre, terrible... Il faut simplement avancer, ne pas oublier ce pourquoi nous sommes là, et vivre. Car si nous désespérons, à quoi la mort de tout ceux déjà abbatus dans ce conflit rimerait ? À quoi cela servirait-il qu'ils soient morts en se sacrifiant pour nous, et que nous nous laissons abattre de désespoir ??

Ses paroles étaient justes. J'ai hoché la tête en silence, et commença à réfléchir.
J'ai alors réalisé la chance que j'avais d'être vivant, survivant d'Omaha. Je n'aurais jamais cru qu'il était possible de rire au milieu de l'enfer, mais j'ai éclaté d'un rire franc. Le lieutenant rit avec moi en me donnant une tape dans le dos. Il n'avait plus son air sérieux et concentré, mais ressemblait désormais à un homme normal. Finalement, je m'étais trompé. Peut-être que Keller, que j'avais pris au départ pour un démon, était enfaite un ange gardien.

- Dites-moi... lieutenant...
- Appelle moi Jeff lorsque nous ne sommes pas dans un contexte de combat.
- Dîtes moi Jeff... Avez-vous une femme ?

Il sourit légèrement.

- Oui.

Il sortit une photo de sa poche et me la montra. Il y avait une belle femme dessus, avec des cheveux attachés. Je vis également Jeff, qui avait entouré ses épaules avec son bras. Le fond de cette photo était magnifique : une belle plage ensoleillée.

- Elle s'appelle Julia, me dit-il. Elle est restée aux États-Unis. Je viens de Floride.
- Ça explique la plage sur cette photo... Moi je viens de l'Iowa, dis-je en riant.
- C'est un bel État.

Nous avons discuté comme cela longtemps, parlant de nos vies, de notre passé, nos familles...
Puis les officiers supérieurs demandèrent de nous rassembler. Tout le monde s'exécuta en un temps record, sauf les médecins et ceux qui gardaient les prisonniers. Une fois tout le monde rassemblé, un homme que je ne connaissais pas, bardé de médailles, pris la parole.

- Mes chers soldats !! Aujourd'hui est un grand jour !! Aujourd'hui, nous venons de marquer d'une pierre blanche le début de la fin du IIIème Reich !!! Le chemin sera long, mais ensemble nous y arriverons !! Ensemble, nous vaincrons...

Je n'écoutait déja plus. Ces paroles m'avaient galvanisé. Avec le recul, je me dit que c'était totalement stupide d'y croire, qu'il n'était qu'un gradé parmis tant d'autres, qu'il nous envoyait à l'abattoir. Mais ces paroles me permirent de tenir, de m'accrocher, de survivre. Elle me permirent d'avancer durant tout ce conflit. Et grâce à cela, j'ai survécu. Finalement, n'étais-ce pas ça le plus important ?

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