1.Flocons - Shoto
Bienvenue dans ce Two-Shots, rédigé pour l'anniversaire de Shoto, un peu en vitesse (j'ai décidé mardi, de le faire pour samedi, avec des devoirs à faire mais tkt ^^').
Les deux chapitres raconteront la même histoire, mais d'un point de vue différents (devinez qui sera le deuxième (¬‿¬)...)
Bonne lecture <3 !
***
Par la fenêtre, des flocons blancs tombaient silencieusement, recouvrant le jardin vide d'un épais tapis blanc. Les bruits de la ville s'étaient tus, étouffés par l'atmosphère cotonneuse qui s'était installée sur la ville encore endormie.
C'était le matin, et le soleil commençait à illuminer les toits de ses rayons pâles.
Les toits étaient couverts de neige, et les rues enveloppés dans un manteau neigeux.
Les rares passants qui s'aventuraient au dehors fouleraient pour la première fois, la couche de neige immaculée qui s'était déposée pendant la nuit.
Encore enveloppée dans sa couverture, une petite tête bicolore s'avançait jusqu'à la fenêtre.
Découvrant le jardin enneigé, ses yeux s'écarquillèrent de surprise.
Qu'était-ce donc, ce coton tombé du ciel, qui recouvrait le jardin ?
S'asseyant à la fenêtre pour mieux contempler ce phénomène si particulier, Shoto s'interrogea longuement.
Étaient-ce les nuages qui s'étaient posés dans son jardin ?
Il n'avait jamais entendu parler de ce manteau blanc mystérieux, pourquoi était-ce comme ça au dehors.
Peut-être devrait-il avoir peur, mais l'aspect cotonneux de cette matière, au contraire, le rassurait.
Le blanc immaculé semblait l'appeler à se rouler dedans, ça paraissait si confortable et doux.
Il en était certain, ce n'était pas dangereux.
Bien trop curieux, il finit par craquer et poussa la fenêtre, curieux de toucher cette étrange matière.
Effleurant du bout des doigts la mince bande blanche au rebord de sa fenêtre, il fut surpris.
Sous ses doigts, c'était aussi doux qu'il pensait, mais le nuage avait un peu disparu quand son doigt l'avait touché.
Toujours aussi étonné, et prenant son courage à deux mains, il prit un poignée de ces nuages qui s'étaient déposés sur le bord de sa fenêtre.
C'était tout froid !
Et ça fondait, les gouttes roulaient au creux de sa main.
Les nuages ne faisaient pas ça, si ?
Brisant ce moment de félicité, la voix de sa mère l'appela pour prendre le petit déjeuner.
Tout heureux de partager sa découverte à sa famille, il s'empressa de les rejoindre.
Ils n'allaient pas en revenir, il y avait des nuages dans le jardin !
- Maman, c'est tout blanc dehors ! annonça-t-il, en arrivant en courant à la salle à manger.
Sa mère, aidé de sa soeur, préparait le petit déjeuner. Quand elle entendit le plus jeune de la famille arriver, elle se retourna, juste à temps pour le petit Shoto pour enlacer ses jambes.
- En plus c'est tout froid ! C'est des nuages ? questionna le bicolore, curieux de ce manteau blanc.
- Des nuages, sérieusement ? soupira l'un de ses frères qui passait.
Shoto ne fit pas attention à la remarque de son frère. Après tout, Toya n'était pas le plus patient de ses trois ainés, et les deux frères ne se parlaient jamais, à cause de la différence d'âge.
- Moi je sais ce que c'est ! sautilla sa soeur, Fuyumi. Du haut de ses 11 ans, c'était avec elle que Shoto s'entendait le mieux, Fuyumi était toujours d'accord pour jouer avec lui.
- Moi aussi je sais, bouda Natsuo, son autre frère. Shoto ne jouait que peu avec lui, car il ne voulait pas toujours. Mais Natsuo, il avait 8 ans, il était grand !
- Alors, c'est quoi ? ria sa mère. Shoto l'adorait, elle était toujours là pour lui faire des câlins, et elle était si gentille ! C'était la meilleure, sa maman.
- De la neige ! s'écria Fuyumi.
- C'est tout froid, et ça tombe qu'en hiver ! rajouta Natsuo, déçu que sa soeur aie parlé avant lui.
- Pourquoi c'est tout froid ? demanda le benjamin
- C'est parce que c'est de l'eau gelée ! cette fois, Natsuo parla en premier.
Alors qu'il s'efforçait d'assimiler ces nouvelles informations, Shoto sentit sa tête commencer à lui faire mal.
Tout son corps lui fit mal à son tour très rapidement, c'était horrible, comme si il brûlait d'un côté, et gelait de l'autre.
Il n'entendit pas les tentatives de sa mère pour l'aider, et sombra dans l'inconscience, terrassé par sa douleur.
***
Lorsqu'il se réveilla, sa mère était à ses côtés.
La douleur avait disparu, et le bicolore se sentait bien mieux. Découvrant le visage anxieux de Rei, il la rassura :
- Regarde maman, je vais mieux !
Avant que cette dernière ne puisse répondre, la grosse voix autoritaire de son père résonna :
- Shoto, essaye de faire quelque chose avec tes mains.
Comment ça faire quelque chose avec ses mains ?
Le benjamin dévisagea son père, étonné. Ce dernier soupira, exaspéré par l'incompréhension de son fils.
- Pense à quelque chose de froid par exemple.
Visualisant ce que ses frères et soeur appelaient la neige, il se concentra sur ses mains.
A sa grande surprise, seule l'une d'entre elle se couvrit de glace.
Étrangement, il n'avait pas froid.
Soudain, il comprit. C'était arrivé à ses camarades de classe, l'un par exemple avait découvert que sa peau pouvait se durcir.
Il avait manifesté son alter !
En découvrant sa main couverte d'une fine pellicule gelée, son père lui ordonna de se lever.
Inquiet, Shoto s'exécuta. Avait-il fait quelque chose de mal ? Son père avait l'air si sérieux...
Il ne voyait pas beaucoup son père, tout ce que le bicolore savait, c'est que c'était un héros comme All Might, le héros souriant qu'il avait regardé une fois à la télé avec sa mère.
Son père, toujours aussi sérieux, le fit pénétrer dans une salle de ses salles d'entrainement et lui annonça :
- Tu ne sortiras d'ici que lorsque tu sauras geler le sol.
Sur ces mots surprenants, il enferma le bicolore dans la grande salle vide.
D'abord paniqué, Shoto tenta de s'entrainer à activer de nouveau son alter, et de comme l'avait demandé son père, de geler le sol.
Ses premiers essais furent infructueux.
Mais au fil du temps, l'activation de son alter devint bien plus simple.
Les heures passèrent, l'enfant essayait encore et encore de geler le sol, pour ne pas décevoir, et surtout rendre fier, son père, un grand héros.
Il voulait être digne de lui, il avait son alter maintenant !
Épuisé, dans une dernière tentative, Shoto gela enfin le sol.
L'étendue brillante de glace lui rappela la neige du dehors, qu'il aurait tellement aimé à nouveau toucher.
Enfin, les larmes qu'il retenait coulèrent enfin, et terrassé par la fatigue, il s'effondra au sol, et s'endormit aussitôt, sur le sol gelé.
Il ne remarqua pas quand quelqu'un le porta dans son lit, profondément endormi.
Le lendemain, lorsque Shoto se réveilla, surpris d'être au chaud dans son lit, toute la neige avait fondu.
Il pensa quelques instants que ce n'était qu'un rêve, mais ce fut la voix stricte de son père qui l'appela pour déjeuner, au lieu de celle, rassurante de sa mère.
A ce moment là, il regrette plus que tout de ne pas avoir pu jouer dans les nuages tombés du ciel.
***
Ça y est, c'est fait !!! Petit OS écrit dans le rush (c'est le mot, j'ai pris 1H15 pour l'écrire pour demain, samedi, et j'ai commencé ce soir).
Bref, voici les premières neiges de Shoto et le jour où il découvre son alter, dans un petit OS tout mignon. (Mais pas joyeux, je vous avait prévenu)
Sinon, à votre avis, qui a porté Shoto dans son lit ?
A samedi prochain pour la suite !
Nava - 10/01/2025
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