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Chapitre 7

Peter avait dormi durant seize heures non-stop d'un sommeil profond et réparateur. Mais avec le repos venaient aussi les cauchemars. Il ne voulait pas dormir, il le leur avait dit, il avait supplié monsieur Stark, il avait pleuré. Mais l'homme n'en avait rien eu à faire. 

Du orange, une lueur orange partout, le néant, le vide, la solitude, personne, rien. Peter était là sans personne, dans cette étendue sans fin. Là, perdu et terrifié.

-"Non. Pas encore. Non." 

Il était de retour dans la pierre de l'âme. Il était mort une deuxième fois. 
Peter avait ouvert les yeux, cette étrange lumière orangée lui brûlait les rétines. Depuis combien de temps était-il là ? Le plus difficile n'était pas le temps qui ne s'écoulait pas vraiment, mais la solitude. Durant, il ne sait combien de jours, mois, années, il avait espéré que quelqu'un vienne le chercher, que quelqu'un le retrouve. Et le temps s'était écoulé, ainsi sans début ni fin. L'enfer avait une couleur, le orange. 

Peter était sur Titan, le vent chaud et sec soulevant quelques mèches de ses cheveux collés de sueur due au combat contre Thanos, il était tout près de son mentor, l'aidant à se remettre debout après la blessure que le titan fou lui avait assénée. Le monstre violet était parti la pierre du temps en sa possession. 

Prisonnier de son cauchemar, Peter voulait fuir, il voulait s'éveiller et ne pas revivre cet épisode de sa vie, ou plutôt de sa mort, mais les sédatifs l'en avaient empêché. Drogué, il ne pouvait se réveiller et être en sécurité. Pourtant, il le voulait, il le voulait. 

Puis il l'avait ressenti, le frisson qui lui pique l'épiderme, son sens qui l'avait averti d'un danger. Oh ! Peter le savait, il le savait. C'est pour cela qu'il ne voulait pas dormir, qu'il ne voulait pas rêver. Il avait mal. Son sens vibrant sous la menace. Puis ça avait commencé, les uns après les autres ses coéquipiers s'étaient envolés, volatilisés en millions de grains de poussière dans le vent, les uns après les autres alors que Tony et Nebula les observaient impuissant. 
Et voilà, c'était son tour. La souffrance. Il allait disparaître à son tour, il le sentait, chacune de ses cellules s'évaporait en poussière pour revenir et disparaître à nouveau. Il luttait pour vivre, pour ne pas mourir pour survivre, pour ne pas décevoir son mentor, parce qu'il ne voulait pas que l'homme ait sa mort sur la conscience. Spider-Man était fort, il ne pouvait pas mourir ainsi, c'était impossible. Et pourtant, il suppliait son mentor de l'aider, il implorait son aide, il ne voulait pas partir, il ne voulait pas mourir. 

-"Patron, il semblerait que monsieur Parker soit en détresse." La voix de FRIDAY avait réveillé le milliardaire au milieu de la nuit. 

-"Merde !" Tony pouvait ressentir les effets du clonazépam. Réveillé, mais fatigué. Il était épuisé. Mais pour Peter, pour cet enfant, cet adolescent, il était prêt à tout. Dans l'urgence de la situation, il avait manqué de tomber. Il avait glissé sur le parquet et s'était pris les pieds dans les draps. 
Dans un dérapage, il avait atterri devant la chambre de son protégé et avait ouvert celle-ci aussi vite qu'il avait pu. 

-"Peter !" Il s'était assis sur le bord du lit et de toutes ses forces avait essayé de réveiller le gamin. "PETER ! Réveille-toi."

-"Non, non. NON !" Dans un cri de frayeur, le jeune homme s'était enfin réveillé. Il s'était redressé en position assise, les yeux larmoyants et le regard vide. Essayant en vain de calmer les pulsations de son cœur.

Instantanément, il s'était recroquevillé contre la tête de lit, loin du toucher de son mentor, loin de ce rêve, loin de cet enfer. Il avait placé ses mains devant ses yeux. Pliant ses doigts et les dépliants. Constatant qu'il était bien vivant et entier.

-"Peter." Avait soufflé le plus âgé. Il avait tendu sa main.

-"Non... Non !" Peter était en colère et encore mal mené par son rêve. "Ne me touchez pas. Ne me touchez pas."
Les larmes coulaient sur son visage. "Je vous ai supplié, mais vous m'avez drogué quand même." Le jeune homme avait attrapé son poignet dans sa main, serrant ses doigts chaque fois plus fort.

-"C'était pour ton bien." S'était excusé Tony

-"Rêver de tout ça... C'est pour mon bien aussi ?" Peter était en colère. "Revivre ma mort encore et encore, c'est pour mon bien aussi ?" Il pleurait intensément, sous le choc de ses visions et de ses souvenirs, peinant à reprendre son souffle.

L'homme voulait réconforter l'adolescent devant lui. Il aurait voulu s'approcher et le serrer dans ses bras, mais à quoi bon ? Peter lui en voulait et c'était normal après tout. Tony l'avait drogué et l'avait laissé seul face à ses peurs, face à sa mort. Comment le gamin ne pourrait jamais lui pardonner ?

-"Peter ?" Tony avait essayé de gagner un regard.

Mais le jeune homme assis contre la tête de lit, les jambes repliées contre sa poitrine et la main serrée autour de son poignet, ne voulait rien entendre. Il avait tourné son visage de l'autre côté ses yeux légèrement cachés par ses mèches, mais les larmes bien visibles sur sa peau. Sans même y penser il avait serré ses doigts plus fort sur son bras, y laissant toujours plus de traces, des bleus, des contusions, sa peau claire parsemée de taches violettes et grises.

-"Je ne veux plus vous parler, je ne veux plus vous voir. Vous m'avez menti." Avait chuchoté Peter. "Vous aviez promis de m'aider et vous m'avez ramené là-bas." Il avait fini sa phrase dans un souffle tremblant. Sa voix entrecoupée de sanglots.

-"Alors si tel est le prix à payer pour que tu puisses te rétablir, et bien, qu'il en soit ainsi." Le milliardaire était désespéré. "Ne me parle plus si c'est ce que tu souhaites, mais arrête de faire ça." Il avait retiré la main de Peter. "Tu te blesses." Il avait fait un geste vers son poignet meurtri. "Compte tes doigts plutôt."

Puis sans un mot de plus, Tony s'était levé et était parti. Une fois, la porte franchie, il posa sa main sur le bois comme un dernier au revoir à Peter. Le soulagement de l'entendre finalement compter ses doigts moins importants que le chagrin qui avait anéanti son cœur cette nuit-là.

-" Un, deux, trois.... Je suis là, je suis en vie...."

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