La jeune femme se calme et Shoto relâche son emprise.

- Merci... Shoto...

- De rien... C'est normal... Tu as gardé cette tristesse sans en parler avec quelqu'un.

- Je me suis souvent retenue de dire ce que je pense et ce que je ressens...

- Pour ne pas montrer tes faiblesses...

- Oui...

Elle se remet droite et sèche ses larmes d'un revers de main. Elle se met à regarder Shoto avec un petit sourire.

- Merci... De m'avoir écouté jusqu'au bout Shoto..

Shoto allait parlé mais une jeune femme du même âge courait pour les rejoindre. Lorsqu'elle arrive alors à leurs côtés, elle était essoufflée comme si elle avait fait un marathon.

- Tu es la !

- Erza ?

La dite " Erza " avait des cheveux violets clairs et des yeux de la même couleurs. Avec un uniforme d'une université que Shoto ne connaît pas.

- Je t'ai cherchée partout ! Les infirmières m'ont dit que tu étais dans ta chambre mais je ne t'ai pas trouvé ! J'ai eue tellement peur !

- Gomenasai !

La femme qui s'apelait Erza regarda Shoto.

- C'est qui lui ?

- Tu ne l'avais pas remarquée ?

Elle rit.

- Non pas vraiment.

Quoi ? Elle ne m'avait pas remarqué !? pensa Shoto.

- Mais bon ! Ce n'est pas le plus important.

Bien sur que si ! pense de nouveau Shoto

- Ah ? Et il y a quoi de plus important Erza ? , demande la jeune femme à son amie Erza.

- Te renvoyer dans ta chambre pour te reposer avant les examens. , répond la violette en croisant les bras.

- Quels examens ?

Pour la première fois depuis le début de la discussion, Shoto avait parlé. Erza regardait Shoto.

- En quoi ça te regarde ?, Rétorque Erza.

- Je...

Shoto ne savait pas quoi dire. Il était pris de court.

- Voilà, j'ai ma réponse. Ca ne te regarde pas !

- Erza !

- Débora...

- Tu pouvais pas te taire ! Je l'ai déjà dit et je le redis : je ne ferais pas ces foutus examens !

Débora partit à l'intérieur comme pour fuir. Erza allait la rattraper mais elle fut stoppée par Shoto qui s'était levé pour la retenir.

- Lâche-moi !

- Non.

Erza essaya d'enlever la pression sur son poignet mais Shoto garda son emprise sur son poignet.

- Tu devrais la laisser tranquille.

- Qu'est-ce que tu en sais d'elle ?!

- Plus que tu ne le crois.

- Laisse moi !

- Non. Je sais que tu vas essayée de la rattraper.

- C'est mon devoir de l'aider !

- Ton devoir s'est de continuer à lui briser le coeur ?!

Erza sursauta.

- Il lui reste que deux ans à vivre ! Tu crois que pour elle ça été facile de remonter la pente, essayant de reprendre confiance en elle mais lorsqu'elle apprend que son frère qu'elle tient tant, ne pourra plus marcher ! Comment veux-tu qu'elle se comporte !?

- je...

- Mal ! Elle va mal ! Elle ne veut pas mourir mais elle n'a pas le choix ! , crie le bicolore.

- Tu n'as pas à me faire la moral ! Je sais ce qu'elle vit !

Shoto lâcha son poignet.

- Mais, il est dans mon travail de... , bégaie la femme qui ne savait plus quoi dire.

- De quoi ? De continuer à lui faire du mal ?

- Non ! A essayer de la soigner !

- " Essayer " ? C'est impossible. Soigner son serait un miracle mais pour sa leucémie est incurable. C'est même vous qui lui avez dit. Vous ne pouvez pas guérir sa leucémie.

Erza serra les poings.

- Mais vous voulez pas lui avouer qu'elle ne va pas mourir dans deux ans mais très bientôt.

Erza ouvrit les yeux, surprise.

- Tu n'en sais rien !

Erza avait haussée la voix.

- Tu n'en sais rien de mon travail !

Shoto avance pour passer devant elle et de continuer son chemin.

- Si vous savez à quel point votre capacité à soigner vos patients sont ridicules. Simplement pour mentir aux autres et à leurs familles comme quoi ils vont continuer de vivre. Tout ça dans le seul but de leurs faire de faux espoirs aux familles et de gagner de l'argent grâce aux soins qui sont trop cher ainsi qu'à vos mensonges sans fin.

C'est sur ces mots que shoto rentra à l'intérieur du bâtiment. Il alla vers la chambre de sa mère. C'était bien pour ça qu'il était venu à la base. Il toc a la porte et entre dans la chambre blanche à la grande fenêtre.

- Bonjours mère.

- Oh ! Bonjour mon fils.

Shoto s'assoit à côté du lit de sa mère, Rei.

- Comment vas-tu ?

- Ça va et je peux voir que tu as réussi à te libérer.

- Oui. J'ai eu mes temps de vacances.

- Je n'ai pas raté un seul de tes exploits depuis que tu es devenu un héros professionnel.

- Maman... Tu aurais des nouvelles de Natsuo et de Fuyumi ? , demande Shoto en regardant sa mère.

- Oui pourquoi ?

- Je n'arrive pas à les joindre.

- Ah bon ? Pourtant, j'arrive à les appeler.

- Je dois avoir des problèmes de connexion.

- Ça doit être ça. , sourit doucement Rei.

Un micro sourire apparaît sur les lèvres de Shoto et celui-ci reste pendant une bonne partie de l'après-midi avec sa mère.

- Shoto ?

- Oui ?

- Tu as l'air d'être dans la lune. Tu es sur que tu vas bien ?

- Je...

- Tu as un problème ?

Shoto regardait le regard inquiet sa mère.

- N-non...

Il avait hésité. Il n'arrivait pas à masquer ses émotions lorsqu'il est avec sa mère.

- Tu mens qu'est-ce qui se passe ?

- Je suis inquiet pour une certaine personne.. Ou plus tôt pour deux personnes...

- La première personne que tu penses ce ne serait pas le garçon qui est parti sans rien dire à personne ?

- C-comment tu as devinée ?!

- Ta soeur.

- {Elle ne tient jamais sa langue ! } Je vois...

- Ne sois pas énervé contre elle c'est moi qui ai insisté pour savoir qu'est-ce qui se passe.

- Mmm.

- Mais dis-moi mon fils qui est la deuxième personne à qui tu penses ?

- C'est la grande sœur de la première personne...

- Oh qu'est-ce qui se passe avec cette personne comment s'appelle-t-elle ?

- Elle s'appelle Débora et elle a deux maladies...

- Quelles maladies ?

- Une leucémie depuis la naissance et un cancer de la rétine.

Rei mit ses mains sur celles de Shoto.

- Et de quoi as-tu peur ?

- J'ai peur que lorsque sa vie va s'éteindre que son frère fasse quelque chose d'iréparable..

- Je comprends tu as peur est-ce que tu as essayé de parler avec ce garçon ?

- Je l'ai revu mais nous ne sommes pas en très bon terme.

- C'est-à-dire ?

- Que nous apprécions pas et qu'on reproche que ce soit l'un ou que l'autre les choses qu'on a fait par le passé..

- Je pense que la meilleure chose à faire c'est de vous expliquer clairement et de vous pardonner tout ça.

- Tu penses ?

- Oui je pense que c'est la meilleure chose à faire qu'attendre que ça se répare et que la jeune femme s'éteigne.

Son fils reste silencieux

- Shoto.. Il n'y a pas vraiment de solution de guérison pour cette maladie malheureusement

- Mais je veux la sauver...

- J'en ai conscience que tu veux l'aider mais comme je te l'ai dit il n'y a pas de solution

Shoto serre les poings.

- Je veux tellement l'aider...

Shoto laisse tomber quelques larmes.

- Je ne peux pas me dire que cette personne s'éteigne laissant son frère et ses parent derrière elle...