Quand Ilan prononça cette phrase je sentis ma gorge se nouer. Qu'ai-je bien pu faire de pire que ça ? C'est déjà beaucoup trop. Je ne peux pas avoir causé encore plus de chose, je suis un monstre ! Comment ai-je fais pour tuer quelqu'un de mes propres mains ? Je suis horrible ! Je n'ai pas envie d'en entendre plus, je suis terrifiée à l'idée d'avoir eu les mains pleines de sang et d'en avoir été heureuse, au point qu'un sourire sadique se place sur mon visage ! Je n'ai pas vraiment envie d'en entendre plus, je me lève et rentre dans ma maison, je ferme la porte à clé de façon à ce qu'il ne se mette pas à ma poursuite. Je sens tout mon corps trembler, je n'aurais jamais pu faire ça. J'entendais des voix partout autour de moi, elles prononçent des mots que je ne comprend pas vraiment, mais je les entends. Elles sont lointaines. Et puis bientôt d'autre voix se melèrent à celle-ci. Encore plus forte, je les comprenaient cette fois-ci. Cela devenait insupportable. Je suis folle. Je ne sais plus quoi faire pour faire taire ces voix. Je regarde par la fenêtre de ma chambre et vois qu'Ilan s'en va. Cela me soulage. Il n'insiste pas. Je suis une meurtrière, une horrible fille. Je ne pensais plus qu'à une chose, me faire pardonner. Ma tête allait exploser, il faut que je me rende au commissariat que je dise toute la vérité ! Je ne peux plus tenir comme ça, ces derniers jours ont exercés beaucoup trop de pression sur moi, beaucoup de souvenir sont revenus et je sais toute les choses horribles que j'ai faites. Je ne plus vivre avec ce poid. Je décide d'aller faire un dernier tour à pied avant d'être enfermée tout le reste de ma vie dans une cellule. Je respire l'air frais et les larmes coulent aussitôt. J'ai peur de ce qui va se passer maintenant. Je ne veux pas passer le reste de ma vie enfermée. J'aurais préféré ne jamais connaître la vérité. Je décide de me ressaisir et je prend le chemin du retour, je me rend chez moi. Je laisse un mot sur la table de la cuisine indiquant à mes parents qu'il ne fallait pas qu'ils s'inquiètent pour moi. Que tout aller bien se passer. Je fis le tour de la maison une dernière fois, m'imaginant ne jamais revenir ici. Je repense au début, à mon arrivée ici. Je n'aurais jamais dû jouer au jeu de cet inconnu. Je n'aurais pas dû commencer à chercher. Je sors de la maison mais juste avant de quitter la maison je repense à quelque chose, je monte à l'étage et ouvre mon ordinateur, je veux vérifier que je n'ai pas un message de l'inconnu. Qui sais, il pourrait peut-être me sauver. Je n'y crois pas trop mais je veux tenter ma chance.
Effectivement la page du fou est ouverte, je clique et retiens mon souffle. Cette fois-ci ce n'est pas une vidéo, mais un message.

Tu as enfin trouvé Ashley, tu sais ce que tu as fais. Ce n'est pas la peine de te rendre au commissariat, je sais que tu peux vivre avec ça. N'en parle à personne, personne n'est au courrant et tu réussira à avancer. Je compte sur toi pour ne pas me décevoir. Et puis pense à tes amis... Ils pourraient avoir des ennuis.

Mon regard est brouillé par les larmes. Je suis moins déterminée à aller me dénoncer. Si ça se trouve je n'en aurais jamais eu le cran de toute façon. Je ne suis pas vraiment une personne forte. Je ne sais plus ce que je dois penser. Je suis perdue et personne n'est là pour m'aider. Finalement je descend chercher le mot que j'avais déposé sur la table, puis j'envoie un message à mes parents :

Vous pouvez rentrer ? Il faut que je vous parle.

J'appuie sur envoyer et le stress monte aussitôt. J'ai une idée, une idée qui arrangera tout le monde, sauf peut-être moi...

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Merci pour ceux qui continuent à lire l'histoire, je suis un peu déçue de ce chapitre alors dîtes moi ce que vous en pensez, saluut :)