Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 11

Je ne peux pas me fier à Freddy ? C'est donc quasiment confirmé. Cela me brise le coeur, c'était la seule personne à qui je pouvait me rattacher. Le seul qui connaissait toute l'histoire. Je me suis confier à la mauvaise personne une fois de plus. Je prend ma tête entre mes mains, je ne peux vraiment faire confiance à peesonne. J'entend une petite voix dans ma tête qui me répète " Tu es folle " inlassablement.

Je suis folle.

J'aimerais avoir quelqu'un pour me réconforter, comme quand j'étais petite et que je me faisais un vilain bobo. Mais c'est terminé maintenant je vis dans un monde remplit de sang. Je me léve et me déplace difficilement jusqu'au carton, je réinstalle tout les objets que j'avais retiré. Je m'accroupis face à la petite boîte de lettre et réfléchis à une solution pour accélérer mes recherches. Quelques choses qui m'aideraient beaucoup seraient les autopsies des victimes mais impossibles pour moi de les posséder. J'oublie aussitôt cette idée. À moins que... Si je commet une infraction je pourrais me rendre dans un centre de police, déjouer leur garde puis me faufiler dans la salle au autopsie. Cependant je ne pourrais pas réussir toute seule, il me faut quelqu'un. Je me gratte la tête, en pleine réflexion. Je ne connais personne à part Freddy et cela me parait risqué car je ne peux pas lui faire réellement confiance. Je vais donc devoir opérer seule. Ce sera ce soir c'est décidé, il n'y a plus une minute à perdre. Je passe le reste de la soirée jusqu'à vingt heure trente à organiser mon plan. Quand il est fin prêt je dépose un petit mot sur mon lit :

Excusez-moi papa, maman, je ne suis pas folle, il fallait que je le fasses.
Je vous aimes, Ashley.

Je suis prête. Je déboule les escaliers tout en essayant d'être discrète. Je ferme la porte et m'élance dans la rue. Très rapidement je met mon plan à exécution, je renverse les poubelles et fais en sorte que ça fasse du bruit, ensuite je me place au milieu de la route et chante, je me met à danser. À ce moment tout se délie dans ma tête et je me sens libre, la pluie se met à tomber sur mon crâne. Je m'amuse à esquiver les gouttes d'eau tout en criant. Des larmes coulent sur mes joues, je me sens renaître sous cette forte pluie. Quelques minutes plus tard une patrouille de police passe par là. L'agent ouvre sa fenêtre et je l'entend crier par-dessus la pluie, ce qui brise mon euphorie passagère. Je ne distingue pas ce qu'il dit. Il ouvre sa portière et s'approche à ma hauteur, il me saisis par le bras. Je le jauge du regard comme pour lui dire " Qu'est-ce que tu vas faire ? ". Il a un regard nerveux.

- Il y a un problème monsieur l'agent ? demandais-je de façon très calme.

- Que faites-vous au milieu de la route ?

- Je dansais monsieur.

- On ne danse pas au milieu de la route, ça ne se fait pas, enfin.

- J'ai renversé toute ces poubelles, dis-je en les montrant du doigt, un demi-sourire au coin des lèvres.

- Vous faites la maline à ce que je vois, suivez-moi, nous allons faire un petit tour au commissariat je pense.

Je le suis de manière nonchalante. Il me fait monter derrière lui et me passe les menotes. La voiture sentait le café, cette odeur était mélangée avec celle du tabas. Je devais me concentrer pour respirer. Le trajet fut long mais nous arrivons tout de même au commissariat.

Je suis placée dans une salle isolée. Mon plan devient plus compliqué à cet instant. Comment sortir de cette pièce et trouver celle des autopsies sans se faire repérer ? Heureusement mes menotes m'ont été retiré. Je fais les quatre cent pas. Je ne serais pas assez forte pour frapper un agent. Il faut donc que je le fasse discrètement. Le temps que je serais dans cette salle rien est possible.
Un cliquetis de porte me sort de mes pensées. Une jeune femme au trait sévère entre. Je lis sur son badge : agent Becket. Elle me pose une multitude de question, puis au final voyant que je ne suis qu'une jeune fille déstabilisée, elle décide de me laisser partir. Elle me racompagne dans le hall où un tas de personnes passent d'un pas pressé. Elle me dit au revoir et s'éloigne.

Je reste plantée là un instant, puis je sors à l'extérieur. Mon plan a echoué, comment aurai-je pu réussir seule ? Je cherche dans mon sac pour saisir mon portable, mais je ne le trouve pas. Je l'ai oublié à l'intérieur. Une lueur d'espoir apparaît dans mes yeux. Je rebrousse chemin et trottine jusqu'à la porte du commissariat. J'entre puis demande à l'homme qui se trouve au guichet si je peux aller le récupérer, visiblement j'ai de la chance car c'est sa fin de service et il ne fait pas attention à moi. Je me dirige vers la salle d'interrogatoire. Elle est grande ouverte, je prend mon téléphone qui était sur la chaise et je pars dans les couloirs du bâtiment. Je ne croise personne pour mon plis grand bonheur. Je trouve rapidement la salle et je pousse la porte discrètement. Cela ressemble à une grande boîte à archive. Une odeur de poussière reigne dans l'habitacle. Je décide de ne pas allumer la lumière pour n'attirer personne. Je commence à chercher sans savoir vraiment comment m'y prendre, je trouve rapidement celui de Téa, je le prend en photo. Je continue mes recherches, fière de moi.

Un bruit étrange survient au fond de la pièce. Je me crispe. J'entend la porte s'ouvrir et je cours me cacher dans le fond de la pièce. Je renverse une boîte en carton sur mon passage. Je tente de calmer ma respiration. La lumière s'allume. Un homme avance, droit sur moi.

- Il y a quelqu'un ?

Je n'ose plus respirer. Une boule de feu monte en moi, j'ai envie de pleurer. L'homme commence à siffloter et je me dis qu'il va partir mais il s'approche du carton...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro