Chapitre 5 : La douceur de la Lune
Dans les couloirs froids du château, mes pas résonnaient lourdement dans ma tête . Les battements de mon coeur brouillaient mes oreilles et la légère brise éveillait ma peau. Mon visage affichait sûrement une mine peu jovial et accueillante - plutôt austère et malveillante - car les élèves présents dans les couloirs semblaient se faire Avadakedavriser à ma vue.
Je ne savais pas ce qui se passait dans mon corps à ce moment pour être si mal en point et je pense que je ne le saurai jamais. Ce qui est sûr, c'est que ce soir, après un repas rapidement englouti, j'irai me coucher sans faire de bruit.
Dans la Grande Salle, les discussions des autres élèves noyaient mes pensées. J'essayais de ne penser à rien mais de tout les côtés de la salle , je pouvais entendre mon nom par-ci et mon nom par-là. Cedric par-ci, Cedric par là. "Menteur" par-ci, insultes par-là. Je leva mon regard de mon assiette pour la première fois du repas et croisa le regard de Malefoy à la table des Serpentards. Il rigolait avec ses amis...de moi.
Tandis que ses amis continuaient de se moquer, il me fixait d'un regard mauvais. Quelque chose traversa son regard mais à la vitesse à laquelle il était passé, je ne pu déterminer ce que cela signifiait. Sûrement une envie de me trucider mise de côté en repensant à son expérience de ce matin.
Comment avais-je pu penser qu'il avait changé ? Comment avais-je pu penser qu'on aurait pu être amis ? Il n'a pas changé . Il est toujours ce même garçon prétentieux et arrogant avec un ego gros comme un ballon dirigeable. Je pensais qu'il me comprenait, je pensais qu'il me soutenait. Un peu, au moin... Mais non. Il voulait juste me faire sentir encore plus seul que je ne le suis déjà.
Pris d'un soudain haut le coeur et d'une envie soudaine de pleurer, je me leva et je sentis un nombre important de regards se braquer sur moi. J'adressa un regard des plus noirs à Malefoy et l'incompréhension la plus totale se fixa sur son visage. Il n'avait qu'à pas tenter d'être un "ami" ou soutien émotionnel quelconque.
Les discussions reprirent normalement une fois que j'eu passé les grandes portes.
Je voulais un endroit tranquille pour ne pas me faire trouver en pleurant alors mes pieds me menèrent jusqu'à la Tour d'Astronomie. Mon envie de vomir s'était dissipé mais mes larmes s'échappaient par centaines. Je me recroquevilla près d'un des murets et serra mes jambes contre moi en enroulant ma cape d'hiver tout autour de moi. La nuit pointait le bout de son nez et le froid mordant était de sortis. Je ne voulais pas retourner au dortoir. Si j'avais déjà peu de chance de survivre avec le tournoi, autant me laissé mourir de froid dans cette tour. Le vent sifflait dans mes oreilles et mes larmes dévalaient mes joues rouges par le froid. Si j'étais destiné à être le repas d'un dragon, autant me congeler avant pour que je ne sente rien. Mes pensées m'éxténuaient alors je m'endormis douloureusement.
Se fut seulement quand la Lune était à plus de la moitié du ciel et que ses rayons tapaient contre les verres de mes lunettes que je me réveilla et pris conscience de l'heure qu'il était. Tard. J'eu une pensée pour Lupin en remarquant que la Lune était pleine. Mon coeur se serra et la peur monta quand j'entendis des pas légers dans les escaliers. Une silhouette qui m'était malheureusement familière, apparut dans l'ombre, il fit un pas de plus et entra dans le champ des rayons de la Lune.
Malefoy.
Ses cheveux tellement blonds qui paraissaient blancs avec la lumière de la Lune lui donnaient un air de ressemblance avec celle-ci. En effet, la peau pâle et lisse du visage de Malefoy, ainsi que ses yeux aciers brillants et ses cheveux lumineux ressortaient différemment de sa tenue sombre. Je me surpris à le trouver bizarrement beau. Foutu Malefoy !
Drago : Pourquoi t'es pas allé à ton dortoir Potter ?
Harry : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Et puis comment tu le sais ?
Drago : Je marchais dans les couloirs en espérant que tu t'explique pour tout à l'heure quand j'ai entendu Granger et Weasley qui te cherchaient parce que tu n'étais pas rentrer dans le dortoir depuis le repas. Et je suis venu là en sachant pertinemment que tu y serais.
Sans que je ne puisse rien dire , Malefoy s'était assis à côté de moi. Sa cape semblait étonnement doublée et je commençai à l'envier d'avoir pensé à se couvrir car le froid commençait vraiment à me congeler.
Drago : T'es vraiment pas très intelligent Potter...
Harry : Je t'ai pas demandé ton avis Malefoy . Si c'est pour encore me rabaisser, tu peux partir.
Drago : Nan , t'es vraiment pas très malin . Je disais ça parce que ça se voit que t'as froid . Avant d'essayer de dormir au clair de Lune, tu aurais du au moin te couvrir un peu plus. C'est pas parce qu'elle est belle qu'elle va te réchauffer.
Harry : Qu'est-ce qui te fais dire que j'ai froid d'abord ?
Drago : Bah peut-être le fait que ta main est tellement glacée que tu m'as pas senti la toucher, que tu tremble de froid , que tu fais un bruit très énervant en claquant des dents et que t'es lèvres sont violettes et que je ne pense pas que ça soit du maquillage.
Harry : Bon... ok j'ai peut-être un peu froid...
Drago : Tu vois, je le savais. Aller tiens, prends ça.
Je me tourna en face de lui pour voir ce qu'il comptait me donner mais ma réflexion se stoppa immédiatement en voyant son visage. La lumière de la Lune tapait sur son visage et la beauté de celui ci me coupa le souffle. Sa peau semblait si lisse et douce , ses yeux si captivant . Je voulais retourner dans ses bras et sentir ses cheveux de soie sous mes doigts et ses mains dans mon dos. Je voulais ressentir son odeur douce de pomme et de cannelle. Wow, stop ! La Lune était-elle une drogue pour me faire autant divaguer ? Ou peut-être était-ce la fatigue ? Le froid ? Ce qui est sûr, c'est que j'étais resté bien trop longtemps à contempler Malefoy et il s'en rendit compte. Il retira une des deux capes qu'il portait sur son dos et me parla tandis qu'il la mettait sur mes épaules.
Drago : Potter ? Ça va ? T'es tout pâle.
Harry : Ah euh je Nan ça va merci, je suppose que c'est la fatigue et le froid. Mais je ne veux pas retourner à mon dortoir. Merci pour ta cape...
Drago : Si tu ne retournes pas à ton dortoir, alors je ne retournerai pas au mien non plus. Je resterai là avec toi. En plus tu as ma cape.
Il m'adressa un sourire, un vrai, que je lui rendis aussitôt. Je frissona et pris par une fatigue tourbillonante, je m'endormis en posant ma tête sur l'épaule de Drago. Étonnamment, il ne fit rien , il posa juste son bras sur mes épaules pour me réchauffer un peu plus et je le sentis s'endormir quelques instants après.
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J'espère que ce cinquième chapitre vous aura plus, n'hésitez pas à voter et mettre des commentaires.
A plus ! ❤💚
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