Chapitre 12
Diana resta dos à Kakashi. Elle ne voulait pas affronter son regard.
– Rentre à Konoha sans moi.
– Ne me dis pas que tu as l'intention de tuer Itachi ?
– Si.
– Je ne suis pas d'accord.
– Ça ne fait rien. Tu ne me feras pas changer d'avis.
– Alors je reste avec toi. J'ai bien réfléchis, et si tu veux vraiment sa mort, je t'aiderais à le tuer.
– Je dois le faire seule, sinon ça n'aurait pas de sens.
– C'est ce que tu dis qui n'a pas de sens !
Kakashi se leva d'un coup et s'approcha. Diana entendit le livre qu'il tenait tomber. Ce bruit lui rappela quelque chose, mais impossible de savoir quoi. De toute façon, ça n'était pas important. Elle devait se concentrer pour ne pas croiser le regard du ninja, car il pourrait la faire changer d'avis.
– Kakashi, tu sais à quel point Itachi est dangereux. Même avec ton sharingan, tu ne fais pas le poids. Je ne veux pas que quelqu'un d'autre meure par ma faute, alors je t'en prie, ne te mêles pas de ça. C'est mon combat.
– Si c'est trop risqué pour moi, alors ça l'est aussi pour toi.
– C'est vrai, mais je ne peux me dérober. C'est mon devoir et mon destin.
Diana observa avec attention le sol. Elle sentait Kakashi près d'elle. Il lui prit la main.
– Diana, regarde-moi.
Comme hypnotisée, l'Uchiwa leva les yeux vers celui de Kakashi. Elle avait les larmes aux yeux, et voir le regard inquiet du ninja copieur lui fit lâcher prise. Elle se mit à pleurer sur son épaule. Elle aurait préféré avoir le choix.
– Si tu ne me laisses pas y aller seule, jamais mon âme ne trouvera la paix ! Peux-tu le comprendre ?
– Oui. Répondit-il après un long silence. Si c'est la seule solution, alors je te laisserais tuer Itachi seule.
– Merci.
Kakashi ramassa son livre et s'éloigna. La forêt l'engloutit. La ninja sentit les rayons de soleil sur son visage, et pensa qu'elle avait de la chance d'être en vie. Elle se mit en route, en direction d'Ame. Ses sharingans la guidèrent. L'heure de la vengeance a sonnée.
Devant les peu accueillantes portes du village caché de la pluie, un ninja l'attendait. Il l'attendait depuis cinq années. Il ne savait pas ce qu'il allait se passer avec exactitude, mais il connaissait son rôle. Il était le traître, il était le meurtrier, il était le méchant de cette histoire. Alors quand Diana l'a aperçut, son cœur s'est remplit de haine. Mais n'était-il pas le mirage qu'elle voyait parfois depuis ce jour ? Cet espèce de fantôme qui l'avait conseillée et souvent sauvée ? Cette fois, Itachi était-il réel ?
– Bonjour, Dia. Il y a cinq ans, j'ai contrôlé ton esprit pour que tu ne me gênes pas lors de la mise à mort de notre famille. Depuis ce jour, j'ai laissé une empreinte pour te guider. Ce ''fantôme'' de moi t'as aidée à t'échapper des prisons de la Racine, et est sûrement apparu à d'autre reprises, alors laisses-moi te rassurer : je suis le vrai Itachi.
Lisait-il dans ses pensées ? Rien n'était impossible de la part d'Itachi, mais Diana reconnaissait son esprit de déduction. Le combat allait être rude. Elle avait d'ailleurs activé ses sharingans avant de l'apercevoir pour être sûre qu'il ne l'hypnotise pas. Face à Itachi, on n'est jamais trop prudente.
– Après tout ce temps, tu n'as rien à me dire ?
– Laissons parler le fer, traître.
– Qu'il en soit ainsi. Soupira-t-il.
Itachi, qui se trouvait à une vingtaine de mètres, fonça d'un coup vers Diana. Elle l'esquiva une fraction de seconde avant qu'il ne la poignarde. La femme aux cheveux rouges sortit dans le même temps un shuriken qu'elle lança sur l'Uchiwa. Il le rattrapa d'une seule main, à dix centimètres de son visage.
– Tu n'es pas assez rapide pour espérer me toucher.
Le shuriken explosa dans la main d'Itachi. La fumée l'aveugla et le fit tousser. Diana en profita pour lui planter un kunai dans le corps.
– Qu'est-ce que tu disais ?
La fumée se dissipa. Le poignard n'était pas enfoncé, comme elle l'espérait, dans sa gorge, mais au niveau de l'épaule. Il avait sut réagir au quart de tour, malgré la surprise de l'explosion.
– Bien joué. Ta technique de combat s'est nettement améliorée.
Le brun déploya son armure suprême, Susanô. Il commença à prendre cette bataille au sérieux.
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