CHAPITRE 5 - PILE OU FACE
« Une décision. A chaque fois que je lance cette pièce, c'est pour décider quand on ne me donne pas d'ordre. « Face » pour non et « pile » pour oui. »
Kanao Tsuyuri
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Les oiseaux chantaient, les fleurs s'épanouissaient dans le quartier général des pourfendeurs.
Sous l'immense bâtisse traditionnelle, le pilier du soleil était agenouillée devant le chef de l'armée des chasseurs de démons, son masque mit de côté, reposait à ses côté laissant son visage à découvert.
Celle-ci regardait son chef dans les yeux, elle lui parlait de fait divers, d'anecdotes amusantes, des progrès de son élève et de comment elle était fière de son parcours. Oyataka-sama, lui, la fixait avec un air attendrit, il l'écoutait et ajoutait ou répondait aux paroles de la jeune femme qui semblait sur un nuage, oui, elle resplendissait comme d'habitude, aussi resplendissante qu'un soleil.
Cependant, le chef savait bien qu'elle n'était pas venant ici que pour discuter entre bons amis. Il lui laissa le temps, en racontant ses journées, de comment il était fier de ses enfants, des pourfendeurs.
« Taiya, mon enfant. Commença-t-il. Je suis fière de voir à quel point tu es resplendissante, je le sens rien quant t'entendant parler. C'est d'une joie. Mais, s'il-te-plait... Viens-en au fait. »
Le sourire du pilier du soleil disparut avant de réapparaitre moins beau qu'avant, elle fit glisser son doigt sur le tatami, les yeux pensifs, puis se lança :
« Lors de ma dernière mission, j'ai exterminé une dizaine de démons qui s'étaient pris au village de Kumo. J'avais capturé trois d'entre eux et les avaient torturé pendant des semaines dans une cave pour obtenir des informations concernant Kibutsuji Muzan et son armée de Lune Démoniaque...
- Continue, je te prie. Lui sourit l'homme.
- Ils ont refusé de me dire quoique ce soit pendant les premiers jours, ils étaient totalement apeurés comme si, ce démon pouvait les entendre même si il se trouvait à des dizaines de kilomètres de lui. Le plus faible à craquer durant le 10ème jour, il m'avait dit qu'Kibutsuji Muzan transformait les démons en leur donnant de son sang, mais un seul contact avec ses ongles suffisent pour la contagion, il a dit aussi que les Lunes Démoniaques cherchaient quelque chose, mais il n'a pas put me le dire. Il a explosé, avec ses camarades. Termina-t-elle, son sang devenant chaud rien qu'en pensant à cet enflure.
- Je vois... fit simplement Oyataka-sama. Merci de ces informations, Taiya. Elles sont très intéressantes, Kibutsuji Muzan est donc à la recherche de quelque chose de plus précieux que l'extermination des pourfendeurs. Mais qu'est-ce donc ?
- Je l'ignore. Mais, cela semble l'obséder, je veux dire, nous sommes l'épine dans son pied mais aucun des piliers ou de nos correspondants dans le pays n'ont étaient en contact avec un seul d'entre eux. Vous croyez que...
- Cela lui permettra de conquérir le soleil ? Je le pense...
- Jamais le soleil ne se laissera conquérir par cette abomination. Cracha Taiya, les yeux en feu.
- Et jamais tu ne le permettras. Sourit le chef, en tendant sa main, main que prit Taiya dans une infime douceur pour la serrait dans les paumes.
- Ne culpabilise pas Taiya. Continua l'homme, en resserrant sa prise. Tu les as torturé pour arrêter Muzan dans ses actes, ils renaitront libre.
- Je ne culpabilise pas, Oyataka-sama. Ils devaient payer leur crime, je les ais purgé en quelque sorte. Répondit-elle, la voix tremblante.
- As-tu des nouvelles de Misako ? demanda soudainement Oyataka-sama.
- Oui, elles n'ont toujours rien trouvé. Les disparitions ont subitement arrêtés depuis que elle et Kanao sont dans le village, et ça fais maintenant deux jours.
- Je suis sur, qu'elles trouveront ce démon et le tueront. Elles ont eu de bons maîtres.
- Oui, très bon. Murmura la jeune femme, le regard remplie d'amertume. »
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Deux jours.
Cela faisait deux jours qu'elle et Kanao étaient coincés dans ce village. Elles avaient fouillées dans le village tout entier, passant un peigne fin chaque mur, chaque croissement, et chaque maisons grâce à la bonté des familles qui ne voulaient qu'une chose : retrouver leur enfants.
Mais aucune trace. Nulle part. Pas même une sensation de danger, aucune.
Les disparitions avaient arrêtés à leur arrivés, certaines familles les prenaient pour des divinités qui avaient éloigné le mal, les enfants avaient alors le droit de sortir de chez eux non sans un regard inquiet par-ci et par-là.
C'était tout bonnement incompréhensible.
Misako ne parvenait pas mettre la main dessus ce mystère, il y avait un démon c'était sur. Elle et Kanao avait interrogé toutes les familles, y compris celle des disparus. Tous on raconter que les enfants disparaissaient de manière irrégulière, de jour comme de nuit. Ce qui étonna les deux jeunes pourfendeuses qui, savaient que les démons ne pouvaient attaqué que la nuit.
Etait-ce vraiment un démon le coupable ?
Ça Misako se le demandait. C'était impossible qu'un démon est put faire cela en plein jour, ou à moins qu'il possède un pouvoir sanguinaire contre les rayons du soleil. Mais ça ne tenait pas la route, un démon meurt au contact du soleil.
La jeune fille soupira bruyamment en s'affalant sur son lit, les bras écartés. Kanao qui était à ses côtés, la regarda, puis fixa sa pièce avant de la jeter pour qu'elle tombe sur « pile ».
« Je sais bien que cela est étrange mais ne t'en fais pas, on l'aura ce démon. Il faut juste de la patience. Articula Kanao. »
Misako râla dans sa barbe en murmurant un « ok » à peine audible, avant de se ressaisir et d'ouvrir grand les yeux avant de se relever soudainement, la bouche ouverte en la pointant du doigt, choquée.
« Tu viens de me parler... »
La jeune fille à la couette ressemblant à un papillon, lui sourit en fermant les yeux, ce qui provoqua chez Misako une bouffée de chaleur et une certaine joie qui poussa ses lèvres roses à s'étirer. Elle se releva de son lit, se mettant debout pour s'assoir à ses côtés en lui parlant, toujours le même sourire joyeux :
« J'y crois pas ! Tu m'as parlé Kanao ! Mais, pourquoi avoir jeté une pièce ? demanda-t-elle, en se penchant pour observer la pièce.
- Une décision. A chaque fois que je lance cette pièce, c'est pour décider quand on ne me donne pas d'ordre. « Face » pour non et « pile » pour oui.
- Oh ! Donc la pièce à montrer « pile » ?
- Oui.
- Mais, pourquoi décider par une pièce ? Tu voulais me parler ?
- Je ne sais pas. Je pense.
- Alors fais-le tout simplement ! s'exclama Misako, dans une infime douceur. Je peux avoir ta pièce ? Juste pour une seconde. »
Kanao l'a regarda puis lui donna la pièce, la jeune fille au collier de perle toucha et glissa son index sur la pièce dans une certaine précaution comme si elle avait peur de la casser ou qu'elle avait sentit que la tsuguko y tenait à cette pièce.
« On va faire comme ça d'accord ? Si la pièce tombe sur « pile » tu devras t'écouter Kanao, tu devras vivre avec ta vision du monde et t'imposer quand tu n'es pas en accord avec les autres, peut importe si tu as faux. Si ça tombe sur « pile » tu devras t'ouvrir aux personnes qui sont là pour toi ! s'exclama Misako en lançant la pièce. »
La pièce fait plusieurs tours sur elle-même montant de plus en plus haut, cependant la jeune demoiselle avait oublié qu'il y avait un plafond au-dessus de leur tête, la pièce se cogna au plafond sous les cris de la brune aux yeux prune qui tendit sa main pour attraper la pièce et l'a caché sous sa paume. Elle se retourna pour faire face à sa camarade qui avait les yeux scotché sur sa paume, elle pouvait voir sa bouche s'entrouvrir sous ses respirations, Misako pria la déesse Amaterasu pour accorder sa clarté à la vie de Kanao et elle entrouvrit sa paume.
Où il y avait marqué « face ».
« Quoi ?! s'exclama Misako, la mine déconfite. Attends ! Je recommence ! »
Les deux jeunes filles n'eurent pas le temps de parler qu'un cri de plainte les alertèrent, elles sortirent soudainement de leur chambres en dévalant les escaliers du petit bar. Un regroupement de personnes étaient soit au fenêtre soit dehors entourant une masse qui sanglotait, une personne.
Misako se rapprocha de la foule suivit par Kanao qui était muette, la jeune fille aux perles s'agenouilla devant le corps tremblotant de la dame qui tenait dans ses bras un haori vert et jaune aux motif de feuillages. Elle déduit que cela appartenait à un enfant, son enfant. Dans une infime délicatesse, la demoiselle tapota l'épaule de la mère sanglotant en lui posant plusieurs questions auquel elle répondit sans grande description :
« Mon fils, été là juste à mes côtés... Il me parlait de son ami imaginaire Jack, et puis... Il a disparut !
- Jack ? Disparu ? Comment ça ? Essayez de vous calmez, s'il-vous-plait...
- Comment veux-tu que je sois calme alors que mon enfant a disparu !? Tu n'es qu'une gamine ! Il a disparut ! Mon bébé a disparut ! Disparu ! Waaaah ! éclata-t-elle en sanglot. »
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Plusieurs jours passèrent, mais toujours rien.
Aucune trace du petit et encore moins du kidnappeur. Misako ne savait pas quoi penser, ses théories étaient tous fausses, ses intuitions aussi.
Elle ne savait pas comment régler cette affaire, sa première mission et elle foire tout !
Elle s'insulta, en se remémorant les paroles de Taiya qui ne l'aidait aucunement. Elle savait que certains démons avaient des pouvoirs sanguinaires mais de là à ne laisser aucune trace et à procéder le jour et la nuit également. Soudainement, la demoiselle se rappela de quelque chose qui l'avait échappé.
La mère, elle avait dit que son enfant avait un ami imaginaire nommé « Jack », une idée germa dans son esprit, un idée tordue, mais une idée. Misako se leva d'un bond surprenant Kanao.
« Kanao, ceci est un ordre. Va questionner les familles victimes de disparitions vers le côté Est je m'occuperais de ceux du côté Ouest. La mère avait parlé d'un ami imaginaire que son enfant avait, il s'appelle Jack. Demande-leur si leur enfant avait un ami imaginaire ou s'il connaissait un Jack. D'accord ?
- D'accord. Répondit sérieusement la demoiselle avant de courir vers l'Est. »
L'adolescente se dirigea vers les maisons Ouest, accélérant le pas en voyant le soleil se coucher. Misako et Kanao avaient questionné les familles et chacune d'entre elles avaient acquiesçaient à l'entente d'un ami imaginaire ou du nom « Jack ».
Alors que Misako et Kanao parlèrent de leur trouvailles et essayèrent de rassemblés les pièces du puzzles, une petite fille apparut dans leur champs de vision, elle rigolait et tournoyait les mains tendu comme si elle tenait quelque chose, soudainement elle se mit à chanter une cantine que ni Misako, ni Kanao n'avait entendu.
« All around the carnival town,
The clown chased the children,
The blood was shed, the soul bled & bled,
Pop ! Goes the weasel.
They searched & Looked at every bend,
But never could they find them,
That's the way the town here works,
Pop ! Goes the weasel. All around the Carnival town
, The clown was chasing after you
He's over your head & now you're dead,
Pop ! Goes the weasel ! »
Le rythme de la cantine était doux et enfantin, seulement les paroles elles sonnaient comme hideuse et lugubre.
Cette langue, ce n'était pas du japonais.
L'adolescente aux perles s'approcha de l'enfant qui s'arrêta de tournoyait le regard déçue avant de se tourner vers les deux jeunes pourfendeuses.
« Oui ? fit-elle, ses grands yeux vert braqué sur elles.
- Coucou toi, dis elle est jolie cette chanson. Sourit Misako. Tu pourrais nous dire de quoi elle parle ?
- Hmm... Je ne sais pas ce que ça veut dire. Articula l'enfant, en regardant à côté d'elle. Mais on me l'a apprise !
- Eeeh ? Et qui ça ? J'aimerais bien apprendre cette chanson aussi ! s'exclama Misako, en essayant de faire cracher le nom de la personne. Elle avait un mauvais pressentiment.
- Oh ! Il s'appelle Jack ! sourit la petite fille sans son rendre compte. »
Jack ?
Encore ce nom.
La jeune fille se crispa en entendant ce nom qui commençait à lui monter à la tête, elle vit du coin d'œil le visage de la petite fille se défigurer ce qui l'inquiéta davantage, alors qu'elle allait tendre sa main pour la calmer, l'enfant cria en reculant semblant effrayer. Kanao essaya de la retenir mais la peur de la petite fille monta en flèche, alors que le soleil avait totalement disparu et que la lune commençait à étendre sa splendeur, une grande ombre était derrière les pourfendeuses, ses habits noir et blanc, son air de cadavre et son maquillage bien trop sombre lui donnèrent un air terrifiant.
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Ia ora na !
Comment vous allez mes chasseurs de démons ?
J'espère que ce chapitre vous a plus je sors actuellement de mon syndrome de la page blanche en vous écrivant ceci.
Ce chapitre et le chapitre suivant risque de vous rappeler un personnage, puisque je me suis inspirer de lui pour créer ce démon: "Jack"
Petit clin d'oeil a ce super personnage !
Kahana
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