CHAPITRE 4 - SABRE DU SOLEIL
« Alors ? Alors ?! Il sera de quelle couleur ? Quelle couleur !? Bleu ? Vert ? Mauve ? Noir ?! Mon bébé sera de quelle couleur ? Aaah ! J'ai hâte ! J'ai hââââââte ! »
Kahana
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Assise sur la terrasse du pilier du soleil, les deux jeunes filles sirotèrent le thé concocté par la propriétaire de la maison, qui s'installa en face de son disciple et du forgeron qui s'essuya le visage – qui était tâché de cendre et de poussière – la jeune pourfendeuse observa de plus près le forgeronne s'étonna qu'elle ait le visage aussi jeune. Celle-ci, regardant et soupirant d'aise en buvant son breuvage qui lui semblait comme une boisson énergétique s'empressa de complimenter la plus âgée qui bomba le torse fière comme un paon.
« Bon bon bon, j'ai une mission avant tout ! s'exclama-t-elle, en passant ses mains derrière son dos cherchant quelque chose dans son sac de bambou qu'elle avait installé à sa droite. Voici, voilà le sabre de soleil de la nouvelle pourfendeuse Miwa Misako ! sourit la forgeronne. »
Le regard de Misako se mit à briller tel des étoiles en apercevant son sabre, celui-ci bien que dans son fourreau était d'une beauté saisissante d'un bel éclat noir et bordeaux, la garde était d'une finesse et d'une féminité abordant des arabesques élégante d'un beau métal de jais aux reflets argentés. Prenant son arme, son compagnon de mission, la jeune fille sentit son cœur ratait plusieurs fois des battements, tellement elle était émue de voir une si belle arme.
Pendant ce temps qui semblait s'être arrêté pour la jeune pourfendeuse, son maître la regardait avec une fierté débordante qui échappa aux deux jeunes filles qui étaient à ses côtés. Un doux sourire orna ses lèvres et une image apparut dans son esprit, une silhouette qu'elle voyait souvent dans ses rêves, un homme aux long cheveux sombre souriant, semblant apaisé, une longue marque rouge décorer son front et des boucles d'oreilles en forme de carte bougeant comme si une brise passé.
Ce sourire réchauffa son cœur bien débordant de lumière, et elle lança d'un ton plus que joyeux :
« Qu'est-ce que tu attends ? fit soudainement Taiya, assise en tailleur, courbé la main sous le menton. Dégaine-le. Dit-elle dans un rire. »
Misako fixa une seconde fois son arme dans une profonde réflexion, des images de son passé refirent soudainement surface, des cris, du sang, des pleurs et le bruit sec d'une lame. Fermant ses yeux en soufflant, la jeune fille dégaina son arme sortant une longue lame particulièrement fine comme une aiguille, la brune retient son souffle en admirant pour la énième fois son sabre, sous l'excitation de la forgeronne qui sautillait littéralement d'impatience en attendant le changement de couleur.
« Alors ? Alors ?! Il sera de quelle couleur ? Quelle couleur !? Bleu ? Vert ? Mauve ? Noir ?! Mon bébé sera de quelle couleur ? Aaah ! J'ai hâte ! J'ai hââââââte ! »
Une seconde passa, suivit d'une deuxième et d'une troisième laissant les regards brillant d'impatience complètement collé au sabre qui vibra, changeant petit à petit de couleur. La lame qui était argenté au début, se teint d'une couleur sombre se rapprochant du violet mais aussi avec une teinte de rouge pourpre qui déstabilisèrent les spectatrices qui hoquetèrent face à cette nouvelle couleur des plus étrange. Misako était subjuguée, la bouche entrouverte, glissant son regard sur sa lame, se levant soudainement arrêtant les cris de la forgeronne qui s'époumonait en hurlant : « C'est du violet et du rouge mélanger ! Une nouvelle couleur ! MON sabre à aborder une NOUVELLE couleur ! MON BEBE ! COMMENT JE VAIS ME LA PETER EN RENTRANT ! KSKSKSKSKS ! » Taiya la suivit en levant les yeux au ciel, secouant sa tête, faisant bouger sa longue et épaisse crinière blonde.
La jeune fille s'approcha du terrain d'entraînement, plaçant son fourreau contre sa ceinture blanche, se stoppant dans son geste, la main gauche au-dessus de la poigne de son sabre, ses genoux plier, la brune dégaina et trancha l'air d'un mouvement gracieux et rapide, la lame bien que fine trancha net le mannequin en bois qui était en face d'elle et tomba dans un bruit sec. Relevant sa lame, celle-ci se courba si rapidement, si discrètement que personne ne l'aperçut à par Misako qui se retourna pour questionner la forgeronne pour le choix de l'arme, mais celle au haori jaune fut plus rapide :
« Pourquoi ce choix ? la coupa-t-elle, en posant ses mains sur ses hanches, un sourire étirer ses lèvres. »
Misako hocha la tête, tandis que Taiya s'était adossé sur une des nombreuses poutres vernis de son domaine les bras croisés. La forgeronne s'approcha en pointant le sabre en clamant :
« En faite, c'est Taiya qui m'a demandé de créer ce genre de lame.
- Vraiment ? s'étonna la pourfendeuse, se tournant vers celle masquée qui ne bougea pas d'un poil.
- Exactement. Acquiesce-t-elle, hochant la tête. J'ai remarquais que ta rapidité et ton endurance s'affaiblissaient avec un lame normale, que tes mouvements étaient moins précis et que tu penchais trop du côté où tu empoignais ton katana. Alors, j'ai demandé à Kahana ici présente, de te créer un tout nouveau modèle de sabre.
- Et comme je suis la meilleure dans le domaine de nouveauté, j'ai accepté à la seconde ! Héhéhé ! s'écria, la forgeronne sautillant sur place, comme une enfant.
- Tu es surtout la meilleure en étrangéité plutôt. Répliqua le pilier, un riant. En parlant de ça, où est encore passé ton masque ? Oublis ? Encore ?
- Nah ! J'ai récemment découvert une nouvelle passion que le forgeage d'arme ! J'ai trouvé un ouvrage très ancien dans la bibliothèque rustique de notre village, il relatait de l'ère Edo. Vous voyez ? Au temps des samouraïs et tout ça ! Ils n'avaient pas seulement des sabres de première qualité, la plupart des forgerons de ce siècle fabriquer des armes autres que des sabres, genre de shurikens, des kunais et d'autres armes super vieilles ! J'ai essayé alors de fusionner leurs recherches avec celle de cette époque ! Le pistolet par exemple, en utilise la roche du mont Yoko, la transformant en poudre pour quand l'utilisateur enclenche le mécanisme, une étincelle s'allume et la balle sort ! Alors, j'ai commencé à créer une arme avec le même mécanisme que le pistolet mais en plus grand ! Et lançant des kunais ! déclara la jeune forgeronne, les yeux brillant.
- Wow, lâcha Misako, les yeux scotchés sur Kahana.
- En gros, pour le : « où est passé mon masque ? » c'est très simple ! J'ai raté mon expérience, je pense que j'ai trop mis de poudre de soleil dans la machine et elle à exploser, sauf que j'ai placé un kunais dans le mécanisme et il m'a foncé dessus. Continua-t-elle, en baisant le ton de sa voix.
- Kahana... articula sombrement le pilier.
- Et c'est aller sur ma tête, mais comme j'avais mon masque ça m'a protégé. Sauf qu'il est cassé là. Heh...
- T'es pas possible ! souffla le pilier, exaspérer.
- C'était pour la science ! se défendit-elle, en levant les bras en l'air.
- Science que dalle ! »
Les deux amies s'arrêtèrent de se disputer en entendant un rire mélodieux, les faisant tourner leurs têtes en même temps vers Misako que riait les yeux fermés, sa mine pâle rayonnait à la lumière du soleil et Taiya se sentit soulager en entendant ce rire qu'elle avait l'habitude d'entendre que lorsqu'elles étaient que toutes les deux. Kahana, elle, regardait la jeune pourfendeuse un sourire plaqué sur son visage mate, elle et Taiya étaient de vieille connaissance, puisque la jeune femme passait une grande partie de son temps à arpentait les rues du village des forgerons, elle était considérer par les forgerons comme un membre de leur famille. Alors, la forgeronne savait une partie de l'histoire de la protégée de Taiya.
« Si tu veux tout savoir, Miwa-chan. Commença-t-elle, en s'approchant. Ce modèle de lame est un tout nouveau modèle, il avait était expérimenter mais à chaque fois, soit la lame était trop fine, soit pas assez solide. Mais celle-là, après des semaines voir des mois de recherche, j'ai enfin trouvé le bon équilibre pour cette lame ! J'ai rajouté un élément mou et tangible comme de la pâte – je crois que ça s'appelle du caoutchouc – et l'ai fusionné avec le métal, le rendant comme ça. Dit-elle, en touchant la lame. J'ai récemment remarqué que le choc entre une barre bien solide et entre une barre légèrement caoutchouteuse, c'était celle en caoutchouc que faisait le plus mal. Ça rajoute un effet de fouettement, et bordel que ça fait mal !
- Un effet de fouettement ? répéta Misako, ne comprenant pas vraiment les paroles de la brune.
- Hummm, oui ! Pour faire plus simple, euh...
- Ça apporte un plus dans le mouvement de la lame, c'est ça ? intervient l'aînée.
- Oui ! Je pense ! Oui ! Oui ! s'exclama la forgeronne.
- Je pense avoir saisit l'important. Commença Misako en souriant à la brune. Merci beaucoup, Kahana-chan.
- Héhé tout le plaisir est pour moi, Miwa-chan ! lui répondit la brune avec entrain, en lui faisant un clin d'œil. Prend bien soin de mon bébé !
- J'y compterais. Lui sourit la pourfendeuse, sincère. »
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Plusieurs jours passèrent, plusieurs jours où Misako ne reçut aucune mission au plus grand étonnement de son aînée qui avait lancé une fois le visage découvert : « Moi, à peine j'avais reçus mon sabre que j'ai reçue une mission ! »La jeune fille avait alors penché la tête, étonnée elle aussi. Mais continua ses entraînements avec son maître, poussant sans cesse ses compétences à leur sommets, maintenant elle contrôler parfaitement le souffle permanent sans avoir un mal de tête et des frissons désagréable le long de la colonne.
Alors qu'elle aidait dans les tâches ménagères, ramassant les longs draps blanc sur le fil à linge, son corbeau qu'elle dorloter depuis des jours, apparut dans un croassement de bonjour avant de parler sous le regard interrogateur de son pourfendeur :
« Mission ! Mission ! Miwa Misako, sortez de la contrée de Koena, vous trouverez vers le nord-ouest un village où d'étrange disparitions sur des enfants s'enchaînent dans la pénombre, un pourfendeur vous accompagnera.
- Qu'est-ce qu'il se passe Misako-nee-chan ? entendit la brune, elle baissa son regard et plantant ses iris dans celle de l'enfant qui l'aidait.
- J'ai ma première mission, lui sourit la jeune fille en lui caressant la tête, rangeant les linges dans le grand panier par terre. Je dois y aller.
- Faîtes attention ! s'enquit l'enfant, ayant entendu les dires du corbeau qui répétait la direction de sa mission.
- Promis. Fit-elle dans un regard doux. »
La jeune pourfendeuse s'en alla, suivant les indications de son corbeau, sortant du domaine du pilier du soleil, une silhouette étrangement familière lui apparut, des papillons tournés autour de cette silhouette fine et élancé.
« Kanao ? »
L'interpelée se retourna vers la brune en lui adressant un sourire sans montrer ses dents, elle se retourna et continua sa route suivit de près par Misako, qui, fixé la pourfendeuse. Elle allait donc faire équipe avec la muette. Cela va être dur de coopérer.
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Ia ora na !
Ma petite Misako a enfin son sabre du soleil ! ^^ Alors, son sabre est en faite, un genre d'épée pour l'escrime ! Une rapière voilà ! Je me souviens !
J'espère que ce chapitre vous a plut, laissez-moi des commentaires et votez si vous avez aimé ^^
Ah oui, petite pub pour ceux qui veulent, j'ai un livre en cours sur Assassination classroom pour les intéresser !
Bisous mes petits Pockys !
Kahana
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