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Chapitre 24⭐

- Et si, par hasard, nous n'avions rien pour vous payer, mais je dis ça comme ça !

- Et bien, dans ce cas, la maison offre la première destination.

- Et, vos...mascottes peuvent aller jusqu'où ?

- Qu'importe la destination, je vous dis : Nous y serons !

- Laissez-nous y réfléchir.

Je me tourne vers les trois autres.

- Pourquoi ne pas sauter sur l'occasion ? Après tout, la première destination est gratuite.

Je rigole. Rudy m'a fait rire tout à l'heure. Ça fait longtemps que quelqu'un ne m'avait autant amusée. Dans sa manière de faire, dans sa manière de parler, je ne sais pas, il est drôle.

- Qui n'a jamais rêvé de monter un insecte ?! Allons-y !

- Vous avez pris une décision ? Ce n'est pas que je suis attendu, mais plusieurs de mes clients fidèles s'impatientent derrière vous.

Je me retourne.

- Je ne vois personne.

- Hum, où allez-vous ?

- Euh...

Comment lui expliquer ? Je lui tends le parchemin et lui parle du portail.

- Oh, je vois !

Il prit peur. Enfin, qu'est-ce qui se passe ?

- Si vous partez maintenant, vous y serez ce soir.

- Avez-vous une carte sur vous ?

- Pourquoi ? Les insectes vous conduiroint sans nulle besoin d'indication.

- Il sont télépathes ?

- Non, je leur donjne juste le trahjet et l'insère dans leur tube digestif.

Je grimace. Nous n'étions pas dans un bloc opératoire tout de même !

J'enfourche une coccinelle à deux mains. J'attrape les rênes et. En tout, deux coccinelles, un papillon et une libellule nous accompagnaient. Je m'envole pour la première fois dans les airs.

Si je n'étais pas à l'aise aux côtés d'un insecte géant, je me contentais de regarder le paysage et de prendre les rênes une à deux fois de temps en temps. J'en profite pour réfléchir tranquillement.

Je vois des nuages. Je vois des plaines rases et des montagnes de glaces. Je vois une jungle et des pleins déserts. Je vois des étendues d'eau. La bête bourdonnait et se tournait de temps à autre, pour regarder derrière elle. Je me couchais contre son abdomen et ferme les yeux. Mes pieds pendaient dans le vide, je n'y faisais pas attention. Une première à tout, comme dirait mon oncle. Cath chevauchait un papillon, Marie une abeille, Estéban, une mouche, et Sherlock, un moustique, avec siège enfant.

-Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? J'ai bien dit à cet ignoble personnage que j'avais environ la quarantaine d'années. Est-ce qu'il m'a écouté ? Non. Personne ne m'écoute ici. Mais enfin, c'est mieux que d'aboyer pour faire plaisir à des égoïstes.

-Il faut dire, que tu n'es pas très grand en taille non plus. On dirait un chien saucisse. Tu n'aurais pas mangé quelques réserves de trop ces temps-ci ?

-Mon poids ne te regarde pas. Et en plus, je suis un fox terrier, madame.

Je glousse et m'empare d'un fou rire. Il se recroqueville sur lui-même et je me retourne de nouveau vers mes congénères.

-Marie ? Alors, et ta peur folle des abeilles ?

-Tu penses...je les vénère à présent. Qu'est-ce qu'elle est douce. Un parfait oreiller.

-Tu n'imagines quand même pas en faire un oreiller pour ta chambre.

-Oh non, je la préfère vivante. Quoique dans ma véranda...

Je lève les yeux au ciel.

Quelques frayeurs, des joies et une heure plus tard, nous arrivons. Le portail n'est pas là. Il n'y a personne. Que faisait-il ? Nous sommes arrivés, il devrait y avoir de l'agitation, il devrait y avoir notre correspondant en face de nous. Nous descendons de notre monture.

- Il y a quelqu'un ?

Aucune réponse. Je recommence à crier de nouveau. Personne. Marie touche et palpe la surface de la grotte, à la recherche d'un quelqueconque mécanisme. Rien. Rien jusqu'à que je découvre une porte noire cendre. L'intérieur était faiblement éclairé. Je force la porte, nous entrons et descendons un escalier en colimaçon. Nous entendons une voix, celle d'un homme.

- Bientôt, j'arriverai à mes fins, avait-il dit. Il n'y en a plus pour longtemps.

La lueur d'un feu éclairait son visage à peine ridé. Il ressemblait étrangement à quelqu'un qui nous étaient familier. Il était penché au-dessus d'un vieux chaudron gris sombre et y mijotais un breuvage. Nous nous cachions bien mais il nous entendit. Je respirais à peine et tremblait de tous mes membres. Ami ou ennemi ? On ne savait pas.

- Je vous ai vu, pas la peine de se cacher.

Aïe. Nous sortons et avançons prudemment. Que pouvait-il nous faire ?

- Nous sommes...

- Je sais qui vous êtes. Ne me prenez pas pour un imbécile.

- Vous...vous êtes celui qui a écrit ce parchemin ?

Je lui tends l'objet en question.

- Ça se pourrait bien, n'est-ce pas Cath ? Et toi, tu dois être Marie, sa sœur.

Il nous connaissait donc.

- Où sont-ils ?

- De qui ?

- Regardez la liste, vous comprendrez. J'espère que vous les avez tous. Il me les faut absolument.

- Oui, oui, tenez.

Cath tendit son sac rempli de multiples ingrédients. Tout le travail que nous avions fourni durant des semaines entières n'aboutissait qu'à ça ? Un simple retour d'une être magique ayant besoin d'ingrédient pour l'une de ses nombreuses potions ?

Il pioche un par un les morceaux d'une aventure qui aurait coûté la vie à un ami, de nombreuses blessures, le chaos, l'échec et la découverte d'un monde si différent du nôtre. Je distinguais l'éclair de larmes dans sa boîte en fer, la poussière d'arc en ciel, la corne de licorne, la potion de désir, le sang de cerf tortue, les poils du sphinx des mers, les griffes du Bodrador. C'est la fin de ces péripéties.

Il ricane. Nous désespérons. Il plonge tous ces objets dans la marmite et touille avec impatience. Je pleure.

- Que voulez-vous en faire ?

- Depuis le temps que j'attends ce moment ! Tous ces portails que je vais pouvoir créer.

- C'est vous Gaspard ?

- Bien vu, comment le savez-vous ? Laissez-moi deviner ! Mon frère, vous le connaissez.

Nous hochons la tête. Je comprends tout. La potion bouillait d'impatience d'être utilisée. Il fut soudain pris de court et tombait à genou. Une ombre se dressait au-dessus de Gaspard et surplombais la salle entière.

-Père ! Oh, père ! Comme je suis heureux de vous rencontrer.

-Mon fils, que se passe-t-il ?

-Je voulais justement t'en parler.

-Tu t'apprête à faire une immense bêtise, mon garçon, pose cette fiole.

-Faux. Je ne fais qu'améliorer les choses. Qu'as-tu accompli depuis la remise de ton diplôme de fin d'années. Rien. Vous et mon frère n'avait aucune ambition.

- Justement, tu ne me donnes pas le choix. Ton frère pourra te résonner.

De sa voix large et puissante, il disparut dans un panache de fumée et d'éclats de lumière. A sa place, Alaric se tenait devant nous. Ses perruches l'avaient accompagné et virevoltaient en silence.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'avais demandé de ne pas revenir ! Retourne d'où tu viens ?

- Je me pose la même question. Tu ne me donneras pas d'ordre, je suis l'ainé.

Gaspard lève les yeux au ciel. Il ne répond pas. Nous ne bougeons pas mais assistons à la scène.

- Oui, effectivement. Maintenant, laisse-moi innover tranquillement.

- Non ! Rappelle-toi, ces années, où tu me disais : « Je ne sèmerai que le bien et utiliserai mes dons de la bonne façon. » Qu'est ce qui se passe ?

- A cette époque, je ne savais pas ce que je disais.

- Et bien, soit, mais que compte tu faire que je comprenne mieux ta démarche ? Oui, une fois ton rêve accompli ? Sans diplôme ni formations, tu seras contraint de faire une retraite anticipée ou comme le dirais un humain, tu deviendrais chômeur.

- Créer de nouveau portails. Pourquoi nous cacher quand nous pouvons nous allier avec les humains pour nous défendre. Alaric, un portail ne me suffit pas. J'ai essayé de répandre des légendes et des rumeurs dans les populations humaines. C'est ma femme qui a fait le boulot. « La tombe de Merlin », « la magie », « les gnomes », « les punitions ». Tout ça, ce plan, devait fonctionner. Les gens découvrent par hasard ce portail entrent et nous rencontrent. Ces enfants sont la preuve vivante de ce que j'avance.

- Et aujourd'hui, où est ta femme ?

Gaspard ne répond pas. Il baisse la tête. Oui, où est sa femme à présent ? Morte ? Ralliée parmi les humains ?

- Arrête, ton plan ne peut pas fonctionner. Viens avec moi.

- Non, je reste ici, il faut que j'essaye. Et pour ça, j'avais besoin d'ingrédient rares et difficiles à trouver. J'ai vu ces enfants et ai tout visualiser dans ma tête. Ils me serviront comme esclaves, disons. Un peu de chantage et le tour est joué. Ils ne pouvaient plus rentrer, j'ai profité de l'occasion.

- Te rends-tu compte le risque qu'ils ont pris, à cause de toi ? Ce sont des enfants ! Enfin, réfléchis ! Laisse-les repartir. Tu sais mieux que personne la douleur que tu leur inflige en leur privant de leurs proches.

- Oui, je pourrais, mais le jeu n'en vaudrait pas la chandelle ? N'est-ce pas ?

- Quel jeu ? Il n'y a que toi pour t'amuser dans un moment pareil.

Gaspard était à présent en train de faire couler le liquide dans des fioles prêtes à l'usage.

- Et toi, s'empresse de rajouter Gaspard, où en es-tu dans ta vie ?

- Oh, tu connais l'histoire. Je suis l'une des protecteurs de la forêt de notre enfance. J'ai une cabane assez agréable, là-bas.

- Pathétique ! N'as-tu pas des projets ?

- J'ai vite compris les dégâts que je causerais.

- Et alors ? Nous n'avons qu'une vie. Profite et fais ce qu'il te plaît avant qu'il ne soit trop tard.

- Si tout le monde agissait comme toi, notre monde aurait déjà disparu depuis longtemps. Maintenant, libère ces enfants et reconduis-les chez eux.

- Je connais la rengaine. Tu es le bon et je suis le mauvais fils.

Il tourne la tête et se remet à l'œuvre.

- Tu t'entêtes ? Une fois de plus ?

- J'ai bientôt fini, et lorsque le liquide aura disparu, nos mondes ne feront qu'un.

- Connais-tu la punition que l'on inflige à ceux qui ne respectent plus les règles ?

- Non, laquelle ?

- Gaspard, tu es mon frère, je ne voudrai pas te faire du mal.

- C'est prêt !

Il fronce les sourcils et se penche à son cou. Le magicien fixait éperdument cette épingle qu'on avait planté au cœur de l'incorruptible.

- Te souviens-tu de notre mère, Gaspard ?

- Non, toi seul aurait pu la connaître

- C'était une mère au cœur en pur. Elle aurait fait n'importe quoi pour notre bonheur. Quand nous avions atteint l'âge de huit ans, je me souviens être tombé gravement malade. Notre magie n'avait pas encore atteint sa maturité, elle seule pouvait cependant nous sauver. Pendant des jours, elle veilla sur nous et nous protégea des jaloux. Mais la maladie t'emporta et il ne restait pas grand-chose de notre existence. Elle n'eut qu'une solution. Cette épingle qui te perce le cou, stabilise cette magie en toi et te permets rester envie. Regarde, j'ai la même.

- Et elle est morte ! Si c'est ce que nous appelons une mère.

- Elle s'est contaminée nous soignant. Ne comprendras donc tu jamais ?

- Pathétique. Une de tes histoire à l'eau de rose.

- Ce n'est pas une histoire à l'eau de rose, mon frère, c'est ce qu'on appelle la vie.

Le chat tournait autour de la souris. Soudain, Alaric s'élance. Il agrippait l'épingle en question et l'arrache non sans blesser son complice de toujours. Il poussa un cri de douleur à en déchirer une âme. Il devenait vulnérable, ses pouvoirs faiblissaient de secondes en seconde et sa magie s'estompait.

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