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Chapitre 17⭐

« -Ce soir nous irons à la pêche au congre !

La marée était propice et le temps s'améliorait de jour en jour. Nous sommes en avril. Il fait beau. J'enfiles une paire de basket et rejoins Oncle Henri sur la digue. J'avais attaché mes cheveux, le vent soufflait sur les nuages qui s'étendaient à perte de vue.

- Anne, prends les cannes et les lignes ?

- Lesquelles ?

- La rouge et la verte.

- Et les appâts ?

- C'est moi qui les aie.

Je m'assieds sur le rebord en pierres et regarde Oncle Henri, de ses mains agiles, extirpe la ligne et la poser au bout de la canne ; Puis, c'est à moi de jouer. Je lance et attends. Le poisson pourrait mordre d'une seconde à l'autre. Pendant ce temps, Oncle Henri avait déjà préparé la sienne, qui servirai, au cas—où un poulpe se pointerait.

- Une touche !

Il se précipite sur moi. Je panique un peu mais attends en silence que le poisson morde. Puis, Oncle Henri s'approprie la canne, relève la ligne et, au bout, un poisson. Il était long, il était gros, il avait de belles dents.

- C'est bien un congre ! Bravo.

Je le vide. J'avais les mains qui sentaient le poisson, et du sang séché un peu partout, particulièrement sur les ongles. »

Je suis plutôt du genre à me réveiller tôt, de travailler dur et de soumettre la même chose à mes coéquipiers. En classe, tout le monde doit parfois subir mon dynamisme. Vers sept heures du matin, nous étions levés, quasiment tous habillés et prêts à partir. Le moment le plus important du matin, c'est le petit déjeuner mais cette fois—ci, on grignotera en chemin. Il ne manquait plus que Cath, jamais dans les temps.

-Bon, la grotte est par là.

Il nous formula un plan et donna quelque indications pour la suite. « Ne pas se séparer », « rester sur ces gardes », « faire le point de notre matériel ». Les consignes clichés d'un plan pour tous s'unir et s'entraider. Dans notre cas, ce n'était pas exactement ça. On s'appréciait énormément, mais parfois, nous nous obligions à prendre des distances, pour une amitié plus solide.

-Allons—y.

Este a toujours été excellent en géographie, il s'oriente facilement avec une carte. Pas besoin de préciser que nous comptions sur lui depuis le début pour nous orienter vers le bon chemin. C'est vraiment quelqu'un de bien.

A l'entrée de la grotte, nous constatons surtout une faible luminosité. Les hommes de Cro—Magnon en avaient de meilleurs pour leurs œuvres d'arts.

Des algues crasseuses envahissent les pierres de la caverne. Des murènes peuvent se cacher ici, et nous avons une vue limitée à l'intérieur.

Si par hasard nos torches cédaient a la pression de l'eau, notre mission se compliquerait considérablement. Nous mettrions plus de temps que prévu et le monstre se serait déjà carapaté. Mais pour le moment, Marie est aux aguets, prête à crier si le monstre s'en prend à nous. Une tâche compliquée, c'est vrai, mais c'est elle qui voit le mieux. Nous changeons nos chaussures contre celles de plongée contre celles en cuir et nous mettons en position. Elle était le cerveau, nous étions ses bras et ses jambes.

Si nous ne venions que de commencer, Sherlock grognait. Il avait senti la chose qui rodait autour de nous. Et puis, il se coucha, il tremblait. De quoi avait—il peur ?

- Sherlock, va voir ce qu'il y a au fond.

- Non, je le vois. Il est...Marie derrière toi ?

- Quoi ?

Elle se redressait et s'agitait en faisant un tour sur elle—même.

- Je sens...une présence. Il attend, il est là, à mes pieds. Mais il ne bouge pas.

- Il simule ! Fais attention Marie et sors d'ici. Viens près de moi !

Quant à Sherlock, il avait fui et s'était retiré, d'un pas nonchalant. Ses aboiements résonnaient depuis le cœur de la falaise. Quant à moi, je tournais en rond, les yeux plissés vers le sable.

-Marie, tu vois quelque chose ? Je serai ravie de quitter cet endroit ! Demande Cath, pressée de partir.

-Non, toujours rien depuis la première.

-Concentre—toi ! Tu connais le plan !

Personne ne comprenait où se trouvaient ce petit monstre. Même si à part Marie, aucun de nous ne pouvait le voir, nous nous sommes mis à chercher. Un simple mouvement ou petit cri nous aurait été précieux. Tous se regardait. Je creuse, étale la poussière et frappe les murs. Il y avait de la résonnance.

-Attendez, je vois une ombre qui se déplace, je crois que c'est lui ! Hurle Marie.

-La même chose que la première fois ?

-Non, je ne vois plus rien maintenant. Il se déplace dans le sable.

-Tu veux dire, sous le sable ?

-Exactement. Il se déplace à une vitesse incroyable. C'est une sorte de boule de poils bleu foncé qui vire au clair avec des piques gris, et des pattes du même type.

-Où est—il ? Vite Marie, où est—il qu'on l'attrape, s'écrie Este, ravi de la nouvelle.

-Euh un peu plus à droite, c'est ça à côté d'Anne.

Grâce aux indications de Marie, je me suis retrouvé par terre, écroulées par les bousculades et le poids de mes camarades.

-Mais non, mais quels idiots j'ai à côté de moi, il s'est échappé, il s'est déplacé à côté d'Este !

Même histoire pour Este.

Un peu à droite...non plus loin...il s'est échappé...à gauche. Voilà ce que nous avons dû endurer pendant des heures et des heures. Un moment, il se jette sur nous, un autre il court à toute vitesse, et parfois même il se cache. Quand nous avons fait enfin une pause, il était 10h04. Rien à faire il ne ralentit pas. On a beau essayer de le bloquer, de l'attraper, rien ne peut l'arrêter. Soudain, Este, toujours en train de réfléchir, a une idée :

-Et si nous utilisions le filet que nous a donné Sam en cas d'urgence. Il lui dit beaucoup de bien. Il dit que les mailles sont capables de s'adapter automatiquement aux rebords d'une paroi, sans laisser de la poussière passer. Tentons le coup ! nous n'avons rien à perdre mais sûrement beaucoup à gagner.

-Oui, j'approuve cette idée, mais le filet, sera—t—il assez volumineux pour remplir toute la grotte ? Un si petit monstre ne doit avoir même pas un millimètre d'espace, c'est un milli—monstre je vous rappelle.

-Oui ne t'inquiète pas, il est même plus grand que ce qui nous est nécessaire.

-Bon, alors si tout va bien, je suis pour, approuve Cath.

-Moi aussi, je réponds.

-Super alors !!

Habituellement, ce projet du filet serait voué à l'échec puisque le filet ne peut pas couvrir, entièrement la surface, au macro—millimètre près.

Il n'avait pas compris à quoi il se confrontait. A vue d'œil, on le voyait qui rigolait dans les coins d'une grotte abandonnée et laissée en ruines. Nous avons tellement serré et coincé le filet que même un microbe ne pourrait y passer. Les bords se plaçait sans besoin d'une main habile pour les diriger. Tout est de notre côté. Le monstre n'a eu le temps de s'apercevoir du changement. Il tombe complètement dans le piège. Il ricane et se rend compte de sa situation. Il griffe et mord les bord plastifiés de la boîte. Rien ne pourra nous arrêter

Les poils ne pourront se défaire de son propriétaire s'il n'y met pas du sien. Dans cette minuscule prison, il ne pourrait respirer tranquillement.. Cela fait, nous le laisserons repartir, après avoir compté trois poils au fond de sa prison. Cela n'a eu vraiment rien de très compliqué. Un peu de patience et c'est bon !!! Les poils mis dans le sac et le monstre libéré, nous sommes repartis en direction de la sortie. Mais ce qui devait arriver, arriva ! Une grosse pierre tombe de la grotte et s'écrasa par terre. le bras de Estéban se trouva par hasard dans sa trajectoire et se brisa par terre La grotte s'écroule sur Este. On n'entend plus rien. Mon cœur bat la chamade. J'espère qu'il va bien. Je crains le pire ; Il ne dit plus rien ne bouge plus. On ne le voit plus.

- Este, tu nous entends ?

Aucune réponse. Je réessaie. On entend des gémissements.

- On court cherche de l'aide.

- Non, on serait repéré.

Trop tard, Marie est déjà partie avec Cath. Je reste auprès de lui.

- Comment te sens—tu ?

- Mal au bras, mal à la tête.

Je serre les dents.

- Tu saignes ?

- Je ne vois rien, il fait trop sombre.

Je le rassure. Je ne dois pas m'affoler. Je reste calme. Je m'assieds contre les parois. Je respire de plus en plus mal, on a besoin de bouteilles de rechanges.

- Este, où en es—tu dans ton air ?

- Je respire mal mais ça va.

Marie revient avec les secours. Tout une brigade. Les gens font une chaîne et dégagent les pierres une par une. Sam nous rejoint aussi vite qu'il le put. Ils étaient tous en scaphandre. Je les laisse faire et laisse le passage.

Je regarde la scène. Ils arrivent avec des outils, certains avec des leviers, d'autres avec des espèces de brouettes. Ils seront bientôt sortis d'affaire. Je le vois. Il est allongé. Il ne bouge plus mais est toujours conscient. Sa jambe a reçu un coup. Son poignet aussi. Ils le conduiront dans un bâtiment où on le soignera. Avant de faire quoique ce soit, je respire un grand coup et remet mes esprits au clair. Ils avaient l'air si sûr et si sérieux quand ils sont arrivés. Pierre par pierre, ils dégagèrent une entrée suffisamment grande pour laisser un humain passer. Là, ils le récupèrent et l'emmènent par engin sous—marin au sein d'un immense bâtiment. Il empestait le poisson et l'eau de mer mais je les suivis. Puis, ils me firent attendre quelques minutes, afin de lui trouver une chambre et des « médecins » pour s'occuper de lui. Je l'entendais gémir et crier. Et puis, une de ces créatures et s'approche de moi. Il sourit et me fait signe d'entrer.

Este était installé sur une couchette et attendait.

Moi qui aie horreur des hôpitaux, j'ai eu ma dose. On lui fit une attelle pour son poignet et on lui fit une plâtre en algue vertes. Avec leurs masques un air aussi sérieux que si on lui trouvait une maladie grave.

- Tout va bien se passer.

- Oui, aïe. Ils font super mal.

- Laisses—les, ils savent ce qu'ils font.

Après quelques heures d'analyse, nous sortons. Este marchait difficilement, on appellerait ça boiter, mais le plâtre avait fait effet en si peu de temps ! Il marche difficilement mais tiens bon. Sam arrive.

- Je m'en veux de vous avoir laissé partir.

- Non, il ne faut pas, ça se serait passé de la même manière si vous n'aviez pas été là.

- Tout va bien ? ça va mieux ?

- Toujours mal à la tête, mais ça va. En attendant, je vais vous ralentir.

- Non, on fera notre possible. On doit repartir, mais il faut qu'on soit sûr que tu guérisses en positionnant ton bras correctement ! Je déclare.

- En tout cas, pas de combat où je ne sais quoi dans cet état. De toute façon, il ne nous reste qu'un seul ingrédient et peut être le plus important, celui des griffes du Borador !!! s'écrie Marie.

- Oui tout à fait d'accord, réponds Cath.

Nous avons vite fait de saluer Sam et de reprendre la route. Le soleil se couchait, nous n'aurions pas beaucoup de temps pour rejoindre le bord du lac.

-Merci beaucoup Sam, remercie Marie

-Oui merci, réponds Este. Nous rejoignons une route.

Nous avions peut—être achevé cette mission, il en restait tout de même une.

Nous quittons cette immense océan et laissons derrière nous un accident pour aller de l'avant. Je trainais des pieds. Nous en avions plus que marre de marcher en continu sur des dizaines de kilomètres.

Le terrain se faisait régulier et la température commence à descendre. Une tempête se préparait. Nous ne nous retrouvions plus dans le décor. Tout n'était que brume ou tache. Nous ne savions plus où nous étions. Quelque part, c'est certain, mais où ? Nous ne devrions pas être trop loin de la grotte mobile. Il pleut et nous ne savions plus où aller. Je me rue vers la crevasse la plus proche. Nous nous réfugions en attendant que la pluie s'arrête. La nuit tombe à présent et nous n'avons rien pour nous protéger du froid.

- Es—tu sûr que c'est bien la bonne direction ? Je demande.

- Oui je crois !

La tempête de neige affaiblissait notre voix. Je ne le voyais plus, ou presque.

- Permets—moi d'en douter.

- Fie—toi à moi de temps en temps. Enfin, bon, tiens. Dit—il en me donnant la carte.

- Je ne comprends pas, nous devrions être sur la voie opposée.

Il fronce les sourcils. On voit bien qu'il n'aime pas être pris à défaut.

- C'est impossible, on a bien tourné, n'est—ce pas ? Nous devrions arriver d'ici et reprendre cette route.

- Si tu le dis.

Il hoche la tête. Nous marchons péniblement dans les nappes enneigés du sol givré et profond. Il n'y a pas de temps à perdre. On ne peut voyager de nuit dans ces circonstances et le soleil commence déjà à descendre. Pourtant, rester sur place, c'est nous amenée à notre perte. Il faut continuer. Je fais l'appel.

- Estéban ?

- Présent.

- Cath ?

- Mmh.

Je tends l'oreille. Que signifie ce faible bruit.

- Cath, ça va ?

- Oui, oui.

- Marie ? Tu m'entends ?

- Difficilement mais oui.

Chacun de son côté progressait dans la traversée. Le silence était des plus complet. Un courant glacé me traverse le corps. Je frissonne. Il faut dire que nous ne sommes plus très couverts pour les intempéries.

« Papa, je ne vais pas y arriver ! Non, je ne peux pas !

- Si ma chérie, aie confiance en toi. »

Il faut rester forte et montrer l'exemple. J'avance la tête haute, les mains devant moi et me protège des arrivées de neige sur le visage. J'entends le vent siffler, je ressens ma peau frissonner, je vois un épais brouillard à l'horizon, plus rien.

- Estéban ? Alors ?

Il ne répond pas tout de suite. Je crie plus fort pour être entendu.

- Estéban ?

- Je ne sais pas. Arrêtez—vous un instant.

Nous nous arrêtons et formons un cercle, tous les bras croisés. Mes doigts ne répondent plus, je ne sens plus mes pieds engourdis, ma peau est sur le point de se déchirer.

- Je ne sais plus où nous sommes.

- C'est donc ça ! Nous sommes bel et bien perdus au milieu de nulle part.

- Sois plus gentille Anne.

- Oui, ce n'est tout de même pas sa faute ! Si ? S'exclame Cath.

Je ne réponds plus. Ils se sont retournés contre moi. Je n'ai rien fait. La situation est bien assez compliquée. Pendant ce temps, Estéban fixe des yeux la carte et la compare à ce qui nous entoure.

- Je vous avoue que la carte n'indique pas cet endroit.

- Mais si, bien sûr que si !

- Peut—être que non, murmure Cath.

- Y a—t—il quelque chose que nous devrions savoir, Cath ?

- C'est Neven qui me l'avait expliqué.

- Quoi ? Tu veux dire avant...

La mort faisait de nouveau son apparition dans les sujets de discussion. Nous en avions oublié l'essentiel et ne sommes pas passé à autre chose.

Il baisse la tête respectueusement.

-Oui.

-Alors explique nous.

- Depuis très longtemps, les populations de ces mondes parallèles possédaient différentes terres, amenées à devenir fertiles et productives pour les peuples. Comment t'expliquer ? Selon lui, on n'en savait pas trop des origines de ces séparations de territoires et de ces partages de terres. Il pense simplement qu'elles sont dû au régime qui existait autrefois. Chacun avait délimité son territoire, chacun avait ses habitants, ses règles et ses dépendances ou espace naturels. Jusque—là, ça va ?

- D'accord, et puis ?

- Attends une seconde. Vous avez sans doute remarqué la langue qu'ils parlaient. La même que la nôtre. Et puis, il existe ces terres, aussi appelées les terres condamnés. Ce sont celles qui restaient parmi l'immense territoire qu'ils ont départagé. Ces terres condamnées ont été abandonnées pour de multiples raisons : incultivable, irrespirable, dangereux. Ce sont les terres les plus risquées que nous pourrions jamais découvrir en ce bas monde. En effet selon lui, il y a longtemps, une guerre a éclaté. Le monde a été dévasté, détruit anéanti. Selon Neven, ce fut une guerre atroce, les populations ont été décimées. Ces terres condamnées sont les seules traces qui reste de cette terrible bataille. Vous savez, des volcans ont explosés, les températures auraient baissés, les terrains sont devenus incultivables. En bref, nous posons nos pieds sur l'une d'elles.

- Quand as—tu pris le temps de parler de ça avec lui ? Tu aurais dû le dire.

- La discussion fut assez spontanée. Un sujet posé sur la table, tout simplement.

- Waf ! moi je le savais !

- Vrai ?

- Oui, il y longtemps que je vis ici.

- Soit, nous nous sommes retrouvés dans une terre condamnée, sans avoir où ni comment.

Marie s'était aventurée dans une crevasse, en passant inaperçu. Je la surveille du regard. Qu'est—ce qu'elle mijote ? Je fais signe à Estéban et Cath de me suivre. D'un pas rapide, nous rejoignons Cath. Elle se tourne vers nous, comme si de rien n'était et finis par dire :

- C'est si intriguant, si fascinant.

Elle ne contrôlait plus ses paroles et ses actes. Elle était comme figée devant une horloge.

Il y avait en effet, cachée derrière tant de pierres empaquetées les unes des autres, une espèce d'horloge. Nous la contemplons avec curiosité.

- Ne la touche pas !

- Ce n'est rien, tu verras.

Je me souviens de cette phrase « ce n'est rien », et pourtant qu'est ce qui s'est passé, je me le demande.

Nous reculons instinctivement de Cath, qui s'empressait de la toucher. Elle étire son index vers l'aiguille et tente de la déboiter de sa cachette. Au début, il ne se passa rien. L'horloge de déplace d'elle—même, donnant place à un trou. C'est un ascenseur. Il s'était arrêté un peu plus bas. Une échelle permettant d'y descendre fit réagir ma cousine.

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