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Chapitre 16🌟

- Sherlock, ça va aller ?

- Je...

- Bon je t'emmène, viens enfiler ce masque.

- Mes maîtres avait bien plus de sens pratique !

- Qu'est-ce qu'il y a ? On ne t'entend plus, avec ce masque collé aux oreilles.

- Je disais...

- Désolé, mais on plonge.

Il couine. Je rigole mais retiens ma respiration avant de plonger la tête la première. C'est là que je poussai un cri. Le lac, une fois au fond, paraissait s'être agrandi de quelques centaines de piscines en plus. Il n'y avait rien d'autre qu'un malheureux village, tombé au fond du sable. Tout s'est enchaîné très vite, nous sommes descendus dans les profondeurs du lac, tout au fond pour rejoindre la ville.

- Pardon !

De derrière un engin me klaxonne. Je m'écarte d'un mouvement rapide de la voie de circulation.

Les voitures, les vélos et tous les engins que nous connaissons ne peuvent être utilisé dans la ville sous-marine. Dans ce cas, ce sont des mini-fusée à propulsion qui s'ont employées. Nous nous regardons.

Par de simples gestes, on pouvait facilement prévoir les réactions des uns et des autres.

Et puis, il y a les bus. Non pas des blocs de ferrailles comme nous les connaissons, mais des sous-marins, ayant les capacités de transporter la même quantité de personne qu'un avion. Je fronce les sourcils. La ville était trop calme pour être habitée par des hommes.

Où sont les habitants ? je ne vois que des...Oh d'accord. Nous aurions à faire à des poissons tous différents, tous étranges. Il y a des poissons-clown, des hippocampes, des étoiles de mer, des crabes et même pour certains des requins.

Dans les rues, il y a des poissons portant un chapeau, ou du rouge à lèvres pour les dames, des sacs à main même, et parfois des chaussures cirés pour les hommes qui s'en vont rencontrer leur fiancée.

Bref, un monde vraiment sous-marin. Les habitations, construites en coraux et en algues, défilent le long des rues de la ville.

Nous n'avons pas fait trois pas qu'un hippocampe orange, presque marron, un nœud papillon autour du cou, se dirige vers nous. Il n'a pas l'air bien méchant. Il est jeune, d'une trentaine d'années humaines.

- Besoin d'aide ? Je m'appelle Sam et vous ?

- Moi c'est Marie, et les autres Cath, Este et Anne, dit-elle en nous pointant du doigt l'un après l'autre, enchanté de vous rencontrer.

Sherlock fronce les sourcils.

- Et notre mascotte ! Il s'appelle Sherlock.

- Enchanté ! Venez chez moi. Vous devez avoir froid et nous pourrons discuter tranquillement. Pourquoi des bouteilles ?

- Nous ne sommes pas des poissons. Et, nous les avons trouvés à la surface.

- Malheureux, ce sont des bouteilles réservées aux occasions exceptionnelles.

- Nous sommes exceptionnels ! Pardi !

Sherlock. Il doit toujours avoir le dernier mot.

- Il parle ?

Je soupire.

- Oui.

Tout en marchant, nous discutons avec notre nouvel hôte de choses diverses :

- Ici, de quoi vous nourrissez-vous ? Pas de pain j'imagine !

- Oh non le pain gonflerait dans nos pauvres estomacs.

Je parle à un poisson de pain et autres viennoiseries. J'hallucine.

- Non, nous on mange des coquillages, des algues, du crabe. Oh, le crabe, c'est délicieux avec une pointe d'algue verte.

- D'algues ?

- Oui, pardi ! Que veut-tu mettre pour assaisonner les plats ?

- Du poivre, du laurier, de la moutarde, du cumin...

- Ah oui quand même.

Marie nous rejoint, d'un pas rapide.

- Mais dîtes-moi, tous les poissons ne parlent pas. Car, il faut l'avouer, des poissons qui parlent, ce n'est pas bien commun.

- Non pas du tout, nous seuls avons cette caractéristique, et nous en sommes fiers. Les autres sont des animaux sans cœur, ni âme, des bêtes quoi !

- Mais imaginez que vous dévoriez votre cousin. Ça serait idiot de votre part, non ?

Il fronce les sourcils mais prête de l'intérêt à la question.

- Je ne suis pas sûre de comprendre.

- Oubliez Sam.

- Et depuis combien de temps ce village a-t-il été construit ? Demande Este, passionné d'histoire.

- Oh, euh disons mille cinq cent ans !

- Mille cinq cents !!!!! S'écrie Este, c'est énorme !

- Ah non, en langage humain, cela serait quinze ans. Chez nous, nous multiplions par cent les nombres humains.

- Ah oui, réponds Este, donc votre village est plutôt récent.

Sherlock suivait à son rythme et commentait certaines discussions, pour ne pas être oublié.

Cinq minutes plus tard, nous sommes arrivés devant la maison de Sam. C'est une maison typique du quartier, construite dans les épaves d'un sous-marin et décoré d'algues vertes et de coraux ;

- Ce sous-marin a été détruit par un octopoulpe il y a des années de cela. Il revient parfois autour du village mais nous savons nous protéger en cas d'attaque.

- Un octopoulpe ? Je croyais que ça n'existait que dans les livres.

Nous entrons, l'eau ne nous atteint pas. Il suffit de vider le Sas et le compte est bon. Les parois sont isolées par les coraux et éponges de mers.

- Je fais simple : vous vous trouvez dans l'entrée et la salle à manger, déclare Sam, et puis un peu plus loin, vous trouverez la cuisine, la salle de bain et les chambres si vous désirez rester dormir.

- Merci beaucoup Sam, reprends Marie, ce sera avec joie que nous resterons dormir ici, pas vrai ?

- Oui ! nous crions en chœur.

Mon pas est hésitant. A qui nous pouvions faire confiance ? Amis ou ennemis ? Sam ne nous connaissait que depuis quelques dizaines de minutes. Marie avait laissé de côté son avis personnel et avait rejoint le groupe aussitôt dans la maison. Je souris. Il n'aurait pas de mauvaises intentions à notre égard.

- Tant mieux, ça me permettra de mieux vous connaître.

- Nous ne resterons pas longtemps, réplique Marie, n'est-ce pas ?

- Oui, Marie, ne t'inquiètes de rien.

Nous poursuivons jusqu'au fond du couloir. Nous dormirons dans des lits-crabes.

- Je suis sûr que l'on sera très bien ici, s'exclame Cath.

- Oui moi aussi, je réponds.

- La maison est magnifique !

- Il est quelle heure ? Questionne Marie à Este.

- 18h36

- Déjà, réponds Cath.

- Oui, nous avons eu une journée chargée.

- Pourquoi ne pas aller faire un tour en ville, histoire de découvrir ce que vendent les gens d'ici, propose Cath. Je voudrais compléter ma collection d'objets surnaturels et nous manquons de matériel.

- Bonne idée, ça nous changera les idées.

Je n'avais toujours pas accepté le principe d'avoir l'impression d'être constamment épiée et jugée dans les moindres détails. Absolument tous les yeux sont tournés vers nous. Quand je pense que dorénavant Cath et Marie ne seront plus considérés de la même façon.

Sur ce, je suis entrée dans un magasin de jolis coquillages de décorations avec Cath, la vendeuse a presque eu peur de moi. C'est la première fois que cela m'arrive.

- Quelle est cette monnaie, vous ne pouvez pas payer avec ça, s'offusque une vendeuse quand Cath présente un billet de cinq euros, d'un ton méprisant.

- Je m'en occupe, intervient Sam avec gentillesse.

Il paye et nous rejoins à l'extérieur de la boutique, l'achat sous le bras. C'est un petit coquillage nacré, d'un blanc cassé avec de petites taches marrons, pas trop grand, pour qu'il puisse rentrer dans le sac.

- Merci Sam, ce petit souvenir me tient vraiment à cœur.

- C'est tout à fait normal pour un hôte d'être accueillant avec ses invités.

Après un petit tour dans la ville, des rencontres étonnantes dans la rue, des amis de Sam, nous sommes rentrés à la maison.

Nous sommes retournés dans nos chambres, en attendant le moment du diner. Il est 19h47 et aucune nouvelle du sphinx des mers. De toute évidence, il s'agit de la prochaine étape. Je lui demanderai pendant le repas.

- C'est prêt ! A table !

Je me précipite dans la cuisine prête à avaler n'importe quoi, pourvu que cela soit comestible. Les autres n'ont pas tardé à faire la même chose. Je me lave les mains a l'eau douce et m'installe confortablement sur un chaise. Nous avions tous très faim, et non de friandise. Cinq minutes après son appel, Sam revient de la cuisine, une soupière à la main, en coquillages ravissants.

- Au menu : Coques pour l'entrée, poulpe pour le plat et...pêches pour le dessert, fraichement cueillies pour vous sur les arbres au-dessus du lac.

- Vous n'auriez pas dû, c'est trop.

Les coques sont absolument divines, avec leurs aromates, saupoudrés un peu partout dans notre assiette. Leur coquille d'un blanc crème me font penser à celle que nous avions l'habitude avec Cath de récolter à la plage à l'aide d'un râteau. Le poulpe n'est pas très grand, mais il l'est suffisamment pour nourrir cinq personnes.

Sherlock s'est installé sur une chaise et attends d'être servi. Depuis notre arrivée, il n'a pas prononcé un mot. Il en avait assez de critiquer et s'est lassé.

Tous en plongeant sa louche dans la soupière, il prit nos assiettes et entame une discussion.

- Si vous ne m'aviez pas dit que vous veniez du monde humain, je ne vous aurais pas cru. Il suffit de vous regarder. Quel humain se couvrirait de plumes ou d'écailles ?

Cath rougit et plongea de nouveau sa tête dans son assiette.

- Que venez-vous faire dans notre univers ? Pardonnez-moi si cette question vous a été posée maintes et maintes fois. Je comprendrais si vous ne vouliez pas répondre.

La question demandait certainement plus de temps à s'accorder. Je me conte d'un petit résumé pour expliquer la situation. Vrai ou pas, une frontière avait été franchis par quatre adolescents ordinaires.

- Nous devons, je commence, récupérez trois poils sphinx des mers, mais nous ne savons ni comment, ni où le trouver et nous procurer ces trois poils.

- Je vous préviens que ce ne sera pas une tâche facile, mais ça, je pense que vous vous en doutiez un peu. Pour commencer qui es le sphinx des mers ? Cette créature si petite et microscopique vit dans des grottes depuis la nuit des temps. Elle se déplace avec ses palmes, à la vitesse de la lumière. Mais il serait né d'un monstre bien plus gros que lui : le Fastérian. Autrement dit, la créature a qui vous aurez à faire n'est encore qu'un juvénile.

- Et ces grottes, où sont-elles ?

- Là-haut. Vous remonterez cette colline et longerez ce cours d'eau minuscule.

- Bien. Il aura vite fait de retourner auprès de son parent.

- Je n'ai pas terminé ! Ce n'est pas un énorme monstre, c'est un milli-monstre. Si petit qu'on ne puisse pas le voir à l'œil nu. Il possède des griffes capables de vous paralyser au moindre contact avec le sang de votre corps. Il pourrait vous tuer. Ses dents aussi tranchantes que du métal vous libérer de votre chair humaine. Il ne se contente pas de sang, il en demandera encore, vos yeux seront son apéritif et vos cheveux un plat de spaghettis.

Voyant qu'il nous avait terrorisé, il se ravise de parler du dessert et enchaine avec la solution au problème

- Mais il y a quand même un moyen de le capturer. Attendez, je reviens, une seconde !

Et il repart dans sa chambre à la recherche de quelque chose.

- Ah le voilà ! Je savais que je l'avais gardé ! Crie-t-il à l'autre bout de la maison.

En revenant, il tient un appareil étrange et six paires de bottes, toutes aussi étranges les unes que les autres.

- Bon donc voilà, continue-t-il en posant sur la table l'appareil, les bottes ainsi qu'une petite boite transparente, je vous explique, votre but sera de l'enfermer dans cette petite boîte que je vous ai apporté. Comment ? Cet appareil, qui vous sembles très bizarre, sont en fait des lunettes qui ont la même utilité qu'un microscope, que l'on peut garder en permanence. Elles vous permettront de voir le monstre, de savoir donc où il est et de l'attraper. Pour cela il me faut quelqu'un qui a besoin de lunettes, même seulement pour lire.

- Moi, s'exclame Marie, j'en utilise parfois pour lire et écrire.

- Très bien, parfait, s'écrie Sam, c'est toi qui porteras les lunettes et tes amis attraperont le monstre en suivant tes indications.

- Et les bottes, elles servent à quoi ?

- Attends, j'y viens. Ces bottes vous protègent de ses griffes au niveau des jambes, après c'est justement le risque que vous allez prendre. Ce monstre peut à tout moment se jeter sur vous donc attention. Je vous recommande de ne pas vous défaire de vos sens. Ils vous serviront tous d'une manière ou d'une autre.

- Comment se fait-il que vous ayez le matériel ?

- J'ai été jeune moi aussi. A l'époque, le sphinx n'était pas encore né. Non, je luttais pour la mort de son père, comme je vous l'ai expliqué.

- Et vous avez réussi ?

- Si j'avais réussi, son fils ne serait pas né.

Une fois la table débarrassée, nous prenons le chemin de nos chambres. Je m'assieds sur le lit et me prépare à dormir. Je repense à toutes ces choses qui nous arrivent, toutes ces rencontres que nous avons fait, la chance que nous avons de s'en sortir avec quelques égratignures. La pièce sent le poisson, les bordures du lits sont parfois coupantes. Dehors, je ne distingue plus rien. La nuit passe aussi vite qu'elle a commencée.

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