Expériences.
PDV LUCY
Moi : comment il va?
Minerva : Scorpio et Aquarius l'ont pas loupé.
Moi : désolée, sincèrement.
Rufus : ce n'est pas grave. Il arrêtera de se prendre pour le plus fort.
Yukino : et de sous-estimer les constellationnistes. J'ai été impressionnée, bravo.
Rogue : comment les as-tu entrainés pour qu'ils atteignent ce niveau?
Orga : il a quand même dû utiliser sa dragon force mais jusque là...
Moi : normalement?
Yukino : c'est pas vraiment une réponse.
Moi : je sais pas, honnêtement.
Jellal : on venait juste prendre de ses nouvelles, on va partir maintenant.
Minerva : merci et à demain.
Moi : bye...
Nous nous éloignons et Jellal, tout près de moi, me demander de lui faire un sandwich comme celui qu'il a goûté une fois qu'on sera de retour à la guilde. Ce que j'accepte, contente.
Nous retournons à l'hôtel et allons directement dans nos chambres respectives pour un bain avant de nous retrouver à l'étage dans deux heures.
Je m'assois sur le lit et me laisse tomber en arrière.
Jellal : tu as l'air exténuée.
Moi : Sting est un mage puissant et ça m'a consommé beaucoup de magie, le transfert d'énergie que j'ai effectué avec Scorpio et Aquarius.
Jellal : je vois... Ça m'a bien fait rire, leur petite valse. Un combo de choc.
Moi : j'ai trouvé que c'était mignon. Mais je ne l'avouerai jamais à Aquarius.
Il rit et s'installe au dessus de moi.
Moi : tu fais quoi?
Jellal : bah rien.
Il m'embrasse et se couche sur moi. Littéralement.
Moi : Je-Jellal?
Mon rythme cardiaque vient de quitter de 10km/h à 150km/h. Je suis sûre qu'il l'entend.
Moi : mais...
Jellal : calme toi et détends toi.
Comment veut-il que je fasse ça?
Moi : d'accord.
Je souffle et, après quelques secondes, réussis à me détendre.
Jellal : là, c'est mieux.
Il joue avec des mèches de mes cheveux alors que je fixe le plafond.
Moi : demain...
Je le sens tourner sa tête, la preuve est le souffle que je sens sur mon oreille.
Jellal : moi je me demande surtout ce que faisait Mirajane ici ce matin.
Moi : on pourrait poser la question a Midnight.
Jellal : tu as raison.
Il m'embrasse l'oreille, faisant rougir les deux, ainsi que mes joues.
Jellal : comment tu te sens?
Moi : ça va. Je n'ai pas encore fait de crise de panique alors ça va.
Je le sens sourire. Sa main glisse sur ma hanche tandis que je reste interdite.
Jellal : détends toi.
Moi : je ne peux pas... Ce geste...
Les larmes me montent aux yeux et il s'arrête.
Jellal : c'est bon, j'ai arrêté.
Je garde tout de même les yeux fermés.
Jellal : pardon.
Je secoue faiblement la tête.
Moi : je sais que tu essaies juste de m'aider, alors merci. Mais il y a certains gestes qui me terrifient. C'était trop ressemblant. La lenteur et la pression de la main...
Elles finissent par couler. Il se laisse aller sur le côté en me prenant dans ses bras dans lesquels je me blottis désespérément.
Jellal : si tu te souviens des moindres détails, ça sera plus compliqué que prévu.
Moi : désolée...
Après une dizaine de minutes, mes larmes tarissent enfin.
Moi : merci Jellal.
Jellal : il n'y a pas de quoi. Va prendre une douche maintenant. Et essaie de te changer les idées, d'accord?
J'acquiesce et me lève à contre cœur pour plus tard aller dans la salle de bains.
PDV JELLAL
Je souffle.
Je ne pensais pas qu'elle garderait les moindres détails de ce qu'elle subissait. C'est normal qu'elle ait eu peur, même en sachant que je n'allais rien lui faire. Son cerveau a déjà enregistré ce geste comme un danger.
Je regarde la porte de la salle de bains, dans mes pensées. Je ne sais pas combien de minutes passent, mais la porte s'ouvre sur une Lucy en serviette.
Lucy : pardon, j'ai oublié de prendre mon pyjama.
Moi : c'est bon. Attends, je t'amène ton sac.
Je quitte le lit et le prends, puis m'approche d'elle.
Et si...?
Au lieu de le lui donner, je la prends dans mes bras.
Lucy : Jellal?
Moi : ça va?
Lucy : oui, pourquoi?
Bon, pas de crise, elle est normale. Sûrement car j'ai l'habitude de le faire, mais pas quand elle est dans cette tenue.
Je niche mon nez dans son cou et la sens se tendre.
Je vais commencer par faire ça régulièrement. Au moins pour qu'elle s'y habitue. Puis je changerai.
Je lui embrasse la clavicule et me redresse.
Moi : tu devras t'y habituer, ça risque d'arriver souvent.
Lucy : quoi?
Moi : pour ton bien. On fera comme ça et à chaque fois que tu t'habitueras à un toucher, on changera. Tu es d'accord?
Lucy : c'est... C'est sans risque?
Moi : sans risque, ne t'inquiète pas.
Elle baisse la tête.
Lucy : alors... Je veux bien.
Je souris et lui embrasse la joue avant d'entrer à mon tour dans la salle de bains.
Je prends une douche rapide et enroule une serviette autour de ma taille après m'être séchée, puis sors de la salle de bains.
Lucy lève le regard vers moi mais le détourne immédiatement en fermant les yeux avec force. J'ai eu le temps d'apercevoir une lueur effrayée dans son regard.
Bon, de ça aussi, elle a l'air traumatisée.
Je m'habille rapidement et lui dis qu'elle peut réouvrir les yeux.
Moi : on a beaucoup de travail à faire chez toi.
Lucy : tu te fatigueras certainement pour rien.
Moi : tu n'es pas rien Lucy. Arrête de penser de cette manière, tu veux bien?
Je lui caresse doucement la joue, puis lui prends la main.
Moi : allons rejoindre les autres, maintenant. On garde mes expériences pour nous.
Lucy : évidemment. À qui voulais-tu le dire?
Moi : Cobra sera au courant.
Lucy : il est l'exception.
Nous sortons de notre chambre et allons au salon nous étant réservé pour y trouver presque tout le monde. Nous nous asseyons et je demande à l'attention de Midnight :
Moi : que faisait Mirajane devant notre porte ce matin?
Il me regarde, surpris.
Midnight : pardon?
Moi : Mirajane était devant notre porte ce matin et ce n'était sûrement pas par courtoisie.
Il regarde Lucy, qui a la tête ailleurs, réfléchissant à je ne sais quoi.
Midnight : je n'en sais rien...
Angel : peut-être une vengeance personnelle?
Ultears : Angel a raison... On est pas sûr qu'ils soient tous d'accord.
C'est vrai.
Je me tourne vers Cobra.
Moi : tu peux nous dire ce que tu avais aujourd'hui?
Cobra : ce n'est pas une obligation.
Meldy : allez! On veut rire, nous aussi.
Il la fixe un moment, puis souffle et nous explique pour le deuxième cas qui est : Wendy ne faisait que répéter dans sa tête qu'on avait eu un baiser indirect, Lucy et moi, lorsque j'ai mordu dans son sandwich et qu'elle l'a fait ensuite.
Moi : c'est pas possible.
N'empêche, un petit sourire naît sur mes lèvres.
Les membres de ma guilde sont fous.
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