Chapitre 4 : En apprendre plus
Le soir tombe sur Porta-vista. Je sais au moins où je suis grâce à ma visite médicale. J'ai plus appris que le médecin à appris de moi. Je suis amnésique, sans problème de santé, avec une tache bleue inconnue sur l'épaule gauche. Moi, je sais que je suis dans une ville touristique sur une île, dans une région chaude. J'ai appris aussi que les "animaux" bizarres que j'avais vu rentrer et sortir du centre n'était que des Pokemon, des Rattatas, des Dardagnans, des Bulbizarres, des Papilusions, des Sabelettes,... je reçois en cadeau un petit livret pour enfant qui synthétise les différents Pokemon de la région. Pour le moment, je mets cela de coté, je veux retrouver la mémoire, pas faire copain-copain avec ces créatures.
Je rentre au commissariat, et forcé de constater que personne n'est venu me réclamer, j'apprend que j'irais vivre le temps qu'il faudra chez la commissaire Jenny. En attendant, je voyage dans le commissariat, j'écoute les témoignages des témoins de l'agression du Carapuce, apparement, l'un d'entre eux était son dresseur. Son dresseur ? Le policier qui retranscrit les témoignages réagit sur l'agression, et pas sur "dresseur" ? Et si tout simplement un le "dressait" justement ? Peut-être que nous n'avons pas la même notion de "dresser", en tout cas, quand j'entends "dresser", je m'imagine des coups de fouets et de la violence pour que le maître soit respecté de sa chose. Je ne pose même pas la question, j'ecoute pour le moment. Pas la peine de me faire remarquer, d'autant plus que plus j'écoute, plus j'ai l'impression que personne ne comprend les pokemons. D'où la question suivante : comment j'ai pu entendre ce Carapuce ? Je ne les pas rêver, j'avais bien entendu des paroles sortir de sa bouche. Cela viendrai du faite que je viendrai d'un monde différent ? Je ne conclu rien pour le moment, une chose à la fois. Ma mémoire d'abord, la porte de sortie après. Et puis, pour le moment, ce monde n'est pas horrible au contraire. La nourriture est extraordinaire, mieux que je pourrais l'imaginer. La vie ici aussi est simple. J'ai une mauvais point de vue sur la vie, pas de souvenir, un ressentis. C'est tout ce que j'ai pour le moment, du ressenti...
Le soir venu, je pars dans la voiture de police personnel de là commissaire. Elle habite à deux pas, mais elle dois avoir la voiture de police près de chez elle au cas où, et près du commissariat au cas où aussi. Elle doit être toujours sur le qui-vive. Elle me fait rentrer dans sa demeure. Elle est coquette, deux étages, un salon, une cuisine au rez-de-chaussée, une chambre, une salle de bain et des toilettes au premier. En plus, il y a un grenier et une cave.
« Fais comme chez toi, me rassures-t'elle en jetant sa blouse sur le porte manteau, et le pistolet dans le tiroir de l'entrée.»
. Au vue de ses manières, j'ai l'impression qu'elle doit être sur le qui-vive, mais qu'elle n'attend pas non plus un voleur chez elle, ou un tueur, pour laisser son pistolet à l'entrée. Elle cherche à l'étage des couvertures et des habits pour moi, tandis que je regarde la maison. Malgré un manque de poussière, je remarque que tout les appareils sont pratiquement neufs, ou pas utiliser pratiquement, que ce soit la télé, le lecteur DVD, la chaîne Hi-fi, l'ordinateur même. Elle ne doit pas avoir du temps à elle, et pourtant elle est heureuse. Le téléphone accroché au mur est le seul objet du salon qui soit réellement usé. La cuisine est quand à elle très utilisé, elle n'a pratiquement pas de produit tout près dans le frigo, des légumes, des produits frais, et même dans le congélateur en bas, que des légumes surgelés. En jetant un œil dehors, je remarque un petit potager. Il me plaira de le voir demain, mais en attendant, je vois jenny descendre ce qu'elle était venue chercher. Des couvertures, des vêtements d'enfants, et une peluche. C'est une espèce de moineau brun, mais il ressemblait pas vraiment à un moineau. Peut-être est-ce encore l'un de ces "Pokemon". Quoi qu'il en soit, je mange ce soir une quiche au légume toute faite. Je suis gêné de manger chez une inconnue, mais mon estomac n'est pas très regardant, et je lange tout de même ce que l'on me propose. Le goût est sans pareil, même si je ne me souviens pas de mon passé, mon sens gustatif m'indique que je n'ai jamais mangé de quelque chose d'aussi bon. Puis il est temps pour moi d'aller me coucher sur le canapé. Je vais passé ma première nuit dans ce monde inconnu. Je suis sûr maintenant, je viens pas de ce monde, ce n'est pas qu'une question de perte de mémoire. Ces créatures sont bizarres, ce ne doit pas être de simples animaux, les animaux ne parlent pas. Et puis, pourquoi suis-je le seul à les entendre ? À moins que ce soit qu'une question de coïncidence, je me suis imaginé ce Carapuce en train de me parler. J'essaye de me forcer à me souvenir, rien, pas un flash, pas d'indice, juste des ressentiments. Je me couche ce soir en espérant rêver de ma vie passée, et de m'en souvenir...
Je suis dans l'eau. Je ne vois rien. Je retiens ma respiration, mais pour combien de temps encore... soudain, je sens une présence. Je me retourne, des yeux jaunes m'observent, jaunes brillants dans cette obscurité, un jaune effrayant. J'essaye de remonter, je n'y arrive pas. Je pers mon souffle, je vais bientôt reprendre ma respiration, une grande respiration d'eau. Je ne tiens plus, je vais mourrir, mes poumons convulsent, me suppliant d'ouvrir la bouche, je respire alors...
Je me lève en pleine nuit. Je reste une minute assis sur le canapé, à reprendre mon souffle. Je vérifie bien si c'est de l'air que je fais rentrer dans les poumons, et pas autres choses. Je tousse même par réflexe. J'avais rêvé que je me noyai, mais le rêve a faillit devenir réalité. Je reprend mes esprits. Pourquoi ai-je rêvé cela ? À qui apprêtent ces yeux jaunes ? Est-ce vraiment un bout de mon histoire ? Pour le moment, je préfère sortir dehors, profiter de l'air marin et de la nuit calme. Je crois que je n'ai jamais connu une nuit pareil...
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