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Chapitre 1 : Le réveil

J'ai mal. J'ai très mal. J'ai l'impression que mon corps à été passé à la moulinette. Mon cerveau se rallume comme un vieux PC, doucement. Je n'arrive pas à bouger le moindre muscle, mais les sensations reviennent doucement, et mon cerveau commence à les interpréter. Je suis allonger, dos contre terre. Terre n'est pas le mot juste, c'est meuble, chaud, granuleux, sans doute une plage de sable. Le bruit de l'eau à côté me confirme le lieu, sur une plage, assez loin cependant de la mer de plusieurs mètres. Je suis dans le noir complet, mais je sens les rayons du soleil me frapper. Le plus bizarre, c'est que j'ai l'impression que toute ma peau est frappée. Je constate ainsi que je suis nu sur une plage. Cette sensation incongrue me force à puiser dans mes souvenirs un début d'explication, mais rien. Mon cerveau est vide, ou plutôt endommagé. Je ne me souviens même pas de mon nom, juste que je suis un homme et que je suis assez vieux normalement, dans la vingtaine d'années.
Il n'y a pas de bruit autre que le bruit des vagues et le bruit des animaux alentours. Au bout de plusieurs minutes, mon corps refuse encore tout mouvement, même oculaire. J'ai soudainement peur d'être paralysé. Je suis amnésique et paralysé, heureusement que je vis, ça serait idiot de rater ce bon moment où je me prélasse nu sur une plage. Je sais même pas si ce sont les rayons du matin ou ceux du soir qui me chauffent l'épiderme. Mon cerveau me donne enfin le goût, et un goût intense de ferraille remonte dans ma boîte crânienne. J'ai envie de faire la moue, mais là encore, erreur système du cerveau, aucun mouvement de prévu. Qu'est ce qui c'est passé pour que tout déraille ainsi ! Le noir de mes paupières s'estompe peu à peu, et je vois enfin les rayons du soleil à travers elle. Je n'ai pas un filtre noir sur les yeux, mais un filtre orangé. Je commence petit à petit à bouger, les extrémités, les pieds, les mains, puis les jambes et les bras. Mon corps est lourd, j'ai l'impression de peser une tonne. L'odorat arrive en même temps que la vision, et je peux enfin bouger et me relever...
Effectivement, je suis sur une plage. Le sable jaune contraste avec l'orange d'un soleil qui se lève ou se couche sur la mer. Une odeur iodée vient titiller mes narines, pendant qu'un petit vent frais me donne la chair de poule. En regardant mes mains, je constate quelque chose de bizarre : elles sont petites, trop petite pour un adulte. En faite, tout mon corps a rétrécis. Ma gorge est trop sèche pour parler, mais je ne peux nier l'évidence : je suis un enfant. Je me lève doucement, je me tâte, je me pince, rien y fait, mes os et mes muscles ont fondus, je suis maintenant un gamin. Je réalise alors que je suis un gamin nu sur une plage, dans un endroit inconnu, sans souvenir de ma vie passée. Au moins, je peux bouger...
je regarde autour de moi. Je ne suis pas dans une région abandonnée, et je me retrouve avec des bâtiments humains, des hôtels, des magasins, des casernes de Police, des maisons,...
    « Eh, le garçon il est tout nu. »

Un enfant de sept ans me fait cette réflexion un peu plus loin, devant une mère étonnée et gênée de voir un enfant seul dans cette tenue. Elle emmène son fils avec elle, en lui cachant les yeux, et rejoint le contre-haut de la plage, une promenade où les magasins sont alignés. Je remarque ainsi que plusieurs individus me regardent de cette promenade, l'air amusé, choqué, curieux, gêné. Je commence alors à comprendre que je vais avoir des soucis si je reste ici. Je cours, j'essaye au moins, mais malheureusement, je trébuche. Mon corps frêle ne me permet pas de courir dans de bonnes conditions, et je n'ai pas l'habitude de me mouvoir avec un corps aussi petit et aussi faible. Les policiers qui ont décidé de descendre sur la plage pour m'attraper n'ont eu aucun mal pour le faire. Je viens de me réveiller, et je suis déjà capturé. Je sais pas pourquoi, mais je suis frustré de cette situation, comme si j'aurai préférer m'échapper, ou combattre. Malheureusement, il en était ainsi.
On me met une couverture sur moi, et on commence à m'interroger dans la voiture où je suis installé et qui commençait à bouger lentement. Qui je suis, où est mon papa et ma maman, pourquoi j'étais sur la plage, mais même si j'avais toutes ces réponses, ma conscience m'interdit de répondre quoi que ce soit. L'un des policiers abandonne, et préfère prévenir le quartier général de leurs découvertes
    « Allo central, ici voiture six, on amène le garçon. Il a bien était trouvé sur la plage. Il a entre 10 et 12 ans, cheveux roux, yeux bleu. Il est muet, ne veut ou peut pas répondre pas à nos questions. Il a une tache bleu sur l'épaule gauche.
    - Très bien voiture six, lui répond la radio d'une voix artificielle, emmenez l'enfant au commissariat, nous allons lancer les recherches.
    - Très bien centrale, nous amenons le colis. »

Il raccroche et remet le micro de la radio sur son socle. Je profite pour regarder le paysage. Le bord de plage est déjà peuplé de touristes en maillot de bain, et les plus courageux sont déjà à la mer. Les vendeurs de friandises sont ouverts, et une odeur de hot-dog pas désagréable se fait sentir. J'entend alors quelque chose au niveau de mon ventre, un grondement sourd. Le policier me regarde et sourit. Il reprend le micro :
    « Allo central, ici voiture six. Nous faisons un arrêt, le colis a faim.
    - Compris voiture six. »

La voiture s'arrête, et le policier qui parlait va chercher trois hot-dog. Il en donne un à son collègue, et m'en donne un. J'hésite à le prendre, j'ai peur que ce soit un piège
    « C'est un hot-dog, en plus il est super bon, vas-y. »

Il sourit exagérément. Je suis un peu rassuré, et je prend le hot-dog. Je connais cette odeur sans la connaître vraiment, je sais pas pourquoi. Je commence à en manger. Le goût de ferraille qui restait dans la bouche disparu au profil d'un goût de viandes assaisonné de moutarde, ketchup, et oignons grillés. Je ne me fais pas prier pour tout finir.
    « Tu sais comment tu t'appelles, me redemande le policier.
    - Je sais plus, je lui réponds. »

C'est enfin le premier son qui sort de ma bouche. J'ai une voix aigu, pas de doute, je suis un enfant.
    « Comment es-tu arriver sur la plage ?
    - Je sais plus.
    - Tu as encore des souvenirs ? »

Je ne répond pas, et je vois qu'il a compris que non. La voiture file vers le commissariat. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que je n'étais pas a ma place ici, pas seulement sur cette plage ou cette région, mais que ce monde n'est pas le mien, je ne le comprend pas...

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