Ne sachant quoi répondre je hochais la tête en signe de compréhension puis il retourna à son poste.

Je m'avançais un peu et découvris l'intérieur de l'usine abandonnée: des gravas et des tuiles jonchaient le sol. Il ne restait plus que deux murs debout, un autre était sur le sol. Le dernier mur s'était effondré sur un des piliers qui le maintenait en angle à 45° et qui menaçait de s'effondrer à tout moment. Sur les murs étaient gravés des symboles en cette langue inconnue que je n'arrivais toujours pas à déchiffrer.

A chacun de mes pas dans cet étrange endroit je soulevais un nombre incalculable de tourbillons de poussières qui me chatouillais les narines.
Le plus inquiétant était que, dans ces ruines à l'ambiance extrêmement glauque, il n'y avait personne! Absolument personne! Sauf le gardien, tout les tas gris que j'avais vu entrer dans le bâtiment s'étaient volatilisés!

Je regardais sans rien comprendre autour de moi tandis que mon pied souleva un énième tourbillon de poussière, enclenchant chez moi une série d'éternuements qui faisait soulever d'autres tourbillons de poussières qui me faisaient éternuer qui soulevait d'autres tourbillons de poussières...

Après quelques minutes d'éternuements compulsifs toute la poussière que contenait l'usine s'était soulevée et plongeait la pièce dans un brouillard opaque. Je n'y voyais plus rien et je me mis à tousser car j'avais tenté de respirer mais la poussière était entrée dans mes poumons.

D'un coup toute la poussière retomba comme aspirée. Là devant mes yeux se déroulait quelque chose d'inexplicable.