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Chapitre 6

C'était un bel après-midi d'été. Les enfants s'amusaient dehors, dans le jardin d'une des nombreuses demeures du Premier ministre. Ils étaient invités au sixième anniversaire du fils de ce dernier. On avait fait venir des célébrités, des danseurs professionnels, des musiciens...

Matthew Orson adorait se déguiser. Pour son anniversaire, son père avait demandé à de grandes maisons de couturiers de confectionner des déguisements.

On avait posé les deux grosses boîtes remplies de costumes au beau milieu du jardin, afin que les enfants puissent s'habiller à leur aise.

Les costumes eurent un franc succès ; les boîtes se vidèrent en moins de cinq minutes. Seul un petit garçon n'avait pas eu le temps de se déguiser car il avait été absorbé par un petit spectacle fait par des comédiens méconnus. Personne n'avait fait attention à eux ; tout le monde étant trop occupé à vouloir rencontrer les célébrités présentes. Seul le petit garçon avait observé le spectacle du début à la fin.

Il se dirigea vers les malles vides. Il restait juste une casquette de policier ainsi qu'un pistolet en plastique et une robe accompagnée d'une perruque de cheveux blonds.

Le petit garçon enfila la robe et mit la perruque sur sa tête.

Cet accoutrement fut moqué par de nombreux enfants qui le traitèrent de « moche » et de « gros ridicule ».

Pourtant, le petit garçon se sentait très à l'aise dedans. Et très beau.

Il s'y sentit encore plus lorsque Clémence, sa gouvernante, le lui dit le soir même.

- Pourquoi les autres disent que je suis moche et ridicule avec ? demanda le petit garçon.

Clémence l'avait embrassé sur la joue avant de répondre :

- Dans la vie, il faut se sentir bien. Si tu te sens super fort en robe et avec des cheveux longs, eh bien soit ! Mais, tu vois, certaines personnes ne comprennent pas pourquoi d'autre ne font pas les mêmes choses qu'elles, pourquoi elles ne sont pas comme elles. Les enfants qui se sont moqués se demandent pourquoi tu ne t'es pas habillé en super-héros ou en cow-boy. Alors, ces personnes prennent peur et deviennent méchantes. Mais il ne faut pas y prêter attention. Du moment que tu te sens heureux, ne te soucies pas de ce que les autres peuvent penser.

***

Victor arriva essoufflé devant la salle de réunion. Il reprit une contenance et entra.

- Excusez-moi pour le...

Il s'interrompit en voyant la salle vide. Seul son père était dos à la fenêtre.

- Pour être en retard, tu es en retard ! dit-il.

- Je suis désolé... Ils sont tous parti ? demanda le jeune homme.

- Depuis un quart d'heure au moins.

- Je suis vraiment désolé... Je...

- Lorsque tu seras un grand directeur comme moi, même si tu es tout en haut, il faudra être plus rigoureux.

- Oui, je sais, je suis désolé...

- Cesse de t'excuser comme un vulgaire employé, dit M. de Castel agacé. C'est toi le patron. Il n'y a personne au-dessus de toi. Bien, passons aux choses sérieuses...

- Je suppose que c'est une période délicate en ce moment, avec ce qu'il s'est passé...

- Ce qu'il s'est passé ?

- Ben, oui... Les meurtres...

- Ah, ça... Eh bien, les enquêteurs font leur travail. Les familles des victimes seront dédommagées et il y aura une sépulture à l'entrée rappelant ce funeste incident. Bien, maintenant, travaillons.

- Attends... « Funeste incident » ? Sérieusement ? C'est tout ce que ça te fait ?

- Sache que lorsqu'on est chef d'une grande entreprise, il faut garder son sang-froid en toute circonstance.

- Papa, des meurtres se sont produits ici. Des personnes ont été tuées !

- Je sais ! Je ne suis pas sot !

- Comment peux-tu être aussi insensible alors que des choses graves se passent ! À croire que tu es au-dessus de tout !

- Eh oh, baisse d'un ton. Je n'ai pas dépensé des millions dans cette école pour que tu en ressortes plus insolent qu'auparavant. Tiens, ça me fait penser que je devrais m'excuser auprès du directeur à cause de ton comportement ridicule à la remise des diplômes. Te rends-tu compte de l'image que tu renvoies ? Toi, un futur patron très puissant, vomir devant tout le monde ?

- Parce que tu me connaissais avant ? s'écria Victor avec colère. Tu ne sais même pas à quoi je ressemblais lorsque j'avais dix ans !

- S'il te plaît, Victor-August, épargne-moi ta scène tout droit sortie d'un film dramatique et revenons à notre travail.

Soudain, la porte s'ouvrit sur la secrétaire.

- Martha ! Je vous ai dit de ne pas me déranger, bon sang ! rouspéta M. de Castel en tapant du poing sur la table. On ne peut donc pas bosser tranquille, ici ?

- Monsieur..., murmura Milena d'une voix blanche. On a retrouvé des nouveaux corps... Et ils sont à votre étage !

- Des nouveaux corps ? Comment ça ? demanda Victor inquiet.

- Il y a eu des nouveaux meurtres. Parmi les cadavres il y a celui du Premier ministre... Et de Mademoiselle Clémence Rosenburg, ajouta-t-elle en se tournant vers Victor.

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