Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3

Scène 1, Acte I (extrait)

La scène s'ouvre sur une femme en centre-scène. Elle est vêtue de blanc. Des enfants passent en rigolant. La femme les regarde jusqu'à ce qu'ils sortent.

LA FEMME : Les autres s'amusent. Ils sont heureux. Pas moi. Ma seule amie est la solitude. Mes seuls partenaires de jeux sont les moqueries des autres. Combien de temps cela durera-t-il ? Combien de temps devrai-je supporter ce poids qui me pèse depuis si longtemps ? Combien de temps encore, avant qu'il ne soit trop tard ?

Tout ça à cause d'une fichue feuille de cahier...

Hier, j'ai été délaissée, abandonnée,

Aujourd'hui, je suis moquée, brimée

Demain...

Où serais-je, demain ? Et surtout que se passera-t-il ?

***

Cecily se réveilla bien avant le lever du soleil. Elle se leva, s'habilla rapidement et sortit de sa petite chambre.

Comme chaque matin, la jeune femme commença par nettoyer le rez-de-chaussée.

Alors qu'elle passait la serpillère, Mary sa collègue et la dirigeante de l'hôtel vint la voir.

- Tu aurais pu être plus aimable avec notre cliente, hier. Déjà qu'on en pas beaucoup...

- Je sais, vous me l'avez déjà dit.

- Cessy, je sais que c'est difficile, mais sois plus aimable à l'avenir. Si tu veux continuer de travailler ici...

- Quoi ? Vous allez me mettre à la porte ?

Mary poussa un soupir.

- Les revenus de l'hôtel sont faible. Je vais devoir diviser ton salaire par deux...

- Eh bien, je vais essayer un second petit travail. Tenez, je vais aller à l'entreprise « Farmassium ». Ils doivent bien rechercher une femme de ménage ou un truc comme ça... Je gagnerai de l'argent et...

- Cessy, je sais bien que tu aimerais beaucoup réaliser tes rêves, mais, c'est ...

- Pourquoi ? Parce que je n'ai pas de fric ? Eh bien, vous savez quoi, Mary ? Malgré mon profond mépris envers cette cliente, je suis d'accord avec elle. Tant que je n'ai pas essayé, je ne peux pas savoir.

- Et comment vas-tu t'y prendre pour être embauchée ? Il te faut de l'expérience.

Cecily n'avait pas pensé à ce détail.

- Eh bien, je commencerai par être femme de ménage. Et ensuite, je gravirai les échelons.

- L'insouciance de la jeunesse..., soupira la vieille dame.

- Aurevoir Mary. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi.

- Tu peux rester autant que tu veux ici Cess'. Tu sais bien que tu es comme ma petite-fille. Mais, fais juste attention. La vie peut être belle... Ou cruelle.

***

Deux heures plus tard, Cecily était devant le siège social de Farmassium. Le bâtiment était imposant.

Elle entra, la boule au ventre. La jeune femme se sentait comme lorsqu'elle allait au collège, le matin. Elle se souvint de la peur de recevoir une énième fois des insultes et des moqueries. De se faire une nouvelle fois taper et humilier.

« Ne pense plus à ça, ne pense plus à ça » se dit-elle tout en marchant vers l'entrée. Lorsqu'elle poussa la porte, Cecily sentit qu'elle n'était pas n'importe où. Elle était dans une entreprise très riches et prospère. Il n'y avait qu'à voir le parquet bien propre et ciré, les meubles et la décoration à la fois moderne et chic.

- Bonjour, l'interpella une femme à l'accueil.

- Bonjour, je viens pour un poste de femme de ménage, dit Cecily.

La femme fronça les sourcils.

- Vous avez un CV ?

- Euh... Eh bien...

- Repassez plus tard, alors.

Cecily se fit bousculer par des personnes qui attendaient derrière elle.

La jeune femme poussa un soupir, sortit de son sac un cahier et un stylo, en déchira proprement une page et se mit à rédiger ses expériences de ménage dans différents endroits ainsi que ses études. L'endroit où elle était restée le plus longtemps était l'hôtel. Sans doute parce que Mary avait en quelque sorte adopté la jeune femme et l'avait aidée dans une période difficile.

Cecily n'avait pas de famille et avait toujours été quelqu'un de très refermé et solitaire. Mais, Mary était la seule personne qui avait su percer sa carapace.

Une demi-heure plus tard, Cecily tendit la feuille à la dame de l'accueil. Celle-ci la regarda vaguement et lui dit qu'elle en parlerait avec son supérieur.

- En attendant, asseyez-vous là, dit-elle en désignant d'un geste vague des fauteuils.

Cecily obéit et attendit. Longtemps. Elle observa les personnes qui circulaient dans ce grand hall. Il y avait surtout des hommes en costume et des femmes en tailleur strict. Tous avaient l'air sévère ou impassible.

Puis, au bout d'un moment, quelqu'un l'interpella :

- Cecily ?

La jeune femme tourna la tête et constat que c'était la cliente de l'hôtel.

- Qu'est-ce que vous faites là ?

- Je suis en train de postuler pour faire partie du personnel de ménage.

- Vous ne travaillez plus à l'hôtel ?

- Non.

- Ah... Moi aussi j'attends de passer l'entretien d'embauche. Je suis sûre que je vais être prise...

- Vous risquez d'attendre longtemps ; il paraît que le Premier ministre est ici.

- Que fait-il là ?

- Il doit sans doute être en train de conclure des affaires avec le grand patron, M. de Castel.

Soudain, il y eut un mouvement de foule. Des vigiles se précipitèrent à l'entrée pour ouvrir les portes, les dames de l'accueil se levèrent et tous les regards se tournèrent vers l'entrée. Finalement, un jeune homme bien habillé apparut, entouré de deux autres hommes bien plus grands et musclés.

- Le gars du milieu, c'est le fils du directeur, chuchota Athéna.

- Oh. Il va reprendre le flambeau ?

- Ah non ! Ce sera moi.

Soudain, un claquement de porte se fit entendre à l'autre bout du hall.

- C'est vraiment injuste ! hurla une voix. Ça ne va pas se passer comme ça ! Espèces de bande de vieux racistes !

Un jeune homme apparut, traîné par deux vigiles.

- Lâchez-moi ! Espèces de crétins ! C'est parce que je suis noir que vous ne m'acceptez pas ? La tolérance, vous connaissez ? Aïe !

Les deux vigiles jetèrent sans ménagement l'homme dehors, sous les yeux des personnes présentes

- Je suis terriblement navrée pour cette scène, monsieur, dit une dame en s'approchant du fils du directeur.

- Ce n'est pas grave, Mme Stanflet. Où est mon père ?

Alors que la foule commençait à se dissiper ; un hurlement d'effroi retentit.

Une dame se précipita vers le fils du directeur, le visage livide.

- Il... Il y a des cadavres dans le local à appareils ménagers...

Puis, la dame vacilla et s'évanouit.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro