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Chapitre 17

Ahmès, Athéna et Cecily étaient assis dans la salle des archives. Ils se levèrent lorsque Lili entra.

- Victor, on attendait plus que toi ! lui dit Cecily.

Victor.

Lili se sentie blessée. Ce prénom ne lui correspondait plus.

- J'ai quelque chose à vous dire, dit-elle.

- Nous aussi, figure-toi que...

- Dorénavant, j'aimerai que l'on m'appelle Lili. Victor n'existe plus.

Athéna poussa un petit cri de surprise.

- Tu as réussi à parler à ton père ! s'exclama-t-elle toute excitée.

- Oui... Il ne l'a pas bien pris du tout. Il m'a reniée. Mais, étrangement, je me sens bien.

- Je suis tellement contente, dit Athéna en prenant les mains de Lili. C'est déjà un grand pas.

- Il ne reste plus qu'à trouver le financement pour les opérations, soupira-t-elle.

- T'inquiète, on est là. On va t'aider, la rassura Ahmès.

- Merci, j'ai de la chance de vous avoir comme amis.

- Câlin collectif ! s'écria Athéna en se précipitant dans les bras de Lili suivit d'Ahmès.

- OK, les gars, intervins Cecily. Je ne veux pas être rabat-joie mais il y a pleins de choses à régler. Mais, avant tout, j'aimerai te dire que j'aime beaucoup Lili, c'est un prénom qui ressemble au miens donc il ne peut qu'être beau !

Lili laissa échapper un gloussement.

- Oh, la prétentieuse ! s'exclama Ahmès.

- Ce n'est pas de la prétention ; c'est la pure vérité !

Cette fois, Ahmès, Athéna et Lili éclatèrent de rire.

- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, continua Cecily.

- Allez, rejoins le câlin collectif, l'invita Ahmès en lui tendant son bras.

- J'aimerai bien, mais nous avons une urgence importante.

- Parce qu'il existe des urgences pas importantes ? questionna Ahmès.

Cecily leva les yeux au ciel et continua :

- L'inspecteur Durray a retrouvé M. Arween. Il faut le rejoindre dans dix minutes à la maison de retraite. Et vite parce qu'il ne nous attendra pas.

- A vos ordres, cheffe ! dit Ahmès en imitant grossièrement le salut militaire.

Cecily leva les yeux au ciel et Athéna gloussa.

Ils arrivèrent avec cinq minutes de retard.

Lorsqu'il aperçu les jeunes gens, ce fut à peine si M. Durray leur sauta dessus.

- Dépêchez-vous, vous êtes en retard !

- C'est bon on a juste cinq minutes de...

L'inspecteur ne laissa pas Cecily finir sa phrase, il entra dans le bâtiment précipitamment.

La jeune femme leva les yeux au ciel et entra à son tour, suivit d'Ahmès, Athéna et Lili.

Après que M. Durray se fut présenté, on l'emmena, avec les quatre jeunes gens, près d'une porte au tout dernier étage du bâtiment.

Un homme sortit à ce moment-là et la surprise se dessina sur son visage lorsqu'il vit le petit groupe.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

L'homme avait l'air fatigué et accablé.

- Inspecteur Durray. Voici mes... Collègues... Bref, nous aimerions voir M. Charles Arween. Et je vous retourne la question : qui êtes-vous ?

- Je suis Adrien Arween. Charles Arween est mon père, répondit l'homme. Et je ne pense pas qu'il vous dise grand-chose... Il est atteint de la maladie d'Alzheimer. Il ne se souvient de rien. Lorsqu'il parle, c'est juste pour marmonner des choses incompréhensibles. Mais, pourquoi voulez-vous lui parler au juste ?

- Votre père connaissait bien l'usine Farmassium...

- Il était chercheur en médecine... Donc, oui, il a très bien pu être en contact avec cette entreprise. Où voulez-vous en venir ?

L'inspecteur lui montra la lettre découverte dans la salle des archives. Il la sortit et Adrien Arween se mit à la lire.

- C'est bien l'écriture de mon père, dit-il.

- Avez-vous déjà entendu Charles Arween évoquer ce sujet ?

- Non, jamais. Ou alors, j'étais trop jeune pour m'en souvenir.

- Nous voulions l'interroger pour savoir ce qu'il savait sur Farmassium. A mon avis, votre père devait être au courant de tous les côtés sombres, intervint Athéna.

- Dans tous les cas, mon père ne se souvient plus de rien. Lui parler ne vous mènera nulle part. De plus, l'infirmière vient d'arriver pour le calmer, il a fait sa troisième crise de la journée ! Là, il dort à poing fermé. Je n'ai pas envie qu'il se réveille et qu'il refasse une crise. Mes nerfs ne vont pas tenir.

L'inspecteur regarda à l'intérieur de la chambre ; un vieil homme dormait bel et bien.

- Vous pouvez repasser demain, ajouta Adrien Arween.

- Très bien, dit l'inspecteur.

Le petit groupe prit congé.

Cependant, Lili retourna sur ses pas pour lui parler.

- Excusez-moi, vous ne seriez pas le célèbre chorégraphe qui gère la compagnie Etoiles du Jour ?

- Oui...

- Oh, j'adore vos spectacles ! Mon préféré est À l'Envers. J'ai adoré le fait que le spectacle se passe au plafond.

- C'était une idée de ma femme, répondit Adrien Arween. Il y a un nouveau spectacle de prévu vendredi soir. Vous pourriez venir.

- Avec plaisir !

- Super. A bientôt, Mademoiselle... ?

- Lili. Lili de Castel. Je suis une cousine de Victor de Castel.

- Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Mademoiselle Lili de Castel. Je suis ravi que nos spectacles intéressent des personnes aussi importantes que vous.

Lorsque Lili rejoignit ses amis, elle était aux anges. Déjà parce qu'elle avait rencontré son chorégraphe préféré et qu'elle allait assister à son tout nouveau spectacle, mais aussi parce que Adrien Arween l'avait prise pour une femme ! Et c'était exactement ce que Lili recherchait. Elle se sentait merveilleusement bien.

Il est vrai qu'avec ses longs cheveux blonds, ses yeux maquillés et ses vêtements féminins que lui avait prêté Athéna, on la confondait facilement.

Cela définissait bien cette société où on attribuait certains critères à des hommes, et d'autres critères à des femme.

Si un homme porte du maquillage, pourquoi serait-il forcément « habillé » en femme ? Si une femme décide de se couper les cheveux très courts et d'adopter un style masculin, en quoi ressemblerait-elle à un homme ? Pourquoi les hommes devaient-ils s'habiller différemment des femmes et les femmes différemment des hommes ?

Tout ce flot de question prit fin lorsque Lili fut bousculée par un homme.

- Pardon, mademoiselle, dit-il.

Lili répondit par un sourire éclatant.

- Qu'est-ce qui te rend si heureuse ? lui demanda Athéna.

Lili garda le silence. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait elle-même.

***

Le soleil se levait.

Le jeune garçon se réveilla pour aller aider sa mère au travail. Il observa ses jeunes frères et sœurs se préparer pour aller à l'école.

L'école.

Cela faisait si longtemps qu'il n'y était plus allé.

Mais, il était l'aîné de la famille et son devoir était de rapporter de l'argent pour nourrir toutes ces bouches.

Soudain, il remarqua que le cadet n'était plus là.

Paniqué, l'aîné sortit de la cabane pour voir s'il n'était pas sorti. Il n'y avait personne.

Au loin, il vit une camionnette partir.

***

- Ahmès ! Tu écoutes ? dit Athéna.

- Pardon, je pensais à autre chose. Tu disais ?

- Il y a Milena qui tient un stand, là-bas. Si on allait la voir pour lui donner des nouvelles de l'affaire.

- Affaire qui n'avance pas beaucoup, grommela Cecily.

- Oui, mais on peut quand même l'informer de notre visite auprès de M. Arween.

Et, sur ces mots, Athéna se dirigea vers le stand de Milena.

Ses trois compagnons la suivirent.

L'inspecteur Durray les avait quittés peu après leur visite à la maison de retraite.

Une fois que le petit groupe fut à la hauteur de Milena, celle-ci les accueillit chaleureusement.

Athéna lui expliqua rapidement les raisons de leur visite auprès de M. Arween.

- C'est terrible, s'il n'est plus lucide, comme allez-vous faire ? demanda Milena.

- On retournera voir M. Arween demain. Avec un peu de chance, il sera calme et lui-même.

La secrétaire poussa un soupir.

- Je ne veux pas vous décourager, mais, M. de Castel est très puissant. Il a de bons avocats et est bien entouré. Même avec un témoignage de quelqu'un qui l'a connu, je ne pense pas qu'il soit condamné. N'oublions pas que celui qui témoigne n'a pas toute sa tête. Le juge n'ignorera pas ce détail. Et puis, les gens comme M. de Castel sont intouchable, ils sont capable d'avoir des procès en cours pendant quinze ans tout en continuant de frauder.

Le visage de Lili s'assombrit.

- Je ne voulais pas vous offenser, dit Milena à Lili.

Lili ne répondit pas et s'éloigna.

- Et sinon, vous faites partie d'une association ? demanda Ahmès en changeant de sujet.

- Oui, enfin, j'essaye de recruter des bénévoles. C'est une association de protection de l'environnement et de sensibilisation aux réchauffements climatiques et au consumérisme. Ce n'est pas grand-chose, mais si cela peut aider un tout petit peu à préserver notre planète... Je fais également des conférences.

- Je ne vous savais pas écolo, dit Ahmès.

- C'est d'autant plus étrange si je travaille dans une boîte qui pollue plus qu'elle ne produit, soupira-t-elle.

- Ce n'est pas votre faute, vous ne saviez pas, la rassura Athéna.

- Je me sens quand même fautive...

- En tout cas, moi je veux bien y adhérer à votre association, dit Cecily.

Athéna et Ahmès approuvèrent.

- C'est vrai ? Eh bien, vous serez mes premiers adhérents !

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