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Chapitre 12

- Ah, les salauds ! pesta Athéna.

Cecily avait rapporté la scène de l'arrestation à la jeune femme. Cette dernière fit les cent pas en essayant d'éviter les piles de feuilles qui jonchaient le sol de la salle des archives.

- Il faut trouver un moyen de..., commença Cecily.

- On ne peut rien faire contre la loi, Cess', soupira Athéna en s'asseyant.

- Alors on le laisse se faire expulser sans rien dire ?

- Non, bien sûr... Mais il n'y a pas grand-chose à faire... Et l'enquête qui n'avance pas...

- On se préoccupe plus d'un mec sans papiers qui a tous les malheurs du monde que d'un tueur en série qui est en liberté... C'est aberrant !

Soudain, la porte s'ouvrit sur Victor.

- Ah, vous avez de la visite... Je repasserai plus tard, dit-il en voyant Cecily.

- Non, restez, le retint Athéna. Que voulez-vous ?

- J'étais venu vous dire que...

Il hésita et se tourna vers Cecily en fronçant les sourcils.

- Vous n'êtes pas...

- ... Cecily Fardom ? Exact. Mais, je n'ai pas commis de meurtres. Je n'en ai jamais commis d'ailleurs. Tout comme Ahmès Abelli, mais celui-ci est tenu enfermé jusqu'à ce qu'on le renvoie dans son pays juste parce qu'il n'a pas de papiers.

- Vous pouvez tout dire, Cecily est une amie, intervint Athéna. Rien ne sortira de cette pièce.

Victor s'approcha des jeunes femmes.

- J'ai réfléchi toute la nuit à propos de la lettre de ce M. Arween ainsi que ces articles de journal. J'ai eu du mal à l'admettre, mais, je commence à croire que vous avez raison...

- De quoi parlez-vous ? intervint Cecily.

Athéna raconta à la jeune femme les articles et la lettre qu'elle avait trouvé concernant Farmassium.

- Je vais parler à mon père, décida Victor.

- Très bien. Moi, je vais libérer Ahmès, répondit Cecily.

Elle se dirigea vers la porte.

- Attends, Cessy ! Qu'est-ce que tu vas...

- T'inquiète, j'ai une idée pour venir en aide à Ahmès.

Cecily sortit.

Athéna et Victor restèrent seuls.

Après un silence gêné, Athéna déclara en passant devant Victor :

- Bon, on y va ?

- Athéna..., dit Victor en attrapant la jeune femme par l'épaule.

Surprise par cette soudaine familiarité ainsi que par ce geste, la jeune femme sursauta et se retourna lentement.

- Oui ?

- Je voulais m'excuser... Pour la dernière fois... Dans les toilettes... Je vous ai mal parlé et vous ai traité de la pire des façons...

Athéna observa longuement Victor, puis, déclara doucement :

- Vous étiez sous le choc, c'est normal. Allez, venez. Allons parler à votre père.

***

Cecily se rendit au commissariat. Elle demanda à voir l'inspecteur Durray.

On lui informa qu'il était très occupé et qu'il n'avait que très peu de temps pour la jeune femme.

Cecily promit qu'elle ne serait pas longue et alla dans le bureau de l'inspecteur. Elle toqua.

- Entrez, lui répondit l'inspecteur d'un ton autoritaire.

Lorsqu'il aperçut la jeune femme, M. Durray se leva.

- Que me vaut l'honneur de cette visite ?

- J'ai à vous parler.

- Voyez-vous, je n'ai pas trop de temps... J'ai un tueur en série à arrêter. A moins qu'il se trouve devant moi en cet instant même.

Cecily poussa un soupir.

- Eh bien, comme vous êtes débordé, la « tueuse en série » aimerait vraiment vous parler... Pouvez-venir, disons, ce soir, au Royal Diamond ?

- Depuis quand est-ce que les tueurs en séries invitent les inspecteurs à dîner ?

- Depuis toujours ! Vous ne le saviez pas, inspecteur ?

- Dites, vous ne feriez pas ça pour me convaincre de libérer M. Abelli, par hasard ?

« Touché ! » pensa Cecily.

- Pas du tout, mon inspecteur, dit-elle cependant.

M. Durray s'approcha de la jeune femme.

- Je suis désolé, pour votre ami. Mais, je ne peux rien faire contre la loi. S'il n'a pas ses papiers, il ne peut pas résider sur le sol américain.

- J'emmerde la loi, j'emmerde ce gouvernement raciste, égoïste et inégalitaire, lâcha Cecily.

- Je suis d'accord, soupira l'inspecteur. Mais, ne dites pas cela devant mon chef, il risque de vous découper en morceau s'il vous entend. Il est un véritable admirateur de notre cher président...

- Donc c'est bon pour ce soir, mon inspecteur ?

M. Durray s'approcha un peu plus de Cecily et l'observa longuement.

- Oui, chère tueuse.

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