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Chapitre 11

Scène 3, Acte I (extrait)

Une femme entre et se place en avant-scène.

LA FEMME : Lys a fait la connaissance de la personne sur internet qui la trouvait jolie. La personne se faisant appeler : « Gost0312 » et Lys ne se sont jamais vues. Les deux ne se parlaient uniquement que par téléphone.

Lys entre, la tête baissée sur son téléphone. Elle sourit, se recoiffe, se prend en photo, envoie des messages...

LA FEMME : L'interlocuteur de Lys la complimentait souvent et lui donnait des conseils pour éviter les insultes et les remarques méchantes qu'elle subissait au quotidien. La jeune fille reprenait peu à peu confiance en elle. Lorsque, parfois, elle demandait...

LYS : ... Pourquoi ne me parles-tu jamais de toi ? Je ne connais rien de toi !

LA FEMME : ... La personne lui répondait...

VOIX OFF : ... Patience... J'ai besoin de temps... Un jour, tu verras...

***

- Ahmès... Ahmès ! chuchota Cecily en secouant doucement le jeune homme.

Il se réveilla.

- Combien de temps ai-je dormi ? demanda-t-il.

- Je ne sais pas, je n'ai pas l'heure... Une heure et demie, je dirais. En tout cas, j'ai une bonne nouvelle. On n'ira pas en prison. Ils nous libèrent.

Ahmès vit que la porte de leur cellule était grande ouverte.

- Allez, viens, rentrons chez nous, lui dit Cecily.

Le jeune homme se leva.

Soudain, l'inspecteur Durray arriva.

- Je voulais m'excuser pour cette terrible erreur, je...

- Pffff... Et dire qu'on se plaint du nombre de meurtres qui augmente ! Mais tu m'étonnes ! Avec des enquêteurs comme vous, on ne va pas aller loin ! répliqua agressivement Cecily.

- Encore une fois, je suis désolé, c'était une erreur, la pression médiatique et puis, c'est l'inspecteur Sad qui...

- Bien sûr ! Toujours la faute des autres ! Allez, viens Ahmès, on s'en va.

- Je m'excuse pour...

- Je n'en ai rien à foutre de vos excuses à la noix ! lui cria Cecily.

L'inspecteur observa la jeune femme partir, jusqu'à ce qu'il la perde de vue. Il soupira et alla dans le bureau de son supérieur.

- Monsieur, il faut rouvrir le dossier des meurtres qui se sont déroulés à Farmassium.

- Les coupables ne sont pas sous les verrous ?

- Ce ne sont pas eux.

- Comment le savez-vous ?

- Vous savez autant que moi que nous n'avons pas de preuve qui accuse Mademoiselle Fardom et Monsieur Abelli... Et puis, c'était moi qui étais sur l'enquête et non l'inspecteur Sad.

- Les meilleurs détectives de tout le pays se sont chargés de l'enquête.

- Je veux la reprendre. De plus, c'est moi qui ai fait toutes les recherches, l'inspecteur Sad n'avait plus qu'à les enfermer, dit Weylan d'un ton autoritaire.

- Redescendez d'un ton jeune homme. Je suis votre supérieur et vous êtes à deux doigts de vous faire renvoyer. Cependant... Si vous êtes capable de, comme vous dites, trouver les soi-disant « vrais » coupables, vous n'aurez pas de mise à pied. Mais, si l'inverse se produit...

- Ça n'arrivera pas, promit-il.

- Je l'espère. Bien, sortez, maintenant.

- J'en profite pour vous informer que les suspects ont été libérés.

- Comment ? La fille je veux bien, mais le Noir n'a pas ses papiers, on va devoir...

- La fille et le Noir, comme vous dites, ont des prénoms.

- Oui, eh bien, retrouvez M. Abelli. Il n'a pas le droit d'être sur le sol américain s'il n'a pas de papiers.

Weylan sortit en levant les yeux au ciel et en soupirant.

***

Lorsque Cecily et Ahmès arrivèrent à l'hôtel, Mary se jeta dans les bras de la jeune femme.

- Oh, Cess' ! J'ai eu tellement peur !

- Ne t'inquiète pas, je suis là, maintenant, la rassura-t-elle.

- J'allais justement partir au commissariat... Que s'est-il passé ? demanda Athéna.

- Nous sommes les premiers inculpés dans cette enquête. Et puis, avec la pression médiatique, on a fini par nous faire enfermer.

- C'est inadmissible de la part de la police... Quand même, à notre époque !

- Mais, heureusement, ils nous ont libérés...

Cecily présenta Ahmès à Athéna et à Mary.

- Nous ne sommes cependant pas délivrés, dit ensuite le jeune homme. Enfin, concernant mon cas. J'ai des ennuis avec la police, à présent.

Athéna mit une main sur son épaule.

- Ne t'inquiète pas, tu n'es plus tout seul. On va te défendre. Je ne sais pas comment, mais on le fera.

- Mais je n'ai pas de papiers ; je n'ai rien. Je suis dans l'illégalité la plus totale. Non, je dois accepter mon destin ; je vais retourner dans mon pays.

- Eh bien, nous allons faire face à ces épreuves qui se dressent devant toi. Nous, Cessy, Mary et moi.

- En parlant de faim, il me reste de la tarte, qui en veut ? demanda celle-ci.

Cecily suivit Mary.

- Nous allons trouver une solution, répéta Athéna à Ahmès.

***

Deux jours s'étaient écoulés. Ahmès logeait désormais à l'hôtel. Il ne se faisait pas trop remarquer afin de ne pas se faire attraper par la police. Cependant, un mardi, alors qu'il nettoyait le second étage, il vit Mary courir vers lui aussi vite que son âge lui permettait.

- Ahmès ! Cache toi vite ! Les policiers sont là !

Le jeune homme laissa tomber son balai.

Mary ouvrit la porte d'une petite pièce et Ahmès s'y engouffra.

La vieille dame descendit pour accueillir la police.

- Bonjour, Inspecteur Durray, se présenta l'homme en uniforme. Je cherche M. Ahmès Abelli. Il loge dans votre hôtel.

- Mmmmh... Non, ça ne me dit rien, répondit Mary.

- Inspecteur !

C'était Cecily qui venait d'entrer dans la pièce.

Elle était vêtue d'une robe noire très courte, laissant voir ses fines jambes recouvertes d'un collant noir en résille.

- Vous venez une nouvelle fois m'arrêter ?

Avant que l'inspecteur puisse répondre, Ahmès apparut.

- Me voilà, dit celui-ci.

- Ahmès ! Que fais-tu ? s'exclama Cecily.

- Je rentre chez moi, répondit-il en se laissant menotter.

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