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Chapitre 10

L'inspecteur Durray faisait les cent pas dans son bureau.

Soudain, quelqu'un entra.

C'était l'inspecteur Mike Jewer, le collègue de l'inspecteur Durray.

- Weylan ! dit le nouveau venu. Regarde ce que j'ai amené ! ajouta-t-il en brandissant une bouteille de champagne. Je suis heureux que cette enquête soit terminée ! Tu te rends compte ? On a trouvé les meurtriers du Premier ministre et on aura une promotion !

L'inspecteur Jewer s'assit dans un fauteuil et ouvrit la bouteille.

- Non, l'enquête n'est pas résolue.

- Qu'est-ce que tu dis ?

- Cette affaire a été bouclée trop vite ! Ce n'est pas possible... Je ne pense pas que ce soit Mademoiselle Fardom et Monsieur Abelli... ça serait trop simple.

- Tu sais bien que c'est le chef qui nous a dit de les arrêter. Bon, maintenant arrête de te creuser la tête pour rien et savoure ta victoire ! Tiens, prends, dit Mike en lui tendant une coupe de champagne.

- Non, merci, je dois y aller, dit l'inspecteur en enfilant sa veste.

- Attends, tu fais quoi, là ?

- Je suis inspecteur, Mike, l'interrompit-il. C'était moi qui avais la charge de l'enquête. Et c'est ce stupide inspecteur Sad qui a prit ma place.

- Tu veux qu'on soit mis à pied, c'est ça ? Ou même rétrogradé ? Le chef nous a dit de...

- Chef ou non, je me dois de trouver les bons coupables, l'interrompit-il. Et non enfermer des innocents.

Weylan allait partir mais la remarque de son ami l'immobilisa :

- T'es amoureux ? demanda Mike.

- Quoi ?

- T'es amoureux de Fardom ? C'est pour ça que tu veux libérer ces deux suspects ?

- Qu'est-ce que tu racontes, enfin ? N'importe quoi ! Bon, j'y vais : j'ai du travail.

- C'est ça, défiles-toi !

L'inspecteur Durray sortit en soupirant.

Mike regarda la bouteille de champagne et haussa les épaules.

- Bah ! Tant pis pour lui, dit-il.

Il but la bouteille.

***

Athéna était dans les toilettes, en train de relire pour la centième fois les articles sur les médicaments Farmassium ainsi que la lettre de ce mystérieux Charles Arween.

La jeune femme sortit de la cabine. Sa stupéfaction fut grande lorsqu'elle croisa le fils du directeur.

- Que faites-vous ici ? demanda-t-elle.

Athéna remarqua alors qu'il tenait un tube de mascara dans sa main droite. Le fils de M. de Castel essaya tant bien que mal de le cacher.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? questionna Athéna.

- Rien. Ça ne vous regarde pas.

- Maintenant si, puisque je surprends le fils de mon patron -qui sera sans doute mon futur employeur, dans les toilettes des femmes avec du maquillage à la main ! Il y a donc deux hypothèses : soit vous êtes un gros pervers, soit il y a autre chose...

Victor poussa un soupir et s'appuya contre les lavabos.

- Disons que, je me suis toujours senti plus femme qu'homme... J'ai l'impression de ne pas être né dans le bon corps... Seulement, j'ai honte. J'ai honte et j'ai peur.

- Peur de quoi ?

Il haussa les épaules.

- Du regard des gens lorsqu'ils sauront que le fils du très célèbre M. de Castel est transgenre. Mais surtout, de la réaction de mon père... Il ne m'acceptera pas...

- Et alors ? S'il n'accepte pas, tant pis pour lui.

- Vous ne comprenez pas. S'il n'accepte pas, je perds tout ; mon travail et mon avenir...

- Il est obligé d'accepter la vérité. C'est votre père.

Victor lâcha un rire sans joie.

- Vous parlez comme Clémence, ma gouvernante.

- Celle qui fait partie des...

- ...Des victimes, oui. Bon, je vous ai livré mon plus grand secret alors qu'on ne se connaît même pas. Vous devez me rendre la pareille, alors. Quel est votre secret ?

- Mon secret ? Eh bien... En fait, c'est plutôt un secret... professionnel ?

- Professionnel ?

- En travaillant aux archives, j'ai trouvé ceci.

Athéna sortit les articles et la lettre.

Victor fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Des articles concernant les médicaments Farmassium.

Le fils de M. de Castel fronça les sourcils tout en lisant les articles.

- Non... Ce n'est pas possible. Je n'y crois pas, dit-il en lui rendant les feuilles. De plus, les articles parlent de Farmassory et non de Farmassium.

- Ne soyez pas idiot ; je suis sûre que c'était l'ancien nom de Farmassium ou un truc du genre. Tenez, il y a aussi une lettre d'un certain M. Arween, ajouta Athéna en lui tendant cette dernière.

Victor parcourut des yeux la lettre.

- M. Arween... Ce nom me dit quelque chose. J'ai dû l'entendre dans mon enfance. Cependant, je ne saurais en dire plus.

Athéna soupira.

- Croyez-vous que vous... Pourriez en savoir plus ? Par exemple, en interrogeant votre père... Vous devez tout de même admettre que ces documents sont plus que troublants !

Victor se frotta les yeux.

- Oui, c'est vrai. Maintenant que ça me revient, je crois avoir déjà entendu parler d'effets secondaires sur ces médicaments. Je devais avoir environ sept ans, je jouais dans le couloir près du bureau de mon père et celui-ci discutait avec un autre homme...

- M. Arween ?

- Je ne sais pas... J'en doute ; la lettre date de 1949 et si on en déduit que cet homme a entre quarante et cinquante ans, je doute qu'il n'ait été toujours vivant lorsque j'avais sept ans.

Victor fit les cent pas.

- Non, je connais mon père, même si c'est un con, jamais il ne laisserait ces médicaments sur le marché s'ils avaient un défaut !

- Vous savez, quand il y a de l'argent en jeu...

- Mon père n'est pas comme ça ! s'énerva Victor.

- Je comprends que vous ne voulez pas y croire, dit calmement Athéna. Mais si c'est la vérité...

- Ce n'est pas la vérité ! Mon père est un honnête homme, je le sais.

Athéna soupira.

- Bon, je dois y aller. Rester ici ne nous mènera à rien. Je dois aller innocenter deux amis accusés des meurtres qui se sont passés ici.

- Vous connaissez Mademoiselle Fardom et Monsieur Abelli ?

- Pas personnellement mais je suis sûre que ce ne sont pas eux. Je vais au commissariat.

- Donc, si je comprends bien, vous accusez mon père d'empoisonnement alors qu'il n'a jamais rien fait de mal, mais lorsque vos amis sont suspectés par la police, qui, rappelons-le, sont des professionnels, vous faites tout pour les défendre.

- Pour commencer, je n'accuse aucunement votre père. Je rapporte juste ce que j'ai trouvé aux archives. Ensuite, ce ne sont pas vraiment mes amis puisque je n'ai croisé qu'une seule fois Mademoiselle Fardom... Quant à Monsieur Abelli, je ne l'ai jamais vu donc...

- De mieux en mieux ! s'exclama ironiquement Victor. Vous défendez des personnes que vous ne connaissez pas !

- Bon, laissez-moi passer, dit Athéna, le jeune homme bloquant la porte.

- Sachez une chose, Mademoiselle Smith...

- Oh, je note que vous avez retenu mon nom !

- ... Si vous vous en prenez à mon père, vous aurez de graves ennuis ; c'est un homme puissant. Libérez donc vos « amis » ; vous aurez de graves ennuis.

- Je sais, je suis une grande fille, vous savez. Écoutez, j'ai un marché à vous proposer ; vous me lâchez la grappe et en échange, je ne divulgue pas votre secret.

- Nous voilà donc aux stades des menaces.

- C'est un marché. C'est donc entendu ? demanda Athéna en tendant la main.

Victor hésita et accepta en la serrant.

Mais, il ne connaissait pas Athéna. Elle ne comptait pas en rester là pour ce qui était des médicaments.

Loin de là...

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