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20. Louis

Assis devant un thé avec Liam, j'attends patiemment que l'heure tourne et qu'Harry arrive.

Il m'a envoyé un message un peu énigmatique hier soir me demandant de le retrouver ici, au centre, vers 16 heures. Il n'a pas voulu m'en dire plus, mais j'ai senti que c'était important pour lui. Alors, comme toujours, je le laisse faire et j'attends de voir. Avec Lottie, j'ai appris à être patient, à juste être là quand il le fallait, quand elle en avait besoin. Avec Harry, c'est la même chose. Si je brusque ou provoque les choses, je risque de le perdre, de le faire retourner dans sa coquille et ça, c'est hors de question.

Je me suis donc contenté d'accepter son rendez-vous. Je suis arrivé un peu plus tôt, car j'avais envie de voir un peu Niall, mais c'est Liam que j'ai trouvé au centre. L'irlandais avait apparemment un rendez-vous important. Il nous rejoindra plus tard.

Alors, comment ça avance avec Harry ? me demande le brun d'une voix douce.

Très bien et très vite. Il m'étonne de jour en jour, j'explique avec un léger sourire aux lèvres, rempli de fierté.

Il vient toujours aux séances de groupe, mais il est toujours aussi discret, remarque-t-il avant de boire une gorgée de son café.

Parler en public reste quelque chose de difficile, tu le sais. Pour certains, ça les aide, car ils sont entourés de personnes ayant le même vécu ou le même problème, pour d'autres, c'est une véritable épreuve.

Je sais, mais ça le libérerait de parler, tu ne penses pas ? objecte-t-il en haussant les épaules.

Il l'a fait, j'annonce en levant mon regard sur lui.

Il lève un sourcil étonné.

Vraiment ?

Oui... il m'a tout raconté. Je sais qu'il l'a fait aussi avec son meilleur ami et ses parents. Venir aux séances de groupe l'aide à se rendre compte qu'il n'est pas seul, de se sentir soutenu, mais il avait besoin d'autre chose pour s'ouvrir.

Un lien de confiance, un lien particulier et unique que toi seul as su lier avec lui... souffle Liam en hochant la tête. Tu es proche de lui, n'est-ce pas ?

Un instant déstabilisé, je sens mes joues rougir doucement.

C'est à dire ? je demande, mal à l'aise.

Tu ne me l'as jamais dit, mais j'ai compris que ce n'est pas par hasard que tu faisais ta thèse sur un sujet aussi peu connu que l'haptophobie. Je me suis dit que tu devais avoir été touché de près ou de loin par ce problème. Le fait qu'Harry te fasse autant confiance est bien la preuve que vous vous comprenez au-delà des mots, explique-t-il sans avoir apparemment ressenti le trouble qui m'avait tout à coup saisi.

J'acquiesce en silence, reprenant doucement le contrôle de ma respiration en me traitant mentalement d'idiot. Sur le moment, je n'ai pas du tout compris ce qu'il a voulu dire et j'ai eu un coup de chaud. Car oui, c'est indéniable, avec Harry nous nous sommes considérablement rapprochés ces dernières semaines. Psychologiquement, évidemment, mais pas que. Physiquement aussi. Ça reste léger, discret, confidentiel, mais ç'a le don d'exister. Peu à peu, il guérit, il se répare et il me répare en même temps. Lorsqu'il est là, je me sens différent et j'ai la sensation que cette relation particulière, cette exception, il la ressent tout comme moi. Je n'ai juste pas pris le temps de l'analyser. Je laisse couler les choses et ça me convient.

Pour l'instant.

La porte s'ouvre et Niall fait son entrée. Il nous salue et s'approche de la table où se trouvent la cafetière et la bouilloire.

Café ? propose-t-il, comme toujours.

Je veux bien, accepte Liam en lui tendant sa tasse que l'irlandais lui remplit aussitôt avant de se servir lui-même.

Il se tourne vers moi.

Non merci, je réponds, un sourire en coin.

Niall sans son satané café ne serait pas Niall et Niall ne s'obstinant pas à m'en proposer, non plus. Il s'assoit en soufflant à côté de Liam. Il semble épuisé avec ses traits tirés et son teint pâle.

Ça va ? je lui demande en l'observant. Tu sembles au bout de ta vie.

Ouais, c'est le cas. J'ai besoin de vacances, je crois. Et qu'Alyssa se calme un peu.

Les hormones sans doute, plaisante Liam en lui tapotant gentiment l'épaule.

Elle est à combien ? je demande avant de boire une gorgée de thé à ma tasse qui me réchauffe de l'intérieur.

Six mois... t'as de la chance, tu ne connaîtras jamais ça toi. Ce n'est pas ton futur mec qui te réveillera en pleine nuit à cause de ses crampes ou parce qu'il se trouve subitement moche avec son gros ventre que moi je trouve juste adorable, parce qu'il porte la vie, soupire l'irlandais en se pinçant l'arête du nez. Entre ses envies bizarroïdes, ses sautes d'humeur constantes qui la font passer du sourire aux larmes en un claquement de doigts, c'est... pénible.

Je suis certain qu'il y a plein d'autres bons côtés... tente Liam avec son éternel optimisme.

Niall soupire, mais finit par acquiescer.

Oui, c'est vrai... reconnaît-il avec un sourire adorable qui pourrait me rendre jaloux. Sentir ses petits coups contre la paume de ta main et te dire que c'est un peu grâce à toi que c'est possible. Quand Alyssa vient se lover contre moi et qu'on commence à s'imaginer notre avenir à trois. Quand petit à petit la chambre prend forme, que les meubles se montent, que les premières peluches investissent les lieux. Quand on regarde les vêtements que le bébé devra porter et qu'on se demande si vraiment il rentrera dedans... oui, il y a pleins de jolis moments qui rattrapent les petits inconvénients et heureusement.

Sa voix est rêveuse et mon cœur bat un peu plus fort face à ce bout de bonheur qu'il nous partage. Ça me rappelle quand ma mère était enceinte. Ce sont de bons souvenirs, vraiment.

Tu as oublié les échos où tu apprends à connaître ton futur mini toi, j'ajoute en souriant comme un imbécile.

C'est vrai. Ça m'impressionnait au début. J'avais du mal à croire qu'une partie de moi était en train de vivre devant moi.

Il soupire puis nous regarde, le visage apaisé.

Merci, les gars, merci de m'avoir fait redescendre un peu sur Terre. Après tout, qu'est-ce que c'est neuf mois dans une vie ? Le meilleur reste à venir.

Ce n'est rien, c'est à ça que servent les amis, non ? s'exclame Liam en finissant sa tasse.

J'approuve d'un hochement de tête.

Ça serait bien qu'on se voit un de ses quatre, en dehors du centre. Pour aller boire un verre ou manger un bout, je propose en jouant avec mon sachet de sucre que je n'ai pas utilisé.

Oui, c'est une super idée ça, approuve Niall.

Je suis partant ! ajoute Liam, un grand sourire barrant son visage. Bon, on devrait y aller, si Harry nous trouve ici, ça risque de le bloquer.

J'acquiesce et d'un même geste ils se lèvent et me saluent. Je me retrouve subitement seul et bêtement nerveux. Je vide ma tasse et me lève pour regarder par la fenêtre la ville qui s'étend à mes pieds. Pour une fois, il fait beau. Le ciel est bleu, les nuages se font rares. Ça donne du baume au cœur. Je sors mon potable de ma poche pour regarder si Harry ne m'a pas envoyé un message et c'est le cas, il y a de ça quelques minutes. Il m'indique qu'il prend la route.

Ça me fait sourire. Quelquefois, j'ai l'impression que nous agissons un peu comme un couple tous les deux. Nous nous appelons tous les jours, nous nous textons régulièrement pour nous raconter tout et n'importe quoi, pour juste nous tenir au courant de nos vies, de ce que nous faisons. Pour se dire bonjour ou bonne nuit, pour se souhaiter une bonne journée ou juste se demander comment nous allons. Pour prendre soin l'un de l'autre tout simplement et j'aime ça.

J'aime ces petites habitudes qui commencent à rythmer ma vie, à lui donner un sens. J'aime voir qu'il a besoin de me raconter chaque petite avancée qu'il fait, chaque petite victoire qu'il gagne, parce que ça le rend fier et qu'il a envie de me les faire partager. J'aime tout autant lorsqu'il me raconte ses difficultés, ses doutes, ses échecs qui lui arrivent encore d'avoir, car malgré tout, rien n'est encore gagné et qu'il reste fragile. J'aime tout autant lorsqu'il me contacte pour ne rien me raconter de particulier, juste parce qu'il a envie de parler. J'aime chacun de ses messages, parce que ça me montre qu'il pense à moi, qu'il me fait confiance. Ça me rend heureux.

Ça me fait un peu peur aussi.

Alors pour ne pas paniquer, je n'y pense pas. Pas encore.

C'est la porte qui s'ouvre soudainement qui me sort de mes pensées, me faisant sursauter. Je me retourne vivement, les sourcils froncés et le cœur battant, me demandant ce qu'il se passe. Je n'ai pas le temps de réagir qu'un corps se presse contre le mien et qu'une douce chaleur vient m'envahir doucement. Il me faut quelques secondes avant de réaliser que c'est Harry qui vient d'arriver et qui s'est jeté littéralement dans mes bras. Il ne m'en faut pas plus pour le serrer contre moi, le pouls en déroute et le corps parcouru par un doux frisson.

Il se recule légèrement sans pour autant me lâcher, plongeant ses orbes émeraude dans les miens. Ses yeux brillent d'un éclat nouveau. Son sourire est immense, creusant d'adorables fossettes dans ses joues qui sont toutes roses. Pour la première fois depuis que je le connais, je remarque qu'il a attaché ses cheveux en un chignon qui lui tombe dans la nuque, lui dégageant le visage.

Ça va ? je m'enquiers dans un murmure, craignant de briser l'instant et de lui faire réaliser notre proximité que j'apprécie peut-être un peu trop.

Je suis tellement content ! annonce-t-il en sautillant sur place, toujours dans mes bras.

Il est trop mignon ! Alors que je vais pour lui demander ce qu'il se passe, intrigué par son comportement peu habituel, il me prend par surprise en déposant ses lèvres sur les miennes. C'est un baiser doux, en surface, rapide, trop rapide, mais qui a eu le temps de déclencher en moi une tempête qui me secoue tout entier. Tandis qu'il s'éloigne de moi sans vraiment réaliser ce qu'il vient de faire, je reste figé, tremblant, le cœur en déroute et les lèvres encore brûlantes de son touché.

Il m'a embrassé... et je meurs d'envie qu'il recommence.

Louis ? Tu ne t'assois pas ? J'ai plein de choses à t'expliquer ! s'exclame-t-il, me ramenant à la réalité.

Je... oui, bien sûr... j'arrive, je lui réponds dans un souffle, je ne sais trop comment.

Je cligne des yeux, un peu perdu et totalement troublé par ce qu'il vient de se passer. Je prends place en face de lui, en mode automatique. Il ne semble pas s'être rendu compte de mon état, trop prit dans son euphorie.

Ça ne va pas ? s'inquiète-t-il tout à coup devant mon silence persistant.

Je me contente de hocher la tête pour le rassurer, parce que très honnêtement, je ne sais pas moi-même ce qui m'arrive. J'ai très envie de ressentir de nouveau ses lèvres sur les miennes, mais je sais que c'est impossible et ça me frustre. J'aimerais savoir ce qu'il pense de tout ça, ce qu'il ressent lui-même et quelles sont les vraies raisons de son geste, mais je sais tout aussi sûrement que ça va le bloquer et qu'il risque de me fuir. Alors je me tais et je prends sur moi pour ne pas me lever et me blottir dans ses bras, dans sa chaleur et écouter son cœur battre contre mon oreille, parce que c'est bien trop tôt, même si j'en ressens le besoin.

Il vient d'ouvrir la boîte de pandore et je ne suis pas certain de pouvoir m'en passer dorénavant.

Cependant, je dois me montrer patient.

Encore.

Je me racle la gorge et relève la tête pour plonger dans son regard inquiet. Ses yeux brillent toujours et je me surprends à le trouver beau. Ses traits sont fins tout en gardant cette ligne masculine qui le rend irrésistible. Je secoue la tête, me fustigeant intérieurement du cours que suivent mes pensées. Je dois me reprendre et me calmer. J'aurais bien le temps de réfléchir à tout ça plus tard, quand je serai seul.

Ça va Harry, pardonne-moi, j'étais... ailleurs. Alors, tu veux partir où aujourd'hui ? je le questionne avec un sourire rassurant qui l'apaise.

Afrique ? propose-t-il en se mordillant la lèvre inférieure, ce qui a le don de retourner mon ventre.

Je... oui, je vais nous trouver ça.

Je me lève précipitamment pour ne pas être tenté de me pencher vers lui et de lui voler un nouveau baiser. Il ne le prendrait pas très bien. J'ouvre la mallette et cherche quelques secondes les sachets qu'il me faut. J'en extrais deux qui me paraissent parfaits et enclenche la bouilloire. Quand l'eau est prête, je la verse dans deux mugs et apporte le tout sur la table.

Il s'agit du Kahangi Green, un thé vert aux notes végétales, vanillées, animales et fruitées d'Ouganda. Je ne l'ai jamais goûté, j'espère qu'il sera bon.

— J'en suis certain, je ne m'inquiète pas pour ça.

Alors, qu'est-ce qui est à l'origine de ta bonne humeur ? je m'enquiers en attendant que nos sachets infusent.

Je suis allé voir un des médecins que tu m'as conseillés aujourd'hui, m'annonce-t-il, toujours aussi content de lui. Le docteur Parriso. C'est avec elle que le courant est le mieux passé au téléphone, alors voilà, je l'ai choisie et on s'est vus.

Oh, mais c'est super ! je m'exclame, réellement fier de ses progrès toujours constants. Et... vous avez eu votre première séance ?

Lou ? Tu n'enregistres pas ? me demande-t-il sans répondre à ma question, les sourcils froncés en observant la table.

Il vient de m'appeler pour la première fois par un surnom, mon surnom que seuls mes proches utilisent. Ce simple mot a pour effet de faire de nouveau faire emballer mon cœur que pourtant j'avais réussi à calmer. Si ça continue, je vais devoir courir 100 fois autour du parc avant de réussir à retrouver la maîtrise de mes émotions !

Non... ce n'est pas utile, je murmure, les joues un peu rouges.

Même si nous nous voyons toujours dans le cadre de ma thèse, je n'ai plus envie de formaliser les choses de cette façon. J'ai envie que nos entretiens prennent une autre tournure. C'est peut-être stupide, sans doute un peu inconscient et totalement fou, mais c'est ainsi. Pour une fois, je suis mon désir sans me prendre la tête et je verrai bien.

Il hausse les épaules, pas vraiment perturbé et répond enfin à mon interrogation.

Non, ce n'était pas une vraie séance à proprement parler. Elle m'a expliqué la démarche, ce qui allait se passer pour moi, ce que ça va m'apporter. Je lui ai parlé de mes motivations et de ce qui me poussait à venir la consulter. C'était intéressant et je suis vraiment content, parce que tu avais raison. Mes souvenirs seront la clé de ma guérison.

Tu pourras tous les retrouver malgré l'effet de la drogue ? je demande en ôtant mon sachet de thé de ma tasse.

Non... malheureusement non, soupire-t-il en baissant une seconde le regard. Mais certaines choses peuvent me revenir, sous forme de flashs, des sensations aussi, des impressions. Elle m'a dit que ça m'aidera à m'apaiser en effaçant les doutes et les peurs qui se nourrissent de l'oubli et de mon imagination qui comble les manques.

Elle t'a expliqué comment ça allait se dérouler exactement ?

Pas la technique exacte, même s'il y aura beaucoup de relaxation et d'exercices de respiration, mais ce qu'elle va chercher à faire, oui.

Il boit une gorgée de son thé et me fait signe qu'il lui plaît. Je l'imite et confirme d'un hochement de tête. Il reprend.

En gros, je vais me trouver dans un état de conscience modifiée, comme une transe, qui va me permettre de revivre le traumatisme de façon dissocié.

Le corps immobilisé, mais le psychisme en éveil, je complète, ayant étudié l'hypnose dans certains de mes cours.

Voilà... et on va remonter dans le temps. On va tenter de reconstituer le fil de l'histoire d'une certaine manière. Ce ne sera pas comme un film qui se déroule, mais entre ce qui va me revenir et la logique des faits on devrait réussir à retrouver la plupart des événements qui se sont passés.

Wow... c'est... wow... tu te rends compte de ce que ça veut dire, Harry ? je lui demande, ému.

Que je vais guérir ? répond-il timidement.

Oui, que tu vas guérir... je confirme. Que tu vas cesser de souffrir et de te battre contre des moulins à vent. Tout va devenir plus concret, tu vas pouvoir avancer encore plus. Tu vas retrouver ta confiance en toi et en l'avenir, tu vas pouvoir faire de nouveaux projets, tu vas redevenir celui que tu étais... du moins en partie.

Il hoche la tête, les larmes aux yeux et attrape ma main dans la sienne d'un geste devenu réconfortant pour lui comme pour moi, sauf que cette fois il enlace nos doigts.

Elle... hum... elle m'a aussi parlé de la drogue que l'on m'avait fait prendre.

Oh ! Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Elle pense qu'il s'agit de GHB. Ça se présente sous forme de poudre blanche qu'on peut verser dans un verre sans que la personne visée s'en rende compte. C'est incolore, inodore et ça n'a pas de goût. Un véritable piège. Mélangé à de l'alcool, ça un effet hypnotisant, désinhibant et aphrodisiaque, ce qui rend la victime totalement docile, ce qui peut donner l'illusion qu'elle est consentante.

Il baisse la tête, mal à l'aise. Je lui serre la main pour le rassurer.

Harry, tu l'as dit. C'est une illusion, pas la réalité. En te donnant cette drogue, on t'a ôté ta faculté de choisir. Tu n'y es pour rien, je le rassure.

Il acquiesce en soupirant avant de reprendre.

Cette drogue s'évacue rapidement du corps, donc je ne pourrais jamais prouver que j'en ai ingéré. Son pire effet, c'est l'amnésie du lendemain. La mémoire est altérée durablement, laissant la victime dans un état de confusion extrême et malade comme un chien.

Exactement dans l'état dans lequel tu te trouvais quand tu t'es réveillé.

Oui...

Un silence s'ensuit nous laissant digérer nos dernières paroles.

Comment te sens-tu ?

Bien... confiant, enthousiaste. Mais... j'ai peur. Un peu comme un explorateur sur le point de faire la découverte de sa vie. Un mélange d'euphorie d'enfin toucher du doigt mon but et la peur de ce que je pourrais y trouver, d'être déçu, vide.

Je sais que c'est difficile Harry, mais tu vas y arriver. Tu es fort, tellement fort, même si tu ne t'en rends pas encore compte. Après chaque séance, tu gagneras encore en confiance, tu verras. Imagine-toi au milieu d'un grand escalier. Les marches derrière toi sont celles que tu as franchies depuis le jour où tu as poussé la porte de l'asso. Celles devant toi sont celles que tu vas franchir peu à peu grâce au pouvoir de l'hypnose et grâce à ton envie de guérir, à ta motivation. Le but étant d'atteindre le sommet, la guérison totale.

Tu seras là ? souffle-t-il en plongeant son regard plein d'espoir dans le mien. En haut... tu seras là ?

Je serai là, je confirme sans ciller. Tant que tu voudras de moi.

Alors tu seras toujours là.

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Hello tout le monde !👋👋👋

J'espère que vous allez bien 😊😊 Malgré le froid et la neige qui s'installe ❄️❄️ Perso, j'adore, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde 😂😂😂

Voilà donc un nouveau chapitre, de nouveaux pas en avant, mais aussi de nouvelles sensations ! 🥰🥰🥰

Un moment d'amitié entre Louis, Liam et Niall. J'aime bien cette discussion, car elle a vraiment existé, c'est un bon souvenir donc voilà 😂😂 La vision du père est toujours drôle dans une grossesse 😂😂 il ne pige pas toujours tout à ce qu'il se passe 😂😂😂Ça me fait planer 🥰🥰

Puis cette entrée fracassante d'Harry ! 🙊🙊Vous ne vous y attendiez pas, n'est-ce pas ?😂😂 Ce câlin, ce baiser...! 😍😍🙈 C'est furtif, bref, irréfléchi, instinctif... mais il a le don d'exister et il retourne Louis dans tous les sens ! 😂😂🙈
Harry, lui, n'a pas réalisé, vous pensez qu'il va réagir comment quand ça va arriver ? 🤔🤔

Leur relation s'étoffe, petit à petit et leur lien se renforce. Ils ne posent pas encore vraiment de mots dessus, car vu la situation c'est compliqué, mais ils réalisent autant l'un que l'autre que ce qui les lie est différent et intense 😍😍😍 Vous le sentez vous aussi ? 🥰🥰

Comme toujours, j'attends vos réactions et vos commentaires 😊😊

Je vous embrasse fort 😘😘😘

💙💚

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