Le bâtiment du quartier général se dressait devant moi. C'était l'édifice le plus avancé en matière de puissance technologique. Je laissais Gigi s'occuper de l'informatique. Elle avait aidé à la conception de l'arsenal électronique de la société. Mais elle avait compris ce qui se passait et du jour au lendemain, elle était partie. Personne ne l'avait jamais retrouvée. Pour dire vrai la société n'avait pas cherché bien loin. Elle s'était cachée dans les sous-sols de la ville. Elle voulait leur faire payer ces années de service pour avoir conçu une arme bien trop puissante.

En trois clics, Gigi nous ouvrit la porte de secours qui menait directement à la cour centrale du quartier général. C'était l'endroit le plus sécurisé au monde. Une armada d'agents se ruèrent sur nous. C'était les agents les plus entrainés de ce pays. Mais lorsque la vengeance prend le dessus sur tous nos autres sentiments, notre force se décuple et rien ne peut aller contre notre volonté. Nombreux sont ceux qui du groupe cinq périrent de la main des agents, mais les groupes un et deux survivaient. C'était tout ce qui importait. Ils enchainaient les coups rapprochés, essuyaient les balles qui volaient et, pour certains, de battaient pour défendre leur liberté.

De mon côté, je remontais les escaliers. Je trouvais la salle de commandement des bracelets. C'était une petite salle, pas bien grande mais très fonctionnelle. Les écrans me faisaient face et, pour la plupart, étaient déverrouillés.

Tout cela semblait trop simple.

- Gigi, tu peux t'assurer que tous les réseaux sont opérationnels ?

- Vitesse lumière en action, blagua-t-elle.

Elle pianota sur son écran, rajoutant des lignes de code. Son action ne dura pas bien longtemps puisqu'elle s'arrêta. Elle fronça les sourcils et reprit sa course contre la montre sur sa tablette.

- Un problème Gigi ? Demandai-je.

- Dans trente secondes, ce sera réglé, si la personne face à moi à travers cet écran arrête de m'embêter.

- Saurais-tu où elle se situe ? Si on envoie deux groupes là où elle se trouve et le problème est réglé.

Elle ne me répondit pas. Les secondes passèrent les unes à la suite des autres. Un grand silence s'installa.

- Gigi ?

Elle appuya sur un bouton et me regarda en face :

- C'est bon. Tout est ok ! Tu peux lancer la vérité.

Je branchais la boîte. Je connectais tous les BEI * au deuxième pôle d'information du gouvernement. Gigi en profita pour entrer en interaction avec n'importe quel réseau numérique et diffuser le message que ma grand-mère m'avait laissé.

*Bracelet électronique d'information

♢♢♢

Hey ^^

La semaine prochaine viendra l'épilogue. Déjà la fin !

Je ne sais pas quoi penser de cette histoire. Je l'ai écrite avec beaucoup d'envie et malgré sa longueur (plutôt courte je l'accorde) j'ai été super contente de partager cette histoire avec vous et j'attends tout vos pitits commentaires 😊😇