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5. Négocier et s'échapper.

Je devais m'échapper, partir d'ici. Je devais retrouver mes grands-parents et accomplir la mission que m'avait confiée ma mère avant de mourir. Je ne pouvais pas rester enfermée ici.

— Commençons. Mademoiselle Leroy Anastasia, que faisiez-vous dans le fragment qui n'est pas le vôtre. Que recherchiez-vous? Que nous cachez-vous?

L'homme était grand, brun et avait un regard noir qui m'intimidait. La pièce sombre, sans ouverture et sans lumière, m'oppressait. Je ne me sentais pas à l'aise et je me renfermais sur moi-même. L'intimidation était ce qui me rendait plus faible, plus vulnérable. Mes poumons se soulevaient au rythme de mes peurs.

— Nous avons des manières fortes pour vous faire parler.

— Je... je...

Je me mis à sangloter. J'étais faible, sensible et même si je n'avais pas peur de déroger à l'autorité, l'environnement qui ne m'était pas familier m'empêchait de le faire. Une femme entra. Il s'agissait de la même femme blonde que celle que j'avais vue lors de ma première fois à l'appartement de mes parents. Elle me tendit un verre d'eau et un paquet de mouchoirs. Elle prit ensuite la place de l'homme dans la pièce. Je me sentais un peu plus en confiance désormais.

— Je sais ce qu'il vous est arrivé dans le passé. Je sais à quel point vous pouvez être vulnérable lorsque la pression se fait trop importante. Mais ce n'est pas ce que nous souhaitons. Nous n'arriverions à rien si nous vous forcions.

— Je ne voulais pas y retourner. Je voulais revoir leur appartement une dernière fois avant de recommencer ma vie normalement.

— C'est ce que vous m'aviez dit aussi la dernière fois et pourtant, vous y êtes retournée. Contre mes indications.

Je restais silencieuse.

— Pourquoi y êtes-vous retournée, Ana ?

N'utilisez pas ce surnom !

J'avais crié plus fort que je ne l'aurais souhaité.

— Seule ma mère m'appelait de cette manière. Comment osez-vous m'appeler comme ceci ?

— Si vous me dites pourquoi vous y êtes retournée, je vous dis ce que je sais sur votre mère et pourquoi je vous appelle comme ça.

— Une information pour une information... Vous voulez négocier mais votre arrangement ne m'intéresse pas. Je préfère rester dans l'ignorance que me plier à vos savoirs.

— Bien. Je vous laisse réfléchir ici.

Elle sortit de la pièce, fermant la porte à clé derrière elle. Je devais réfléchir à un moyen de sortir d'ici. Le plus rapidement serait le mieux. Mais rien ne venait dans mon esprit. Pas la moindre idée.

Sors, Ana. Tu peux le faire. Tu peux y arriver...

Il était impensable de sortir par moi-même. La porte devait être gardée par un agent de sécurité. Je toquai alors sur la porte. J'avais eu une brillante idée.

— Je veux parler, indiquai-je à travers la fermeture.

La blonde entra de nouveau dans la pièce, s'assit sur une des chaises qui me faisaient face.

— Je t'écoute, Anastasia.

— Avant de mourir, ma mère m'a bien dit quelque chose.

Je pris une grande inspiration.

— Elle m'a dit quelque chose d'incompréhensible concernant sa chambre et de quelque chose qui se situait dans son armoire. J'y suis donc allée pour savoir ce que c'était. Mais je n'ai rien trouvé. Seulement des habits. C'est là que vous m'avez trouvée la dernière fois. J'y suis donc retournée aujourd'hui pour chercher bien plus, mais je n'ai rien trouvé. Mis à part ceci.

Je lui tendis un morceau de papier. Elle le lut. C'était une lettre personnelle de ma mère pour me dire ô combien elle m'aimait et que je pourrais toujours compter sur mon père et ma soeur pour me sortir de ma tristesse, si je m'y enfermais trop longtemps.

La blonde se fit avoir par mon piège. Elle me laissa sortir de la pièce et s'excusa. Elle me fit tout de même comprendre que ce que je faisais n'était pas légal et que je devais... bla-bla-bla. Je n'écoutais plus ce qu'elle disait, trop concentrée à savoir comment j'allais pouvoir voyager vers les contrées lointaines pour voir mes grands-parents.

Je ne pouvais pas lui demander une dérogation pour aller les voir, cela paraîtrait trop suspect. Mon seul espoir était de trouver des rebelles qui pourraient me faire passer vers les campagnes françaises.

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