Chapitre 3 : Tu es sûr que c'est une bonne idée John ?
A l'auberge, un homme attendait sa bière devant le comptoir. Il était très bronzé. Il écouta discrètement ce qui suivit.
-Errine ! Cria Gary.
Elle se traina lourdement jusqu'à son patron. La fatigue se lisait sur son visage, et pour cause : elle avait eut du mal à dormir à cause de sa discussion avec Sherlock. Se tournant, cogitant, se retournant, elle ne s'était pas laisser une minute de répit.
-Oui... Répondit-elle, endormie.
-Que s'est-il passé hier soir ?
Lâchant une grosse bouffée d'air, elle s'assit sur une table en face du comptoir, bien vite rejointe par Gary.
-Tu m'as entendu parler avec mon... ami c'est ça ?
Il acquiesça et elle se frotta le visage. Elle but une gorgée de café avant de continuer.
-C'est une longue histoire... C'est dur à imaginer hein ? Qu'une si petite discussion puisse venir d'une très, elle inspira, très longue histoire...
-Et donc ?
Elle soupira bruyamment. Errine détestait discuter quand elle était très fatiguée, et là, c'était le cas.
-Je... C'est très compliqué et...
Une larme s'échappa sans même qu'elle le remarqua.
-Errine ? Pourquoi tu pleures ?
L'homme du comptoir se retourna pour scruter la jeune femme, quand son regard se posa sur quelqu'un d'autre...
-Et mais qu'est-ce que vous fichez ici vous ? S'indigna Sherlock.
Ce dernier entra en trombe, suivit de John, pour se placer en face de l'homme. Errine et Gary se focalisèrent sur les deux personnes en face d'eux.
-Ravi de vous voir aussi. Vous n'allez pas me croire, je suis en vacances ! S'amusa l'homme bronzé.
.-Non, c'est faux. Répliqua sèchement Holmes.
John salua l'étranger.
-J'ai su que vous étiez dans le coin, qu'est-ce que vous fabriquez ? Fit l'homme au détective, vous pourchassez le chien de l'enfer, celui de la télé ?
-J'attends que vous vous expliquiez lieutenant, je veux savoir ce que vous faites là.
-Je vous l'ai dit, je suis en vacances !
-Vous êtes presque noir, dit Sherlock en colère, il est clair que vous revenez de vacances !
John, posté non loin d'eux, aperçut Errine. Cette dernière écoutait attentivement la conversation.
-Eh bien j'ai décidé d'en reprendre.
-Alors ça c'est un coup de Mycroft, c'est évident.
La jeune femme se raidit à l'entente de ce nom, et le soldat en prit note.
-Ecoutez Sherlock...
-C'est lui ! Il entend parler de Baskerville et il envoie mon gardien me... fit-il comme un enfant, m'espionner incognito ! Est-ce que c'est pour ça que vous vous faites appeler « Greg » ?!
John répliqua.
-C'est son vrai prénom !
-Ah oui ? Répondit Holmes, confus.
-Oui. Riposta amèrement Greg, vous devriez le savoir depuis le temps ! Et je ne suis pas votre gardien. Et je ne fais pas tout ce que votre... frère me dit de faire.
Cependant, Lestrade savait quand ce moment même, il obéissait aux ordres de Mycroft pour une mission très précise...
-Vous pourriez être l'homme qu'il nous faut en faite. Constata John.
-Pourquoi ? Fit le détective, encore confus.
-J'ai un peu fouiné et je crois... je crois que j'ai trouvé quelque chose. Regarde. Il tendit un papier à son ami, je n'étais pas sur que se soit d'un grand intérêt mais finalement... ça fait beaucoup de viande pour un restaurant végétarien.
Errine ne put réprimer un sourire. Gary, lui... ne se sentait pas très bien tout à coup.
-Excellent... Susurra Sherlock.
-Et un lieutenant de police de Scotland Yard qui peut passer quelques coups de fils... Pourrait nous être très utile.
Le visage de Gary devint pale. John fit retentir la sonnette en demandant une chose que les deux personnes jusqu'à maintenant en retrait ne purent entendre. Le gérant s'éloigna de son employé, la laissant seule avec son café. Elle lâcha un sublime sourire à Sherlock, qui l'avait remarqué, mais finit par rigoler.
Incroyable... Se dit-elle.
Il s'approcha.
-Bien dormi ?
Elle désigna les deux petites cernes au dessous de ses yeux.
-Je crois qu'elles parlent pour moi ces deux petites coquines... J'ai connu mieux. Ton enquête à l'air d'avancer !
-Comment es-tu au courant ?
Un autre rire éclata.
-Quand Sherlock Holmes est dans le coin, elle but la dernière gorgée de son café, on le sait toute suite. Et en général, ce n'est jamais pour des vacances ! Donc... Je sais tout !
Ils sourirent malicieusement.
-Et si pour une fois, c'était pour des vacances ?
-Dans ce cas, s'amusa-t-elle, tu es très, très malade !
-D'accord... Tu aurais des informations à me donner qui pourrait nous aidez ? Un quelconque renseignement sur ce qui est arrivé à un certain Henry Knight ou autre ?
Elle secoua la tête négativement.
-Très franchement, je suis très rarement au courant de ce qu'il se passe !
-Et pour la viande ?
Errine ne sut quoi répondre.
-Bien. Suis-moi !
Il lui tendit la main.
-Pourquoi ?
Un rictus s'afficha sur le visage du détective.
****
Dans la petite salle de réunion, Sherlock faisait un café à John, une grande première ! Lestrade feuilletait les carnets de commandes du restaurant en face des gérants. Errine s'était assis dans son coin, sur le rebord de la fenêtre. Elle allait enfin pouvoir savoir comment le chien de ses employeurs avait disparu, car elle l'avait rencontré. Ce problème trottait dans sa tête depuis quelques temps.
-Ces carnets de commandes remontent à deux mois, Remarqua Greg, c'est quand l'émission de télé a été diffusée que l'idée vous est venue ?
- C'est moi, lâcha Billy nerveusement, c'est à cause de moi, Pardon Gary. J'ai pas résister j'ai pris un sandwich au bacon au mariage de Cal et j'y ai pris gouté.
Sherlock ricana. L'inspecteur jeta un regard perplexe à la jeune femme derrière lui. Cette dernière leva les yeux au ciel.
-C'était bien tenté. Murmura Lestrade.
-Ecoutez, on essayait juste de booster les affaires, c'est tout. Rattrapa Gary, Un chien énorme lâcher dans la lande, c'était comme une bénédiction ! C'était comme d'avoir son monstre du Loch Ness !
-Où le gardiez-vous. S'enquit Lestrade.
-Dans un ancien puits de mine, qui n'est pas trop loin. Il y était bien.
-Bien ? S'exclama Errine furiseuse, Non mais vous vous moquez du monde ! Elle était malheureuse !
-« Etait ? » Questionna Sherlock.
- On arrivait pas à la contrôler cette putain de bête. Elle était vicieuse, soupira Gary, il n'y avait qu'Errine pour la calmer...
La concernée lâcha un rire amer.
-Et vous vous demandez toujours pourquoi... Vous la faisiez souffrir !
Les deux accusés baissèrent la tête.
-Qu'est-ce qu'elle est devenue ? Interrogea la femme.
- Il nous restait une seule option. Il y a un mois... Billy l'a emmené chez le véto et... il l'a...
John s'approcha et dit :
-Le chien est mort ?
-Piqué. Fit Gary au bord de la crise de nerfs.
-Ouais. Il le fallait. Dit Billy durement, Donc c'est fini.
Errine se massa les tempes. Elle haïssait ses deux hommes, et pour de bon.
-En fait, c'était qu'une blague. Répondit Gary.
-Qu'est-ce qu'elle est drôle ! Lança Greg en se levant, Un type a failli perdre la tête par votre faute.
L'inspecteur fut suivi du soldat, tandis que le détective et la jeune femme sortirent plus tard de la pièce. Errine était vraiment très en colère et regrettait de travailler pour eux. Elle entra dans la réserve pour se détendre, sans remarqué que Sherlock l'avait accompagné. Elle murmurait qu'elle regrettait tout, tout ce qu'elle avait fait. Aller voir ce pauvre chien, le réconforter pour le retrouver la semaine d'après, dans un état encore plus alarmant.
Jamais cet ''bête'' ne lui avait fait de mal, bien qu'elle eut une grosse frayeur la première fois. Mais plus le temps passait, plus ils s'entendaient. Elle se rappela de ce qu'on lui avait dit un jour : son aura procurait du réconfort, du bien-être et un sentiment de sécurité. Elle n'en croyait pas un mot, même si elle finit par y croire. Malgré tout, le fait que ses supérieurs se soient servi de cette histoire avec Henry la mettait hors d'elle. La mort non-naturelle du père du jeune homme était absolument horrible.
Deux mains se posèrent sur ses épaules. Elle leva les yeux, et croisa ceux du détective.
-Tu devrais éviter de penser à ce genre de chose à voix haute. Si nous n'étions pas au courant de cette affaire, tu aurais fait une grosse bêtise : Attirer mon attention.
Venait-elle de... Elle venait de penser à haute voix.
-C'est une mauvaise habitude que j'ai pris. Plaisanta-elle alors qu'il s'assit à ses côtés.
-Tu étais si seule que ça ?
-Oui... Mais je m'en suis sorti. La preuve... Ca fait deux mois que je couvre des enfoirés... J'ai fait du bon boulot tu vois !
Il ne put qu'esquisser un sourire en coin.
-Tu serais pour nous accompagnez dans la fin de l'enquête ?
Les yeux de la jeune femme pétillèrent de curiosité.
-Comme avec l'affaire Carl Powers ? Comme quand on... quand on a cherché des indices, et qu'on n'a dut échapper aux policiers en courant dans tout Londres ?
Sherlock fut presque heureux de la voir dans cet état, toute excitée par l'inconnu.
-Presque. Dans l'immédiat, je dois faire un test pour vérifier des détails.
-Mais est-ce qu'on va courir ?
Il fut confus.
-Sûrement... Répondit-il peu sur de lui.
Elle se leva d'un bond et prit Holmes au dépourvu en l'enlaçant. Il voulut lui rendre maladroitement son étreinte mais elle recula et le remercia de la proposition.
***
La soirée fut très éprouvante. Errine avait accompagné les enquêteurs à Baskerville, chose qu'elle n'aurait jamais crue possible. L'intérieur de la base en imposait tout autant que l'extérieur ! De grands labos en PVC blancs qui grouillaient de scientifiques, des animaux quelque peu effrayants, des liquides de tous les côtés et enfin un commandant... rancunier. Le détective avait bataillé avec ce dernier pour pourvoir exécuter son plan. La jeune femme avait prudemment attendu la fin du débat pour connaître le plan de Holmes. Elle s'était baladé autour des consoles et avait observé les généticiens faire leur travail.
Vint ensuite l'exécution du plan : tout s'était déroulé à la perfection. Elle s'inquiéta tout de même pour le soldat.
-Pauvre John... avait-elle dit, Tu imagines s'il faisait une crise cardiaque ?
Sherlock l'avait aussitôt rassuré. Mais une pointe d'inquiétude resta, en voyant et en entendant la voix de John. Un élément de l'enquête fut éclairci : les personnes allées dans le ravin avaient été droguées.
Ils étaient ensuite allés trouver une certaine professeur Stapleton. Holmes fit des analyses pour savoir si la drogue était dans le sucre, ce qui se révéla être une erreur. Il entra dans son palais mental, John et Errine discutèrent, sans évoquer Buckingham, pendant un bon quart d'heure. Quand Holmes sortit enfin, ils firent des recherches sur un projet nommé M.O.L.O.S. Après quelques minutes de réflexion pour avoir accès au dossier classé prioritaire, ils découvrirent enfin l'horrible vérité.
-Comment ont-il osé faire de tels choses... souffla Errine, et donc... Ca voudrait dire que quelqu'un se serait servi de ça contre Henry ?
-Apparemment... Lui répondit Stapleton.
Bob Frankland était derrière tout ça. John reçut un appel de Louise Mortimer, la psychologue du jeune homme. Il avait essayé de lui tirer dessus pendant qu'il tentait de se souvenir. Il était partit au ravin. Sherlock appela Lestrade pour qu'il les rejoigne. Après avoir salué le professeur, ils s'étaient mis à la poursuite d'Henry. Le trajet jusqu'au ravin fut tendu. Courant ensuite dans la forêt, leurs lampes torches ne perçaient pas l'épaisse obscurité. Errine failli tomber à plusieurs reprises.
Henry était dans la brume, revolver à la main, prêt à se suicider. Sherlock et John descendirent les premiers, tentant tant bien que mal de raisonner le jeune homme. Ce dernier se souvint grâce au discours du détective, que ce qu'il avait vu vingt ans plutôt tuer de sang froid son père, n'était pas un molosse mais un homme. Une fois la situation plus claire, Holmes expliqua en détail ce qu'il avait découvert. Soudain, un abominable hurlement déchira l'air. L'inspecteur et la jeune femme accoururent. Elle tremblait de peur, même si elle connaissait cette histoire par cœur. Jamais elle n'aurait imaginé faire face à ce démon. Henry devint fou : il hurlait. Le chien poussait d'horrible grognement et transperçait les intrus de son regard rouge braise.
Lestrade n'étant pas drogué, Sherlock fut obligé de creuser un peu. Errine fixait la bête, sa torche éclairant à merveille le corps du molosse. Il descendit. On aurait dit une créature de Frankenstein : chaque parcelle de son corps semblait raccommodée avec du cuir pourrissant, ses dents longues rendaient son sourire encore plus maléfique. Il devait faire au moins un ou deux mètres.
Sherlock fut pris d'hallucinations ce qui l'aida à comprendre. Errine ne pouvait plus bouger car ses yeux ne lâchaient pas ceux du chien. Elle mit du temps à plaquer sa main contre la partie basse de son visage.
La drogue est dans le brouillard... Se répétait-t-elle, ne respira pas le brouillard...
L'abomination avançait et bondit soudainement sur elle, lui arrachant un cri strident. Holmes attira la jeune femme contre lui, tant dis que Lestrade et John abattirent le monstre. Sherlock calma ensuite son amie. Son pouls ralentit lentement, son souffle se fit plus régulier. Elle se détacha du détective et observa le chien, redevenu un simple labrador noir. Henry en fit de même, mais sauta ensuite sur Frankland, prit d'une rage folle. Ils séparèrent les deux hommes et Sherlock termina son explication, jouissant de ce qu'il avait découvert. John réprimanda Holmes pour sa dernière réflexion, comme quoi cette affaire était une pure merveille alors qu'Henry tentait de se remettre de son choc. Errine enlaça Knight pour le réconforter. Frankland prit pendant ce temps la fuite, voyant l'animal se réveiller. Watson l'acheva et ils partirent à la poursuite du professeur.
A la lisière de la forêt, il était trop tard pour le criminel : une mine venait de s'activer sous son pied. Il laissa la mort l'emporté, au grand désespoir du groupe. La jeune femme s'appuya contre un arbre, hors d'haleine. Sa chemise à carreaux rouge était trempée par la sueur. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas entreprit une telle course !
Les corbeaux croassaient au-dessus de leur tête, et le ciel démarra son dégradé de couleur : bleu nuit, blanc et orange. Le jour se levait ; la nuit allait être courte.
***
Une belle journée commençait pour les habitants de Grimpen. Il faisait beau et une petite bise agréable soufflait. A l'auberge, John attendait son plat. Sherlock arriva avec deux tasses de café. Errine les rejoignit en apportant la commande du soldat, sa propre tasse de remontant à la main. Elle s'installa en face du petit homme, en sortant un journal de son sac bandoulière.
-Donc, ils n'ont pas fait piquer le chien... Finalement. Constata Holmes.
-Il faut croire. Je suppose qu'ils n'ont pas pu s'y résoudre. Lui répondit John.
-Je vois...
Errine regarda Watson, un sourire aux lèvres. Le médecin aussi avait du mal à y croire.
-Non tu ne vois pas. Lâcha-t-il.
-Non. Question de... sentiments ? Affirma le détective.
-De sentiments !
Elle rigola. Sherlock s'assit enfin sur le banc.
-Quel duo vous faîtes tous les deux ! Leur dit-elle, Beaucoup de personnes doivent être heureuses de vous connaître.
John prit une autre bouchée de son repas, tandis qu'Holmes se retourna. Ils se jaugèrent, s'examinèrent et regardèrent ensuite la jeune femme.
-On a plutôt un entourage restreint, avoua Watson, je vous laisse deviner pourquoi...
-Dois-je me sentir viser ? Répliqua le détective.
-Absolument pas... Si en fait. Tu dois te sentir viser.
Le trio éclata de rire.
-C'est de ma faute. Je ne suis pas la personne la plus sociable de Londres, je dois l'avouer.
-Donc, ça n'aide pas à enrichir notre entourage ! Mais peut-être voudriez vous en faire parti ?
Errine faillit recracher son café. Elle fit les gros yeux.
-C'est-à... dire ?
Holmes se rapprocha de son ami et chuchota :
-Tu es sûre que c'est une bonne idée John ?
L'intéressé soupira.
-Oui, fit-il exaspéré, Pour vous répondre, eh bien... Vous, Errine Warner, vous viendriez à Londres avec nous.
- Comment connaissez-vous mon nom de famille ?
Le soldat mit du temps à répondre. Il analysait les informations que lui avait données inconsciemment Sherlock ses deux derniers jours.
-Euh... Notre cher ami Sherlock à malencontreusement divulguer des... choses sur son passé et sur vous, par la même occasion.
Elle scruta Holmes avec amusement. Ce dernier tentait de se rappeler à quel moment il était passé aux aveux.
-C'était tellement rare quand il parlait de moi... Que vous a-t-il dit ?
Le détective gémit de désespoir. Cela déclencha un fou rire général. Ils eurent du mal à se calmer.
-Je ne me rappelle pas en détails, mais énormément de choses positives en tout cas. Lâcha le soldat.
-Je l'espère...
Elle but un peu de son café avant de reprendre.
-Qu'en penses-tu Sherlock ?
Le brun réfléchit un petit moment avant de répondre.
-Que fais-tu de ton emploi ici ?
-J'ai démissionné. Reconnu la jeune femme.
Les deux hommes furent surpris.
-Ne me regardez pas comme ça... Tout ce que j'ai appris au long de la nuit dernière à beaucoup jouer. Ca faisait un moment que je voulais partir mais je ne savais pas trop où aller... Confia-t-elle, et j'avais complètement oublier que je connaissais des gens à Londres ! Je suis ici depuis quand même cinq ans...
Ils sourirent.
-Alors ? Demanda Sherlock en s'asseyant à côté d'elle, Tu viens ?
Elle le regarda dans les yeux.
-Avec grand plaisir Monsieur Holmes.
Ils restèrent un moment là, à ne rien faire d'autre que se dévorer du regard. John commença à se sentir mal à l'aise, il entreprit de briser le silence.
-Sherlock ?
Le concerné se concentra sur son ami. Errine fut quelque peu surprise par la soudaine prise de parole du docteur.
-Qu'est-ce qui m'ait arrivé dans le labo ? Questionna le soldat.
Elle avala de travers son café. Oui, il venait de poser la question tant redoutée.
-Tu veux de la sauce avec ton plat ? Esquiva Sherlock en lui tendant le petit panier.
Et une longue discussion forte amusante s'en suivit. Holmes s'était trompé et cela amusa énormément ses camarades. Ils le taquinèrent avant que ce dernier ne s'éclipse.
Pendant ce temps, dans les prisons les plus secrètes de la capitale, le gouvernement libéra un fou. Ce fou n'aurait jamais du sortir de sa cage. Il rejoignit les bas-fonds de Londres, où l'attendait une jeune femme. Elle était belle malgré ses habits: sa peau chocolat clair s'accordait parfaitement à ses yeux verts. La capuche d'un léger gilet noir cachait ses beaux cheveux noirs ondulés.
-Du nouveau ? Demanda-t-il.
-Elle l'a retrouvé. Ils vont revenir demain matin.
Il s'approcha d'elle, la prit par les hanches et l'embrassa tendrement. Elle recula en le poussant.
-Sérieusement Jim ?
Il haussa les épaules.
-Tu n'aimes pas quand je t'embrasse ?
-Généralement, c'est que tu as un service à me demander.
-Oh bon d'accord, fit-il, il faudrait que tu la surveilles. Sherlock va me prendre tout mon temps, et comme tu as toujours voulu la coincé... C'est une bonne occasion !
Elle le dévisagea, réfléchissant à la proposition. Tendant une main, elle accepta. Le grand criminel, Moriarty, avait trouvé une complice. Et pas n'importe laquelle...
NDA
Oui ce chapitre est trèèèèèèès long et certainement un peu confus pour ceux qui n'ont pas vu la série xD J'en suis sincèrement désolé ♥ Si vous avez des questions, n'hésitez pas ;)
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