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Chapitre 1 : Qui êtes-vous Cassandra ?

-Vous vous foutez de moi ? Soupira Errine.

Elle portait une robe noire, dont deux voiles noires était positionnés à droite et à gauche du bas de la robe. Ses cheveux étaient coiffés d'un serre-tête avec un ruban, noir lui aussi.

-Vous voulez que je fasse le service dans cette tenue ?

Ils étaient dehors, à l'arrière de l'auberge. Ses employeurs se regardèrent dans les yeux, perplexes.

-Oui ? Tenta Billy.

-Hors de question. Je ne peux pas me balader comme ça entre les tables ! Et les gens risquent de marcher sur les traines ! En plus, il fait froid ! C'est idiot... C'est la chose la plus idiote que vous m'ayez demandé de faire. Littéralement...

-S'il te plaît Errine...

-Non Gary !

-On t'a dit qu'on était désolé ! Dit Billy d'un ton lent.

Elle commençait sérieusement à être en colère. Ils avaient utilisé ses vêtements de travail comme chiffon. Devait-elle accepter leurs excuses ? Ils avaient la tête ailleurs à cause des affaires florissantes. Suzan en avait aussi fait les frais la semaine dernière.

-J'accepte vos excuses mais vous ne pouvez pas m'obligez à porter ça !

Ils soufflèrent.

-D'accord. Tu peux t'habiller comme tu veux. Mais ne t'habille pas trop...

-Pas trop sexy, oui, je sais. Merci ! Je ferais deux heures en plus ce soir.

Elle laissa les deux hommes scotchés. Oui des fois, elle aimait bien faire tourner en bourrique ses employeurs !

-Elle a bien dit qu'elle... Commença Billy.

-Oui. Finit Gary.

******

Errine faisait la plonge dans la cuisine. C'était ennuyant mais utile si vous teniez une auberge avec un restaurant, un bar et des chambres à coucher. Le problème, c'était que quand vous n'étiez que quatre... C'était un peu plus dur ! Billy entra dans la cuisine.

-Errine ? Tu peux aller laver les deux trois verres du bar et ensuite dire à Fletcher que j'ai besoin de lui parler ?

-No problemo ! Fit-elle en s'essuyant les mains, tu veux qu'il vienne dans combien de temps ?

-Dès que tu l'as trouvé, tu me l'amènes.

-C'est toi le boss !

Elle leva les mains en l'air et sortit en tapotant l'épaule de l'homme. Elle se posta ensuite au lavabo, commençant son travail.

-Gary ?

-Oui ?

-Tu sais où est Fletcher ? Demanda-t-elle en le regardant.

-Il ne va pas tarder à rentrer d'une excursion. Pourquoi ?

Elle haussa les sourcils.

-Billy veut lui parler apparemment...

Il lâcha un petit rire.

-C'est pas vrai... Tiens ! Le voilà ton Fletcher.

-Ce n'est pas MON Fletcher. Tu sais très bien qu'on ne peut pas s'entendre tout les deux... elle regarda par le porte et aperçut l'homme qu'elle devait rapporter à Billy, bon... Vivement les vacances ! Il y a beaucoup trop de monde cette saison.

-C'est bon pour les affaires ! S'amusa Gary.

-Et le moral des employés ? Tu en fais quoi ?

Ils rigolèrent quand deux hommes entrèrent. Gary les accueillit chaleureusement, tandis qu'Errine était concentré sur sa vaisselle.

Sherlock inspectait les lieux, laissant John réserver les chambres. Quand le regard de la jeune femme et du soldat se croisèrent, elle fit les gros yeux tout comme lui.

-Une chambre s'il vous plaît.

Gary hocha la tête et consulta le registre des chambres. John fixait la femme qui se trouvait non loin de lui.

-Cassandra c'est ça ? Demanda-t-il.

Sur le coup Errine ne savait quoi répondre. Mais elle finit par trouver.

-Non moi c'est Errine.

John fronça les sourcils.

-Non ce n'est pas possible. L'autre jour à...

-Ecoutez, murmura-t-elle, c'est assez compliqué. On peut en reparler plus tard.

-Quand ?

-J'ai une pause ce midi. Ou bien ce soir à la fin de mon service.

Il réfléchit. Cette jeune femme avait attiré son attention à Buckingham. Il voulait en savoir plus sur elle.

-Je pense que ce soir sera plus convenable.

Gary revint et prit une clé sur le tableau.

-J'ai deux chambres disponible. Ce sont des simples. Désoler de ne pas avoir de chambre double pour vous les garçons.

-Aucune importance. Euh... Nous ne sommes pas... Tenez.

-Oh merci. Je vous rends votre monnaie.

John remarqua un petit papier provenant d'une boucherie. Il regarda d'un air suspect la jeune femme, puis arracha le papier du pic. Errine savait pour le secret du restaurant. Elle se sentait coupable de ne rien pouvoir dire à l'homme.

Sherlock remarqua la jeune femme qui faisait la plonge. Il se cacha derrière un arc qui menait à une autre aile de l'auberge. Errine vit aussitôt Sherlock mais fit mine de rien.

Qu'est-ce qu'elle fait là bon sang, pensa-t-il, employé dans une auberge ou assistante de Mycroft ?! Il faudrait que je lui parle.

-Et voilà, dit Gary en tendant des pièces à John, tenez.

Holmes continua son inspection, surveillant du coin de l'œil la jeune femme. Errine en fit de même.

-J'ai vu plusieurs tête de mort sur la lande. Commença Watson.

-Oh ça... soupira Gary en mettant des verres dans l'évier.

Un bref silence suivit ce soupire.

-Des pirates ? Plaisanta le soldat.

-Non, enchaina Gary, c'est le grand champ de mine de Grimpen, comme on l'appelle.

John lâcha un « oh je vois » peu convainquant.

-Non je ne crois pas, continua le gérant, Baskerville possède un centre d'essai, ça fait 80 ans que ça dure. Et personne sait vraiment ce qu'il y a là-bas.

Un autre silence.

-Des explosifs ? Tenta John.

-Oh non il n'y a pas que ça ! Si vous vous y introduisez, estimez-vous heureux si vous ne faites qu'exploser ! Je... Dis ça au cas où vous auriez envie d'y faire un tour...

-Merci je m'en souviendrai.

-Ouais ça fout un peu en l'air le tourisme quand même !

Errine rigola à cette réflexion. Le tourisme foutu en l'air ? Mais que faut-il à ses patrons pour être heureux ?

-Alors, heureusement que la bête est là !

Elle roula des yeux.

Pauvre Henry... pensa-t-elle, il souffre et nous, on en profite par derrière... Pathétique.

-Vous avez vu le reportage, le documentaire ?

-Oui, il n'y a pas longtemps. Répondit John.

-Ah... Dieu bénisse Henry Knight et sa créature de l'enfer !

-Tu n'as pas honte de dire ça Gary ! Fit-elle scandalisée.

Son patron la regarda, légèrement étonné. Elle avait raison. Elle secoua la tête et reprit son travail.

-Et vous l'avez vu ? La bête ? Questionna Watson.

-Moi ? Non ! Fletcher l'a vu, il désigna le jeune homme pas très loin de l'entrée de l'auberge, c'est lui qui anime les excursions vous savez... Pour les touristes. Lui il l'a vu.

-Et ça aide ? Pour les affaires ?

-Ce qui est sur, c'est qu'on a plus le temps de souffler hein Errine et Billy ?

Le cuistot roux arriva au côté de la jeune femme. Sherlock, jetant un dernier coup d'œil à la jeune femme, sortit pour aller voir le jeune Fletcher.

-Tu m'étonnes.... Souffla cette dernière les yeux rivés sur le dos de Sherlock.

-Ouais... Y a pleins de chasseurs de monstres. Y faut pas grand-chose aujourd'hui, fit-il lentement, un buzz sur les réseaux sociaux et wouf. J'crois qu'on a plus de vodka.

-Oh j'y vais ! Prévint Gary.

-Bah entre le monstre et la prison d'à côté, constata Billy, j'sais pas comment on fait pour dormir ! Hein Gary ?

-J'dors comme un bébé !

-C'est pas vrai. C'est un ronfleur.

Gary murmura un chut.

-Le votre aussi c'est un ronfleur ? Demanda innocemment Billy.

Ca en était trop pour Errine : elle explosa de rire. L'attitude du roux la faisait toujours bien rigoler. Elle s'essuya les mains avant de se calmer.

-Vous auriez des chips ? Demanda le soldat, légèrement embarrassé.

Elle donna un paquet à John avant de se retirer dans l'arrière boutique, où elle resta quelques minutes. Qu'est ce qu'elle pouvait rigoler avec ces deux là des fois ! Mais elle fut ramenée à la réalité quand elle se souvint de plusieurs choses : premièrement, elle allait devoir expliquer au docteur Watson la situation. C'était une tâche assez complexe. Trouver une excuse au plutôt était le mieux.

Et deuxièmement :

-Fletcher ! Balança-t-elle.

Sortant à toute vitesse de la réserve, elle ôta son tablier pour annoncer le début de sa pause, et s'arma de son sac en bandoulière. Mais en arrivant au pas de la porte, elle vit qu'il parlait avec le détective et son compagnon.

Et mince... se dit-elle, comment je vais faire... Il ne faut pas qu'ils me posent trop de questions.

Soudain une idée lui vint : sortant son portable, elle s'approcha lentement, en faisant semblant d'être dessus.

-... Qui vient de Baskerville. Qui s'est échappé.

-Quoi ? Un clone ? Un super chien géant ? Se moqua Sherlock.

-Possible, répondit Fletcher, qui sait ce qui nous déverse dessus depuis des années ou ce qui nous mettent dans l'eau. J'ai aucune confiance en ces gens-là de toute manière.

Errine avait elle aussi quelques doutes sur cette super base militaire. En quatre-vingt ans, les technologies et les connaissances en science avaient énormément évolués !

-C'est donc tout ce que vous avez ?

Après un court silence, Fletcher continua.

-J'avais un ami qui bossait au ministère de la Défense. Un week-end, on devait pêcher sauf qui sait pas pointer. Enfin si mais très tard. Et là...

Elle écoutait attentivement, ne se souciant plus des deux autres hommes à côté d'elle.

-... quand je l'ai vu, il était blanc comme un linge. J'le revoie encore... « J'ai vu quelque chose aujourd'hui Fletcher, il a dit, un truc que j'ai pas envie de revoir. Quelque chose d'effrayant... » Il avait été affecté à une base militaire secrète, peut-être à Portondown, peut-être à Baskerville ou n'importe où ailleurs. Et dans leurs labos, des labos ultrasecrets...

Captivée par le récit de Fletcher, elle faillit lâcher son téléphone mais le rattrapa à temps. Aucun des trois hommes, hormis Fletcher, n'avait remarqué sa présence.

-... il a dit qu'il avait vu... Des choses effrayantes. Des rats gros comme des chiens, qui disait... Des chiens aussi d'ailleurs. Des chiens de la taille d'un cheval.

Et là, il sortit une gigantesque empreinte coulée dans ce qui ressemblait le plus à du béton. Sherlock l'examina avec stupéfaction (du moins ce qui s'en rapproche le plus), tout comme John. Le jeune homme était fier de lui.

-Bon ! s'exclama Errine en sortant de son état de choc, C'est bien joli tout ça mais Billy veut te voir Fletcher.

-D'accord.

Et il s'éloigna.

-On avait dit cinquante ? S'empressa John.

Le détective lui donna son argent. Puis il observa la jeune femme. Elle voulu partir mais quelqu'un retint son poignet : Sherlock. Tout en se mordant la lèvre inférieure, elle se retourna.

Debout, face à face, ils se jaugeaient. Sherlock fronça les sourcils et commença à se perdre dans ses pensées, refaisant les mêmes actions qu'à Buckingham. John fut témoin de la scène, impuissant. Ils se rapprochaient doucement, mais sûrement. Avant même que Sherlock ne puisse faire quoi que se soit, Elle le sortit de sa transe en dégageant violemment sa main.

-Pas encore une fois ! s'écria-t-elle en se reculant vivement, Non ! ... Il faut que...

Elle se frotta le visage, tentant vainement de retenir des sanglots. Holmes fixait ses mains puis Errine à tour de rôle. Il se sentait bizarre.

-Qui êtes-vous Cassandra ? Questionna-t-il, les yeux plissés.



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