8⃣
Livai faillit refuser. Mais après tout, ce serait une bonne chose d'avoir une estimation. Sans compter qu'il craignait de se retrouver seul tout l'après-midi. Faire quelque chose de constructif, lui changerait les idées.
(Livai) C'est vrai. J'allais prendre une tasse de thé. Voulez-vous vous joindre à moi ?
(Erwin) Avec plaisir.
-Par ici dans ce cas, dit Livai en indiquant le chemin de la cuisine.
(Erwin) C'est une pièce de bonnes dimensions, nota l'agent immobilier en tirant une chaise et en s'asseyant.
Au bout de dix minutes Livai regrettait presque de lui avoir demandé de rester. Il ne bavardait pas réellement avec lui mais faisait montre d'un charme mielleux qu'il n'était pas d'humeur à supporter.
(Livai) Si vous avez fini votre thé, Erwin, dit-il en se levant brusquement, je vais vous faire faire une visite rapide, et vous pourrez me donner votre avis sur la valeur de la maison.
(Erwin) D'accord !
Au rez-de-chaussée, le salon et la salle à manger ouvraient sur la plage. La cuisine et la chambre de Rico, avec son coin salon et sa salle de bains, donnaient sur l'arrière.
L'étage avait été rénové lorsque Rico avait transformé son établissement, alors pension de famille, en chambres d'hôtes.
Elle avait redistribué l'espace en 3 grandes suites, plus un salon de lecture aux murs tapissés de livres. 2 des chambres donnaient sur l'arrière, mais la plus grande et la bibliothèque ouvraient sur une terrasse avec vue sur l'océan.
Livai avait toujours admiré la maison de sa tante mais en la montrant à l'agent immobilier, il remarqua pour la première fois que la décoration datait. Les rideaux de dentelle étaient vieux jeu et, si les parquets étaient beaux, ce n'était pas le cas des tapis poses dessus.
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