Chapitre 9 : La retraite
Mercredi 26 août 1914 :
Nous arrivons à Belfort, sans encombre, mais le faite d'avoir laissé Mulhouse une nouvelle fois aux mains des allemands fais parler les soldats. Moi-même je m'exprime sur ce sujet, n'hésitant pas à lancé une pic à nos officiers supérieur derrière leurs dos. Ces derniers sont d'ailleurs inquiets, ils ne savent pas l'issus de l'attaque de la Belgique envahis par les allemands. Ils decident d'ébranler la compagnie vers Villiers-Bretonneux, dans l'espoir d'une victoire de notre force. Philippe est très critique, je le rejoins sur certains points. Néanmoins, nous devions faire confiance à nos dirigeants, ce sont eux qui on le savoir de la guerre, nous, nous devions qu'obéir...
Vendredi 28 août 1914 :
Aujourd'hui est un jour de repos. Nous nous sommes arrêtés à Proyart, sous cette chaleur étouffante. Malgré la menace, nous devions nous dévêtir, et nous refroidir comme on peux. Nous avons croisés hier un spectacle effarant et triste. Une longue file de paysans avec leurs bêtes, leurs familles et leurs matériels ont fuis la zone de combat, plus en arrière vers l'ouest. Ils portent leurs charrettes comme un fardeau, ils marchent sans savoir où, suivre le couché du soleil. Ce spectacle est désolant, et me fait repenser à Annette. Elle doit se languir de moi, et des mon retour, je la demanderai en mariage, pour sûr. À la fin de cette guerre, elle sera mienne...
Samedi 29 août 1914 :
Nous nous sommes fais attaqué de bon matin par l'ennemi. Nous devons défendre coûte que coûte et nous reculons, laissant Proyart, pour la leurs reprendre juste après, avec l'aide de la 55eme de chasseurs. J'entend plus la première fois les obus tomber tout près d'ici, cela faisait un bouclant d'enfer, comme ce qui nous attend en restant ici. Apparement, nous commençons à perdre beaucoup de monde dans notre régiment, et les allemands affluent de toutes part. Je commence à avoir peur, et je ne suis pas le seul, le moral de tout le monde en prend un coup. On sonne alors la retraite, nous abandonnons Proyart une nouvelle fois, et énormément de morts et de blessés à l'ennemis. nous partons ainsi comme ces gens, sur les routes, avec nos bardas sur les épaules, reculé pour mieux protéger...
Vendredi 4 août 1914 :
Cela fais une semaines que nous reculons. C'est une tactique risqué, reculé pour mieux protéger. Philippe n'a rien à dire sur ce sujet. Nous discutons beaucoup ensemble, nous sympathisons avec d'autres congénères de notre régiment, qui eux son plus critique. Mais tout le monde à le moral au plus bas, après cette déroute, ces pertes, et cette retraite. Nous défilions devant les paysans des villages que nous croisions juste pour la beauté du geste. Eux étaient impressionnés, ne sachant pas vraiment pourquoi nous étions là, nous nous étions las de tous cela. Nous sabotions les chemins de fer, nous dynamitions les ponts que nous traversions, ne lassant qu'un spectacle pathétique pour nous. Des personnes avaient imaginés ce pont, l'avait construit de leurs propres mains, une prouesse humaine. Mais à cause de cette guerre, nous devions détruire tout ce que nous avions construit pour le bien commun.
Nous avons creusé des tranchées à la sortie de Villerons, et toujours avec une chaleur accablante. L'eau venait à manquer, et le ravitaillement était hasardeux, mais nous gardions encore la discipline militaire, et l'ordre règne tout à fait. Ce soir, je peux voir d'ici la Tour Eiffel et le Sacré-Coeur. Dire que nous sommes près de Paris est un euphémisme. Nous sommes aux portes de Paris, et je ne sais pas si ces habitants en ont conscience. Nous sommes le dernier rempart contre l'anéantissement de la France, et je me dis alors que cette guerre va durer plus longtemps que prévu, et qui si elle serait courte, elle serait à l'avantage des allemands.
Le mot d'ordre est donné à tous : avancer. Nous devions avancer maintenant, aller de l'avant pour repousser l'ennemi
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