Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 5 : Camarade de Guerre

Nous nous arrêtons à Besançon, à 150 km environs de Mulhouse, en territoire allemand. C'est apparement la première conquête à l'affiche, reprendre l'Alsace et la Loraine, naturellement. Nous descendons du train, et suivions nos futurs supérieurs. L'euphorie était vite tombé, nous commencions à comprendre que c'est la guerre, et que même si elle sera rapide, nous risquions nos vie pour notre patrie. Nous arrivions à notre caserne, et nous étions séparé selon notre condition physique et notre âge. J'appris ainsi que mon père allait partir pour Mulhouse pour la reprendre, avec le 7eme corps d'armée, suivi d'autres corps et divisions d'armée, suppléés par le général Bonneau. Moi, je suis obliger de reprendre le train, avec une poignet d'hommes pour Belfort, et le 60eme régiment d'infanterie, déjà cantonner là-bas. J'ai juste le temps de donner une accolade à mon père, et de suivre tel un troupeau de bovin vers un train affrété rien que pour nous. Le soir commence à tomber en ce 4 août, et je commence à écrire sur mon carnet cette histoire que vous êtes en train de lire.
L'intérieur du train est silencieux, nous nous attendions pas à reprendre cet animal de metal et vapeur aussi vite. Nous en avons pour une heure de route, assez pour sympathiser avec un jeune comme moi, mineur de son état, mobilisé pour son pays aussi, Philippe Colin. Il me raconte sa vie, je lui raconte la mienne, et nous parlons tous les deux de Jean Jaurès par manque de conversation. Philippe est trapu pour son âge, la condition de mineur le forcer à cambrer son dos dans un début de "bossu" comme dans les romans,  une carrure aussi bien développé, les yeux bleus émeraude, le teint blanc et gris. Il aimerait être lutteur un jour, comme pendant les olympiades tout les quatre ans. Je lui dis alors que je succèderai à mon père à la boutique, en compagnie de Annette.
« Tu n'as donc pas de rêve, me demande-t'il
- Pourquoi en avoir, je lui réponds, ce n'ai pas le moment de rêver.
- Nous allons sans doute mourrir, me répond sans retenu Philippe. Tu peux avoir des rêves !
- Je vis, c'est tout. »

C'est là notre dernière conversation avant l'arrivée en gare de Belfort.
Nous suivons encore, comme des cervidés, nos nouveaux commandants, et nous avons le droit directement à une chambre pour dix, avec des lits superposés dan un espace assez clos. Me voilà dans la chambre d'une caserne militaire. Je prend le lit au dessus de celui de Philippe, et je m'endors, ou du moins, j'essaye. Je repense à tout cela, à mon enrôlement si rapide dans la guerre, à Annette, à mon père resté à Besançon, à toi cela. J'entend que beaucoup ne dorment pas ce soir-là, et attendent de tomber de sommeil. J'entend des pleures, discrets, honteux, des sanglots d'hommes qui doivent tout arrêter pour la guerre. Je m'imagine alors l'attentat de Sarajevo, de Francois Ferdinand, selon les caricatures qu'en ont faite les journaux. Et dire que tout cela à commencé dans cette poudrière des Balkans...

Mercredi 5 Août 1914 :

Nous sommes réveillés au aurore, au son du clairon militaire. J'avais mal dormi hier soir, beaucoup aussi ont les yeux plissés par le manque de sommeil. Nous sommes néanmoins contraint à nous lever, et à récupérer notre barda jusqu'à la cours du bâtiment. Nous nous regroupons, tel de fiers petits soldats, autour du drapeau "Bleu-Blanc-Rouge" qui nous est cher et pour qui nous allons nous sacrifier. Nous chantons fièrement la Marseillaise. Certains ne la connaissent pas par cœur, par manque d'éducation, d'autres restent inéluctablement mués. Alors, on leur hurle dessus, et ils se taisent encore plus. Nous ne pouvions pas comprendre, comment nous le pouvions, nous les petits gens de la vie civils, le prolétariat récupéré pour grossir les rangs. Nous devons nous conformer à la vie militaire, la guerre nous y oblige...
Toute la journée, nous répétons les même gestes, avec le fusil. Nous n'avons pas le temps de tout apprendre, nous devons nous tenir prêt à partir d'un instant à l'autre, oubliant les éléments plus complexe de l'infanterie. Nous nous entraînons à devenir de la chair à canon, voilà la triste vérité que nous concluons Philippe et moi...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro