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chapitre 15

Loki était encore au poste de police assez tard ce soir, l'enquête avait fait un bond en avant conséquent. Les traces laissées sur la peinture rouge, étaient bien faites par des gants chirurgicaux, et enfin, la scientifique avait réussi à déterminer la marque de ceux-ci.

L'inspecteur avait été très effrayé et en même temps assez étonné d'entendre le chargé de recherche lui annoncer que, le seul endroit dans la région où quelqu'un pouvait se procurer ces gants n'était autre que l'hôpital central de Conyers. Ça voulait dire que l'homme qui s'en était pris à Mary, à Brie, et qui s'était introduit dans la maison de la jolie doctoresse, travaillait à l'hôpital, tous les jours à côté d'elle, en contact direct avec elle, à la regarder, la suivre en attendant le moment propice pour l'agresser.

- Merde, merde et merde ! Avait-il crié en se retournant rapidement. Son collègue de la police technique et scientifique sursauta et  n'avait rien compris mais il n'avait pas essayé pour autant de le retenir.

Le tatoué s'était précipité vers la sortie, attrapant sa veste et son téléphone portable, avant de filer comme si le diable était à ses trousses vers sa Ford sombre. La vie de Mary en dépendait.

Son téléphone déjà à l'oreille, il attendait nerveusement que la jolie brune lui réponde.

- Allez, Allez Mary, réponds-moi ! S'était-il énervé alors qu'il tombait de nouveau sur son répondeur.

Il avait laissé tomber l'appareil sur le siège passager, sa voiture lancée à pleine puissance sur la route verglacée et enneigée qui le conduisait vers l'hôpital.

À cette heure, la belle brune avait normalement fini son travail. Malgré tout, il avait essayé de se rassurer concernant Mary, car s'il tombait sur son répondeur, c'était certainement qu'elle devait encore être à l'hôpital, s'était-il dit. Qui sait ? Peut-être y avait-il eu une urgence avant qu'elle ne parte.

Même s'il essayait de toutes ses forces de surmonter son angoisse grandissante, il savait qu'il lui était certainement arrivé quelque chose.

Ses yeux clignant deux fois, les lumières bleues et rouges de ses gyrophares éclairant son visage tendu de stress, Loki n'avait de cesse de se répéter que tout était de sa faute et qu'il avait certainement loupé quelque chose dans son enquête.

Au carrefour suivant, il avait bien failli avoir un accident tant le choc avait été grand.

Il avait mis un grand coup de frein avant d'immobiliser sa voiture sur la chaussée glissante.

Ce n'était pas possible ! Pas ça, pas ça ! Ça ne pouvait pas être elle! Pas comme ça ! pas maintenant !

Pourtant, c'était bien sa voiture, là, sur le bas côté, pliée contre le tronc d'un chêne monstrueux. Le véhicule de la jolie brune, n'était plus qu'un amas de tôle.

Une horde de pompiers et de policiers étaient déjà présents, encerclant le périmètre, ramassant les détritus en tout genre. Mais il n'y avait pas d'ambulance, était-elle déjà parti ?

D'innombrables morceaux de verre et de plastique couvraient le bitume gelé.

Loki était sorti de son véhicule et se précipita vers le premier secouriste, le cœur hors de contrôle.

- Monsieur ! Vous ne pouvez pas rester ici, lui avait dit le pompier en s'approchant, suivit de quelques policiers.

- Inspecteur Loki! Dit-il en montrant son insigne. Où est la jeune femme à qui appartient ce véhicule ? Demanda-t-il en montrant les restes de la voiture.

- Vous savez à qui elle est ? Demanda le secouriste étonné.

- Répondez-moi! S'énerva lentement l'inspecteur. Où est-elle ?

- Calmez-vous, lui avait dit son interlocuteur. Justement nous n'en savons rien, quand nous sommes arrivé sur les lieux, il n'y avait plus  personne au volant.

L'inspecteur sentit son sang se glacer dans ses veines, un très mauvais pressentiment glissant sur sa peau.

Mary.

C'était la douleur qui l'avait réveillée, elle cligna des paupières plusieurs fois. Un affreux mal de tête pulsait dans ses yeux. Le goût du sang se répandait dans sa bouche, c'était fortement désagréable. Elle avait essayé de se redresser mais elle en avait payé les frais.

Prise d'une quinte de toux, elle avait été assaillie d'une vive douleur. Comme si on lui avait broyé les côtes et plus de sang encore avait jailli de ses lèvres sèches. 

Quand son esprit et son corps s'étaient finalement décidés à se calmer, elle avait pris conscience de son environnement.

Elle était attachée sur un vieux lit d'apparence banale mais qui empestait la poussière et l'humidité. Les poignets et les chevilles liés dans des entraves  pris aux pieds et à la tête de celui-ci. Le moindre mouvement lui provoquait une déferlante de douleur, la faisant grimacer.

Elle devait être contusionée de partout, sans compter certainement, avoir quelques fractures et une légère commotion cérébrale, en espérant qu'elle n'ait pas de lésion interne plus grave.

La terreur, la douleur, le froid, le goût du sang dans sa bouche et les battements sourds de son cœur s'étaient mêlés et la dominaient au point de lui donner la nausée.

Où était-elle ?

Un bruit lointain l'avait fait sursauter sur le vieux matelas miteux. Elle était terrorisée. Des bruits de pas raisonnaient au loin sur le carrelage sale, se rapprochant toujours un peu plus d'elle.

Sans même s'en rendre compte, des tremblements avaient fait leur apparition dans les membres de la jeune femme, quelques gouttes de sueur froide glissant sur ses tempes et rejoignant ses cheveux bruns éparpillés autour de sa tête.

Que lui était-il arrivé ? Qui...qui l'avait amenée ici et l'avait attachée de la sorte ?

Une terreur sans nulle autre pareille avait fini par la saisir réalisant qu'elle était aux mains de ce fou. Elle allait être torturée, violée, et enfin tuée. Non ! Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas rester comme ça sans rien faire.

Bien malgré elle, son cœur avait entamé une course folle dans sa cage thoracique, rendant son souffle court et superficiel, le tout ne faisant qu'augmenter sa douleur.

Les sons qui l'entouraient, étaient étouffés par les battements sourds de son cœur, à croire qu'il voulait fuir à travers ses côtes. Ce n'était pas de la frayeur, c'était bien au-dessus de cela, elle était paniquée, terrifiée, pétrifiée par la simple présence de ce type tout près d'elle.

La vieille porte en bois de la pièce dans laquelle elle se trouvait, s'ouvrit lentement. En tournant la tête légèrement, elle pu voir son kidnappeur entrer. Mais celui-ci était tourné, ouvrant la porte à l'envers, la poussant avec le dos car il avait les mains prises par un plateau en inox.

L'homme n'avait, apparemment, pas encore vu qu'elle était réveillée. Peut-être pouvait-elle faire semblant d'être encore inconsciente. Avec un peu de chance, il s'en irait attendant qu'elle se réveille lui permettant de gagner du temps.

Essayant, en une fraction de seconde, de reprendre son souffle afin de calmer sa respiration saccadée et ses tremblements. Elle avait fermé les yeux, écoutant l'homme avancer doucement vers le lit.

Mary avait déglutit aussi doucement que possible.

- Calme-toi Mary, calme-toi, se répétait-elle comme un leitmotiv.

En entendant les pas de son geôlier, elle en avait déduit qu'il devait boiter car le son était irrégulier. Elle ne connaissait personne qui avait un tel handicap, alors qui ? Qui ?

Le plateau s'était posé durement sur la petite table à côté de son lit, la jolie brune avait essayé de toute ses forces de ne pas sursauter, mais son corps avait réagit de lui-même.

C'est alors que le rire démoniaque et tonitruant du fou qui l'avait enlevée s'était fait entendre, raisonnant dans la pièce lugubre.

- Arrête de faire l'imbécile Mary, lui avait-il dit d'une voix joyeuse, entre deux rires.

Sous l'effet de la surprise, les tremblements avaient repris de plus belle. Elle n'en revenait pas, depuis le début c'était lui, tout ce temps, c'était lui !

Elle avait ouvert les yeux et l'homme était penché juste au-dessus de son visage. Il avait les joues et les dents tachés de sang. Cette vision l'avait terrifiée.

Les hurlements qui lui avaient déchiré la gorge ne pouvaient être entendu à l'extérieur, elle était seule, prisonnière de ce monstre.

- CRIE MARY, HURLE ENCORE ! Rigolait l'homme en caressant son visage de ses doigts abîmés. J'AIME QUAND TU AS PEUR.

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