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43.

Heyyy,

Alors, de un, je tiens à m'excuser pour cette absence ridiculement longue. Et de deux, voici la suite inespérée de Pornéïa. 

⋅•⋅⊰∙∘☽༓☾∘∙⊱⋅•⋅

YOONGI

J'ai arrêté les études.

Avec mon nouveau rôle de mâle-alpha, je n'ai plus vraiment de temps à accorder au basket. Je vois déjà très peu Jimin, entre les réunions, voyages obligatoires, conférences et interviews.

Car, ça y est.

Le monde est au courant de mon nouveau rôle et la réforme instaurée entre temps. Contrairement aux attentes, la nouvelle a été grandement acclamée. De nombreuses familles se sont jointes à la meute, prenant les nouvelles règles comme un affront aux nombreuses discriminations que subissent encore les omégas.

Sans même que je le veuille, la meute est devenue un exemple de rébellion, un signe d'espoir que même les mentalités les plus conservatrices peuvent changer, peuvent finir par accepter.

Comme moi. J'ai changé par amour, j'ai changé pour Jimin, et j'ai fini par changer les mentalités de ma propre meute.

Jimin continue de me répéter à quel point il est fier de moi, et malgré mes nombreuses réticences à le croire, son insistance a finit par me convaincre. Pas tout à fait, mais presque.

Il m'a également donné le courage nécessaire d'aller confronter la passivité inquiétante de mes parents.

Ainsi, je toque à la porte d'entrée, après une dernière inspiration vouée au courage.

Les secondes d'attentes s'étendent jusqu'à se transformer en minutes, puis finalement, le visage rond de Claudia, la maîtresse de maison, apparaît timidement dans l'encadrement de la porte.

Elle finit d'ouvrir la porte, lorsqu'elle me reconnaît, m'attrapant sans prévenir le poignet pour me tirer discrètement à l'intérieur.

- Yoongi, elle murmure tendrement, la poigne douce autour de mon bras.

- Claudia, tout va bien ? Je m'inquiète en constatant ses joues rouges et ses yeux fuyants.

- Vous devriez repasser plus tard....

Au même moment, un bruit strident de verre cassé retenti dans la maison.

Je fronce les sourcils, un mauvais pressentiment m'accrochant la poitrine.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Claudia refuse de me regarder, et je remarque seulement le léger tremblement de sa main, toujours désespérément accrochée à mon poignet.

Je prends sa main dans ma mienne, incapable d'ignorer la froideur de sa peau.

- Claudia, vous devriez rentrer chez vous, pour aujourd'hui.

Cette dernière lève des yeux affolés vers les miens, secouant compulsivement la tête de gauche à droite.

- Non, monsieur. Je ne peux pas faire ça, je dois...

- S'il vous plaît, Claudia. Faites ça pour moi. Que je vous sache en sécurité.

La maîtresse de maison, la seule personne, avec mon grand-père, qui s'est réellement dévouée à mon éducation, finit par hocher la tête, avec toutefois beaucoup d'inquiétude et de réticence.

- Ne vous emportez pas trop, Yoongi-ssi. S'il vous plaît.

Elle serre mes mains une dernière fois, les yeux me suppliant de ne pas céder à mes pulsions de violence.

- J'essayerai, je lui promets, et avec un dernier sourire peu joyeux, je la pousse doucement hors de la maison.

- C'est parti, je lisse mon vêtement, me dirigeant vers la source du bruit avec un très faible semblant de détermination.

- Sale...argh, comment peux-tu tenir de tels propos ? J'entends une voix reconnaissable entre toutes, hurler. Une voix plus aigüe, plus calme, lui répond.

- C'est toujours notre fils, après tout. Tu ne peux pas me demander une telle-chose.

J'hésite, triturant sur place, avant de décider qu'il n'existera aucun moment opportun pour faire mon apparition. Je passe donc le pas de la porte, les poings serrés.

Les cris meurent instantanément, et les visages rongés par le dédain se tournent vers moi.

- Tiens, Yoongi. Tu tombes bien, on parlait justement de toi, s'exclame platement ma mère.

- Vous parliez, je reprends ses mots avec un haussement de sourcils.

- Tu es en retard, crache mon père en me dépassant.

Je lui attrape le bras avant qu'il n'ait l'occasion de sortir du salon.

- Je ne compte pas rester pour le dîner. Finissons-en au plus vite, je grogne avant de le lâcher.

Mon père met quelques secondes avant de réagir, un ricanement dédaigneux lui échappant alors.

- Regardez ça. Min Yoongi n'a même plus de temps à consacrer à sa propre famille.

- Ma famille, je reprends une seconde fois avec un autre haussement de sourcils.

- Oui, ta famille. Un problème avec le terme ? Ou peut-être ne sommes-nous même plus dignes du grand Min Yoongi, après tout.

Je fronce les sourcils. Serait-ce de la jalousie cachée dans sa voix, ou je rêve ?

- Qu'est-ce que tu insinues ? Je grogne en me massant les tempes.

- Tu enchaînes les réunions et autres événements sans même nous inviter, sans même nous en parler.

Je sens mon sang-froid commencer à s'effriter avec chaque nouveau reproche qui m'est injustement craché à la figure.

- Vous vous entendez ? Je gronde. Vous avez fait silence radio pendant presque deux mois. Depuis ma nomination, vous n'êtes pas une seule fois venue me féliciter, me dire « tiens, je suis fière de toi, mon fils ».

Je me rapproche lentement de mon père, les yeux plissés d'une colère peu contenue.

- À la fin, c'est moi qui vous ai contacté, c'est moi qui me suis déplacé jusqu'ici juste parce que vous n'auriez jamais eu la dignité de le faire.

- Nous sommes tous en tord, intervient ma mère, et c'est la phrase de trop.

- Je n'ai rien à me reprocher, je grogne en me tournant vers elle. J'ai fait le premier pas. Et après, vous venez me sortir des conneries sur le faite qu'on soit une famille.

Je secoue la tête de désillusion.

- Je vais vous dire, moi. Jungkook est ma famille. Hoseok et Namjoon sont ma famille. Jimin et mon futur enfant sont ma famille. Ma seule et unique famille.

Je m'arrête de parler, la poitrine serrer par l'appréhension malgré le masque de confiance que je m'efforce de conserver. Je regarde attentivement la stupéfaction envahir les traits tirés de ma mère.

- Yoongi ? Jimin est enceinte ?

J'hoche la tête sans hésiter. Pourquoi leur mentir, après tout ?

- Vous l'auriez appris plus tôt si vous aviez joué votre rôle de famille.

Ma mère porte une main à son cœur.

- Depuis combien de temps ? Elle souffle, le choc encore profondément engraver sur son visage.

- Presque deux mois.

Il m'a fallu tout ce temps pour finalement accepter la grossesse de Jimin. Mais fidèle à lui-même, l'oméga a su faire preuve de tolérance et de patiente faces à mes doutes. Il ne m'a jamais poussée dans sa direction, me répétant sans cesse de suivre mon cœur, malgré la douleur qui brillait dans ses yeux chaque fois que nous en parlions.

J'ai longuement réfléchi au sens de ses paroles, pour finalement réaliser que c'est Jimin, ma direction. Je n'ai plus qu'à le laisser me guider, aveuglé par la confiance et l'amour. 

Et si nous devons être parents, alors nous ferons de notre mieux pour élever notre enfant.

Ma mère détourne les yeux, une myriade d'émotions se livrait bataille dans ses pupilles habituellement froides et vides de tous ressentis. La voire exprimé tant d'émotions est sincèrement saisissant, elle qui m'a élevée sans « je t'aime », sans câlins ni sincérité.

Ma voix flanche légèrement lorsque je reprends :

- Je suis prêt à nous accorder une dernière chance. Une chance de faire partie de la vie de mon enfant. À vous de voir, à présent.

Je pince les lèvres, le doute me déchirant la poitrine en deux. D'un côté, la raison m'encourage à mettre un terme à cette relation toxique, mais d'un autre, mon cœur souffre à l'idée de les effacer totalement de ma vie.

Ils restent mes parents, après tout.

- Mais soyons bien claire sur une chose, j'ajoute, ma voix dure témoins d'une sincérité sans conditions. Votre prochaine erreur ne sera plus pardonnable. Alors prenez votre temps pour réfléchir, je ne m'attends pas à ce que vous remplissiez votre rôle de parents du jour au lendemain.

Ma promesse accueille un silence de mort, mes parents réduits au silence pour sûrement la première fois de leur vie.

Finalement, ma mère s'extrait de son état de choc, se dirigeant lentement vers le canapé pour s'asseoir et réfléchir.

- J'ai toujours voulu être grand-mère, elle souffle après un moment, comme une arrière-pensée destinée à elle-même.

Sa révélation me surprend tellement que j'en reste sans voix. Comment peut-elle tenir de tels propos après avoir ignoré ses propres enfants ?

- Uhm, je tente de chasser la boule m'obstruant la gorge. Encore une fois, prenez votre temps avant de prendre une décision. Vous n'aurez plus droit à l'erreur, après.

Ma mère lève les yeux du sol pour les plonger dans les miens. Elle entrouvre les lèvres, comme sur le point de dire quelques-chose, avant de changer d'avis et simplement hocher la tête.

 Pourtant, je peux ressentir la sincérité derrière ce simple mouvement.

Satisfait, je me retourne inévitablement vers mon mère, silencieux depuis ma révélation.

Ses yeux croisent furtivement les siens, mais il ne me laisse pas l'occasion d'en lire leurs émotions, car aussitôt, il baisse le regard au sol.

Pourtant, malgré la fugacité du contact, je jure n'y avoir décelé aucune colère. Rien qu'un sentiment que je ne saurais nommer.

Ne sachant pas vraiment quoi dire de plus, je ramasse mes affaires et quitte le salon réduit au silence.

Je frôle le bras de mon père au passage, mais malgré tout, ce dernier refuse de lever la tête, refuse tout simplement de me regarder, comme effrayé de me révéler des émotions qu'il a toujours tenté de me cacher.

Je quitte la maison de mes parents, distrait pendant tout le trajet à moto. Bercé par ma conduite paisible à travers les vallées de rizières, je ne fais qu'espérer que mes parents prennent la bonne décision.

⋅•⋅⊰∙∘☽༓☾∘∙⊱⋅•⋅

Ce chapitre est un peu court, mais fallait que j'en finisse avec la problème "parents" mdr. Ils m'ont grave saoulés, ceux-là. Donc promis, on en a fini avec eux.

Place au pure YOONMIN pour les deux derniers chapitres, j'espère que vous avez hâte de découvrir le dénouement de cette histoire...un petit vote compte pour un oui...? ;)

Bonne journée, soirée, jsp

Mwah 



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