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29.

Hey, 

J'espère que la rentrée de tout le monde s'est bien passée !  Et pour ceux qui sont encore un peu en vacances (comme moi, mdr) et bien, profitez. 

Ce chapitre...c'est du pure lemon (sans vouloir spoil, mais faut bien que je prévienne) (...et bon, la fin est importante quand-même), alors pour tous ceux qui ne se sentent pas à l'aise, je vous conseille de passer ce chapitre. 

Sur ce, bonne lecture ;)

⋅•⋅⊰∙∘☽༓☾∘∙⊱⋅•⋅

YOONGI

Lorsque j'émerge du sommeil, la première chose qui me perturbe est ma position. Je suis actuellement allongé sur le dos, alors que je dors toujours sur le côté, roulé en boule. Pourtant, une masse m'empêche de me retourner, pèse de tout son poids sur mon torse. J'ai dû m'endormir avec un coussin contre moi.

Sans plus me poser de question, je replonge une nouvelle fois dans le pays des songes, et peut-être n'est ce qu'un rêve lorsque je sens le coussin bouger.

Peut-être que les jambes qui sont emmêlées aux miennes, ou que le petit ronflement qui s'élève dans la pièce silencieuse n'est que le fruit de mon imagination.

Pourtant, toutes ses coïncidences deviennent difficiles à ignorer quand quelque chose vient me chatouiller la joue. Je secoue légèrement la tête et rapproche le coussin contre mon corps, comme bercé par la douce odeur qui s'en dégage, par la douceur de sa surface entre mes doigts. Je descends lentement ma main sur les courbes de l'objet, jusqu'à atteindre une surface bombée qui retient tout particulièrement mon attention. Encore plongé dans le pays de l'inconscience, je me mets à caresser la surface moelleuse, la sensation divine et étrangement excitante entre mes doigts me rappelle alors un souvenir, défilant derrière mes paupières closes avec une netteté déconcertante.

La courbe de ses fesses moulées dans son petit short de bain.

Je presse subitement la surface moelleuse entre mes doigts, mon action aussitôt suivie d'un couinement lointain.

Le regard de l'oméga, noyé dans la luxure et le sexe.

Même dans mon sommeil, je sens ma mâchoire se contracter.

Son corps chevauchant le mien, ses fesses pressées contre ma bite.

Une chaleur familière vient réchauffer mon bas-ventre.

Nos lèvres se mouvant ensemble, nos langues s'enroulant dans un combat passionné.

Je grogne dans mon sommeil et me retourne subitement, emportant le coussin avec moi pour me placer au-dessus de lui, refusant toutefois de lâcher la surface moelleuse. Un petit halètement surpris résonne quelque part dans l'abysse de mes rêves, et bizarrement, ce bruit me dit vaguement quelque chose. Pourtant, l'odeur incroyable sous mon corps me berce une nouvelle fois vers l'inconscience. J'enfouis mon visage dans une zone chaude et rassurante, le nez pressé contre une surface douce.

Ses lèvres pleines et rougies autour de mes doigts, ses yeux révulsés par le plaisir de pouvoir me sentir contre sa langue.

Je sens mon membre se gorger de sang, devenir dure dans le confinement de mon short avec la perfection des images qui envahissent mes rêves, et en quête de friction, je presse mon érection contre la surface sous mon bassin, mon geste aussitôt suivi d'un gémissement familier.

J'observe dans mon rêve l'oméga lâcher mes doigts et gémir mon prénom, pourtant, la voix me parait tellement réelle cette fois, que je me demande si je l'ai vraiment rêvé, ou non.

Pour vérifier, je presse mon bassin une deuxième fois contre la surface sous mon corps, je sens ma bite glisser lentement contre cette dernière, et aussitôt, un autre petit gémissement étranglé résonne dans le silence.

- Yoongi ?

Cette fois, je me fige.

Les nuages de sommeils viennent s'écarter de mon esprit jusque-là inconscient, la torpeur qui engourdissait mon corps l'instant d'avant s'estompe lentement pour laisser place à la réalisation de ce qui m'entoure.

Je ne suis pas allongé sur un coussin.

Je renifle une énième fois la surface contre laquelle je suis pressé, mais contrairement aux autres fois, je reconnais immédiatement l'odeur. À la fois froide et chaude, comme les feuilles en automne, toutefois cachée derrière la senteur anormalement sucrée de la vanille. Ce changement ne peut vouloir dire qu'une chose.

Merde.

Je me soulève sur un coude pour me séparer de l'obscurité, et aussitôt, mon regard croise deux grands yeux noisette, écarquiller par la mortification et un sentiment plus profond.

Je reste immobile pendant une bonne minute, les yeux plongés dans les siens, le temps que la réalité de la situation s'impose à moi.

Jimin est dans mon lit.

Mon cerveau passe en revue les événements d'hier soir à toute vitesse. Le repas, la fuite de l'oméga, le câlin, et...son lit. Je l'ai déposé dans son lit.

Alors qu'est-ce qu'il fout ici ? Et pourquoi est-ce que mes mains sont posées sur son cul ?

- Fais chier, je grogne, et d'un coup, je bouge, roulant sur le côté sans toucher l'oméga. Je me lève subitement du lit, la rapidité de mon geste m'étourdit quelques secondes, pourtant, je suis déjà sur la porte, prêt à l'ouvrir.

- Yoongi ?

La petite voix de l'oméga s'élève dans mon dos, encore rauque de sommeil et je retiens de justesse un deuxième juron.

- Yoongi ? Ou t-tu vas ?

- Qu'est-ce que tu fais dans mon lit, Jimin ? Je demande durement, les yeux sombres lorsque je me retourne et les pose sur la petite forme entre les draps.

- Je n'arrivais pas à d-dormir...pas sans ton odeur, l'oméga chuchote la dernière phrase dans un souffle, et je ferme les yeux.

- Tu ne peux pas faire des choses pareilles. Je les ouvre à nouveau, mes pupilles voyageant sur son visage illuminé par les premiers rayons du soleil, sur ses cheveux en bataille étalés joliment sur le coussin. Il ressemble à un ange, ainsi si vulnérable et pur entre les draps blancs, pourtant la flamme qui consume son regard n'est en rien innocente.

- Tu peux revenir dans le lit avec m-moi ?

Je sens mes sens devenir plus aiguisés, plus dangereux, et je sais que je me rapproche lentement de la limite.

- Jimin, je grogne entre mes dents serrées, ma mâchoire prête à exploser avec le trop-plein de pression.

Puis, sans prévenir, l'oméga repousse les couvertures avec ses pieds, exposant son short noir et court à mon regard affamé, avant d'écarter les jambes, une invitation très claire sur ce qu'il attend de moi. Quand il voit que je ne bouge toujours pas, il passe les bras au-dessus de sa tête, croisant ses derniers au niveau des poignets dans un geste du pure soumission, avant de tourner la tête dans ma direction, le regard suppliant. Et même s'il essaye de paraître innocent, il est évident qu'il sait ce qu'il fait lorsqu'il cambre le dos et gémit bruyamment.

- Alphaaa, s'il te plaît...

Le voir dans une position si vulnérable, offert à moi sur un plateau d'argent, et savoir que depuis tout à l'heure, son corps le prépare pour le mien, que son cul dégouline de lubrification pour être capable d'accueillir ma queue, me rend fou.

Et je sais. Il me suffirait d'ouvrir cette porte et partir le plus loin possible. Tout simplement.

Pourtant, sous les cris paniqués de ma conscience, je fais un pas dans sa direction, la démarche similaire à celle d'un félin en pleine partie de chasse. Jimin semble comprendre que je suis à deux-doigts de lui sauter dessus, car il cambre un peu plus le dos, ses yeux rivés aux miens. Et c'en est trop. Sans toutefois traverser la frontière, je m'autorise à faire un autre pas dans le vide, vers l'inconnu, en suspends au-dessus du gouffre qui me sépare de la rupture totale.

Je fonds sur lui, traversant d'un bond les derniers mètres qui nous sépare. Jimin écarte un peu plus les jambes, m'accueillant avec empressement contre lui, et la vue me fait grogner d'approbation. Je me laisse tomber sur le matelas et m'installe contre son corps, les mains de part et d'autre de sa tête. Et lentement, sans le quitter des yeux, je m'abaisse vers lui à la force des bras, jusqu'à atteindre le peau sensible de son oreille et murmurer contre cette dernière.

- Tu l'auras cherché. Maintenant, tu vas te comporter en bon petit oméga, et prendre gentiment ce que j'aurai décidé de te donner, d'accord ?

Un frisson vient secouer son corps entier, et il hoche la tête. Je me relève sur les coudes pour plonger une dernière fois mon regard dans le sien.

- Bien.

Et je fonds sur ses lèvres.

Le baiser est différent de la dernière fois. Nos lèvres viennent se mouvoir entres elles naturellement, nos langues se trouver instinctivement, comme si elles se connaissaient par cœur. Fini les coups de langue maladroits, timides et incertains de la dernière fois. Ce baiser est franc et audacieux.

Le souffle chaud de Jimin vient s'échouer sur ma peau, et c'est seulement quand le manque d'oxygène devient insupportable que nous nous séparons.

Je crois devenir fou en voyant les lèvres pulpeuses de l'oméga à présent rouges et gonflées par le baiser. Je m'abaisse à nouveau, et naturellement, Jimin ouvre la bouche, prêt à accueillir ma langue.

Putain. Tellement parfait.

Pourtant, avec une autre idée en tête, j'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents et tire doucement. La réaction de l'oméga est immédiate. Ses jambes viennent s'enrouler autour de ma taille, et tirer. Nos bassins s'entrechoquent sans douceur avec le mouvement, et la friction crée entre nos membres nous arrache tous les deux un grognement de plaisir. Aussitôt, je me relève sur un coude et baisse la tête vers l'endroit où nos corps sont connectés.

Merde.

Je grogne en voyant les hanches de l'oméga commencer à se frotter lascivement contre les miennes, une bosse dorénavant bien visible dans le confinement de son short noir. Et aussitôt, je sens ma bite effectuée un mouvement compulsif dans mon jogging, répondant instinctivement à la friction exercée par l'oméga.

Pourtant, quand je relève la tête, je me surprends à trouver la vue d'autant plus excitante. Jimin à la bouche ouverte sur un gémissement muet, ses yeux sombres sont partiellement cachés derrière des paupières lourdes de désir, mais je sais qu'il me regarde, qu'il m'appelle silencieusement.

Je replonge vers lui sans attendre, reprends mes attaques sur ses lèvres humides, rouges et gonflées. Je les aspire entre mes dents, les mords légèrement, et chaque nouvelle action de ma part est accompagnée d'un petit gémissement de la sienne.

Je cajole ses lèvres pendant de longues secondes, n'épargnant aucune parcelle de peau. L'oméga répond à peine à mes baisers, sûrement trop occupé à se frotter à moi, ses cuisses autour de ma taille me serrant fermement contre lui. Je peux sentir chaque courbe de son torse, de ses hanches sous moi, incapable d'ignorer la manière dont nos corps s'emboîtent à la perfection, comme si ces derniers étaient faits l'un pour l'autre.

J'attrape ses poignets d'une main, pendant que l'autre agrippe les pans de son t-shirt et le soulève lentement. J'observe l'oméga haleter, ce dernier submergé par la sensation du tissu contre la peau sensible de son ventre, de ses côtes, puis finalement, de ses tétons. Aussitôt, son dos se décolle du matelas, un long gémissement lui échappe avant même qu'il puisse essayer de le retenir. Sa réaction déclenche quelque chose d'incontrôlable en moi, me pousse à remonter brusquement le reste du t-shirt sous ses aisselles, et plonger avidement sur son torse. J'attrape un téton entre mes lèvres, le plaisir de le sentir intimement effaçant jusqu'au dernier fragment de patiente, et je me retrouve à aspirer le bouton de chaire entre mes dents, le mordiller légèrement sous les gémissements incessants de l'oméga, son corps se tortillant de plaisir sous le mien. Jimin parvient à libérer une main de ma poigne, et aussitôt, il la plonge dans mes cheveux, ses doigts exerçant une légère pression sur le dos de ma tête comme pour m'en demander plus. Je grogne contre son torse, relève la tête et passe à son voisin. Incapable de retenir plus longtemps la frénésie qui m'habite, cette passion que seul l'oméga est capable de me faire ressentir, je lèche et mords le téton sans lui accorder de pitié. Je me sépare seulement de sa peau lorsqu'il attrape mes cheveux, et tire ma tête en arrière avec un petit couinement peiné. Mes yeux tombent alors sur le téton rouge et humide, paraissant à présent douloureux. Peut-être que je me suis laissé un peu trop emporter par la passion. Je dépose un rapide baiser d'excuse sur ses lèvres, auquel l'oméga répond à peine. Il semble parti dans une autre dimension.

- Tu es toujours avec moi, Jimin ? Je demande en rigolant doucement.

Il met quelques secondes avant d'hocher la tête, puis il ouvre à nouveau les yeux, son regard accrochant aussitôt le mien.

- C'est la première que l'on me t-touche comme ça, il murmure dans un souffle, presque honteux.

Je m'entends grogner, l'aveu de Jimin réveillant une certaine satisfaction, et du soulagement.

- Pourquoi moi ? Après tout ce que je t'ai fait subir.

- P-parce-que je te veux toi, et personne d'autre.

Malgré le léger tremblement de sa voix, ses yeux sont remplis de conviction, de vérité. Je sens mon cœur gonfler d'émotion, et comme pour venir tempérer la puissance du sentiment, je l'embrasse à nouveau. Un baiser passionné, témoin de l'union entre deux âmes incomplètes.

Quand le baiser gagne en intensité, je suis le premier à briser le contact et reculer. Jimin geints d'emblée, poursuivant ma bouche pour la rattacher à la sienne, mais je l'en empêche, vient enrouler fermement ma main autour de son cou, sans toutefois exercer de pression. Il ouvre la bouche, sûrement pour protester, mais je ne lui en laisse pas le temps. Ma main quitte son cou pour venir se refermer sur des mèches de cheveux platine et basculer sa tête en arrière. Jimin gémis, le corps frissonnant de surprise lorsque mes lèvres trouvent sa gorge.

-Hyung, il geint bruyamment, et je me tends. Hyung, il répète, la voix montant dans les aigues. 

J'aspire sans douceur la peau de sa jugulaire, l'attrape entre mes dents et la relâche seulement lorsque qu'une marque apparaît, apaisant par la suite la peau à vif avec ma langue. J'embrasse sa gorge, descends sans lui laisser le temps de se remettre de ma précédente action jusqu'à ses clavicules. Avec un grognement ennuyé, j'enlève son t-shirt et le jette dans un coin de la pièce, pour aussitôt replonger vers ses clavicules. Je les marque à leur tour, à présent incapable de m'arrêter, de refouler cette envie primitive de le clamer mien à travers mes morsures et mes suçons, montrer au monde entier qu'il est à moi.

La sensation de mes lèvres sur son corps semble être étourdissante pour l'oméga, à présent réduit à un chaos de gémissements et de pleurnichement sous mon corps.

- Hyunnng, il gémit quand je me sépare de ses lèvres, et je me tends immédiatement entre ses bras.

- Tu...tu aime ça, quand je t'appelle Hyung, remarque l'oméga, haletant lorsque mes lèvres se posent sous sa mâchoire.

J'arrête mes attaques sur sa peau pour pouvoir lui répondre.

- Bien sûr que j'aime ça. Comment est-ce que je suis censé réagir quand tu le dis de cette manière ?

- D-de cette manière ?

- Comme si tu attendais de moi que je te détruise.

Jimin mordille aussitôt sa lèvre inférieure, me jetant un regard à travers ses cils qui n'a absolument rien d'innocent. Je m'entends gronder, et on s'embrasse à nouveau, un baiser qui devient de plus en plus impatient, de plus en plus désespéré.

Ses mouvements deviennent frénétiques, de moins en moins précis et je sais qu'il est proche, à la façon dont son visage est contracté par le plaisir, et ses yeux vitreux incapables de se concentrer sur un point précis. Je perds le contrôle sur mes propres décisions, et peut-être est-ce plus facile de rejeter la responsabilité sur mon loup lorsque j'attrape rudement les fesses du danseur, la poigne tellement forte et ferme qu'il se retrouve incapable de bouger les hanches. Sans attendre, je bouge mes mains, guidant ses hanches, les forçant à exécuter des aller-retour sur mon membre, et aussitôt, un frisson de plaisir me remonte le dos. J'enfouis mon visage dans son cou, incapable de me concentrer sur autre chose que sur le plaisir qu'engendre l'acte, la manière dont ma queue coulisse entre ses fesses, et je sais que la légère humidité qui commence à tâcher mon jogging provient de ses fesses. Je grogne, l'odeur de sa lubrification est omniprésente entre nous, me brouille complètement les sens.

- Putain, tu mouilles tellement. Rien que pour moi, hein ?

Encouragé par les gémissements incessants de l'oméga et son léger hochement de tête, je plonge mes mains dans son short et attrape la peau nue de son cul. Aussitôt, l'oméga se cambre contre moi, un petit gémissement étranglé lui échappe, et je mentirais si je disais que je ne suis pas tout autant affecté par ce nouveau contact. Je gronde longuement, la sensation de sa peau chaude et douce entre mes mains est exquise. J'attrape une poignée pleine de chair tendre et généreuse, et viens la manipuler entre mes doigts, tout en continuant à guider ses hanches, frottant son cul contre ma bite avec toujours plus de force.

Puis, d'un coup, une sensation humide se propage sur mes doigts, et je comprends avec quelques secondes de retard.

C'en est trop pour moi. Aussitôt, je replonge dans son cou, immobilise complètement ses hanches pour prendre le contrôle, imposant un rythme impitoyable, claquant mes hanches contre les siennes dans un rythme, qui je sais, va nous amener rapidement vers l'orgasme. L'oméga geint bruyamment, balloté par la force de mes coups de rein, ses petits doigts agrippant mes épaules comme si sa vie en dépendait.

J'aimerais lui arracher ses vêtements, là, maintenant, mais je sais que si je le fais, plus rien ne me retiendra de le baiser.

Après quelques secondes, je sens une chaleur familière s'installer dans le creux de mon ventre, prendre de l'ampleur à chaque nouveau coup de butoir. L'oméga halète entre mes bras, puis pleure littéralement, ses doigts creusant des marques dans mon dos alors que l'orgasme l'emporte.

- C'est ça, Minnie. Jouie pour moi, je grogne entre mes dents serrées, et aussitôt, son corps se tends contre le mien, je peux sentir son petit membre coincé entre nos ventres éjaculer son lot dans le vêtement.

- Hyung, Hyung, Yoongiii, il geint bruyamment, complètement perdu dans le plaisir.

Je ralentis le rythme, et même si mon corps proteste, l'envie de le voir jouir me parait bien plus importante que mon propre plaisir. Je regarde son visage jusque-là déformé par l'extase se détendre progressivement, ses yeux retrouvés un minimum de lucidité, et quand je suis sûre que son orgasme est passé, j'immobilise mon bassin, ne voulant pas le pousser trop loin dans ses limites.

Jimin m'observe quelques secondes, ses yeux parcourant chaque parcelle de mon visage, puis finalement, il lève une main fatiguée vers ma joue, descend ses doigts délicats sur ma pommette, puis vient tracer le contour de mes lèvres. Le contact est léger, doux, et porteur d'une promesse. Ensuite, il m'embrasse longuement. Puis sans un mot, il me repousse, m'incite à m'allonger sur le dos et vient se placer entre mes jambes. Je comprends ses intentions seulement lorsqu'il tire sur l'élastique de mon jogging pour pouvoir sortir ma queue du vêtement. Jimin halète de surprise lorsque ma bite s'extrait des tissus, venant se poser d'elle-même sur mon ventre, dure et gonflée.

Je le regarde faire, complètement fasciné par la manière dont ses petits doigts viennent s'enrouler timidement autour de ma longueur, trop large pour qu'il puisse en faire le tour entier. J'avale difficilement, la nuque relevée pour ne rater aucun détail de ce spectacle si excitant.

Pourtant, derrière toutes les phéromones de désirs et de sexe que dégage l'oméga, je peux déceler de la nervosité, une pointe d'appréhension.

J'attrape sa main enroulée autour de mon membre, et aussitôt, son regard affamé quitte ma queue pour me regarder.

- Tu n'es pas obligé, tu sais.

Il me fixe quelques secondes sans réagir, puis subitement, la tendresse envahie ses iris noisette, et il m'offre un sourire timide.

- Si, je le veux. C'est juste...que je ne l'ai jamais fait.

Il papillonne ses cils, le regard faussement innocent, et je me sens effectué un pas supplémentaire vers la folie. Ce garçon va finir par me rendre fou.

-Prend ton temps, alors, ma voix est réduite à un râle, mes cordes vocales sont presque douloureuses à force de déglutir.

Je me relève sur les coudes pour être aux premiers rangs de ce qui s'apprête à suivre, et regarde, impuissant, l'oméga s'allonger sur le ventre, les coudes posés sur le matelas et la tête à hauteur de ma queue.

Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, l'oméga enroule à nouveau ses petits doigts autour de ma bite et vient l'agiter timidement d'avant en arrière. Je serre les dents, la sensation d'être touché sans aucune barrière est réellement exquise.

- Tu es tellement large, il murmure avec admiration, jouant avec ses pouces autour de mon gland, et je crois faire un anévrisme lorsqu'il rassemble sur son pouce quelques gouttes du liquide coulant le long de ma fente pour l'amener à sa bouche.

- Putain, je grogne lorsqu'il lèche son doigt, lapant la substance timidement, testant avec concentration le goût de mon excitation sur sa langue.

Finalement, il émet un petit bruit satisfait, décidant sûrement que le goût lui plait. Il s'abaisse alors vers mon gland, ses yeux rivés aux miens lorsqu'il sort sa langue et lèche la base de mon sexe. Il donne quelques coups de langue entre ma fente, lapant avec faim le liquide opaque, avant de la rétracter et de déposer des petits baisers mouillées sur ma peau ultra-sensible. Il continue son petit jeu pendant quelques secondes, puis sans prévenir, il me prend en bouche, enfonçant courageusement la moitié de ma longueur entre ses lèvres.

La sensation chaude et humide autour de mon membre rajouté au spectacle absolument obscène que représente l'oméga - ses lèvres pulpeuses et rougies largement écartées autour de ma queue - me précipite dangereusement vers l'orgasme. Je contracte la mâchoire pour me restreindre, me raccrochant aux derniers fragments de contrôle pour refréner l'envie de soulever mes hanches et le forcer à me prendre en entier.

Jimin se soulève de ma queue l'instant d'après, un filet de bave raccrochant sa lèvre inférieure à mon gland, avant de pencher la tête sur le côté, une main tenant fermement la base de mon sexe pour lui faciliter la tâche lorsqu'il vient glisser le bout de sa langue le long d'une veine saillante, traçant cette dernière sur toute la longueur de ma bite sans me quitter des yeux. Il remarque sûrement les traces de plaisirs que laisse son action sur mon visage, car aussitôt, un petit sourire arrogant étire ses lèvres.

- Ça fait du bien ? Il demande, le ton faussement innocent.

Je suis conscient du ton malicieux de l'oméga, mais je suis incapable de rentrer dans son jeu. Pas dans mon état actuel.

- Ouais, juste comme ça, je croasse difficilement, et aussitôt, le petit sourire de l'oméga se fait plus grand, un petit air satisfait sur ses traits que j'aurai pris malin plaisir à faire disparaître en d'autres circonstances.

Pourtant, toute pensée rationnelle disparaît lorsque l'oméga plonge à nouveau sur ma bite et me prend en totalité. La soudaineté de l'action me fait m'étouffer sur ma propre salive. Jimin commence à bouger sa tête de haut en bas, essayant de s'ajuster à ma taille en descendant toujours plus bas, et finalement, après seulement quelques allers-retours, son nez vient frôler les poils à la base de ma queue.

Je le regarde faire, le regard empli d'admiration pour le petit oméga qui me prendre toujours plus profondément sans montrer aucun signe d'inconfort. Comment se fait-il qu'il n'ait aucun reflex vomitif ?

Jimin bouge sa tête de plus en plus vite sur ma queue, m'arrachant des petits grognements involontaires. Il est vraiment doué. Je sens une chaleur familière envahir mon bas-ventre, grandir à chaque nouvelle attaque qu'entreprend l'oméga sur ma bite. Les membres tremblants, mes coudes finissent par céder et je retombe lourdement entre les couvertures. Combien même, j'aimerais le regarder me sucer, je suis incapable de garder les yeux ouverts.

La chaleur dans mon ventre devient incontrôlable, le plaisir que me procure Jimin m'amène toujours plus près de l'orgasme. J'halète, je tremble et je sens que l'oméga est dans le même état. Ses mouvements sont maintenant erratiques et négligés, mais c'est tellement bon, putain de parfait.

J'ouvre à nouveau les yeux et relève la tête vers le spectacle, aussitôt accueillie par la vue d'un Jimin, les fesses en l'air et ses lèvres pleines largement écartées par la longueur qui les pénètrent continuellement.

- Putain, M-minie, j'halète en sentant les muscles de mon ventre se contracter. S-si tu continues comme ça, je vais jouir.

Jimin plonge son regard dans le mien, sombre et désireux, sans toutefois arrêter de me sucer. Et c'en est trop.

- Merde, merde, merde, j'halète lorsque les muscles de mon aine se contractent délicieusement jusqu'à atteindre la limite fatidique, et par instinct, mon corps tout entier se tend lorsque je jouis.

Je sens les premières giclées de sperme atteindre la bouche de l'oméga, et alors que je m'attends à ce qu'il arrête de me sucer, il me prouve une nouvelle fois le contraire en continuant ses mouvements de tête. Ses yeux se révulsent de plaisir, les cheveux collés à son front par la transpiration, alors qu'il avale avec faim chaque nouvelle giclée de sperme, la bouche grande ouverte et la langue sortie pour ne pas en rater une seule goutte.

Puis il redescend sur ma queue et me suce jusqu'aux dernières vagues de mon orgasme. Il prend soin de me nettoyer avec sa langue, se redresse seulement lorsqu'il est sûr de n'avoir raté aucun endroit, sa bouche créant un bruit obscène de succion lorsqu'il se retire de ma queue. Ses lèvres sont d'autant plus rouges et gonflées, ses yeux semblent être partis dans les étoiles et il est magnifique. Je le regarde avec admiration, me demandant comment une personne peut être aussi belle, et qu'est-ce que j'ai fait pour que la vie daigne me mettre sur son chemin.

Je l'attire contre moi, et aussitôt, il vient se lover entres mes bras, nos corps recouverts de transpiration sont collants et chauds, mais aucun de nous n'y prête attention. Sans prévenir, l'oméga se relève et pose une main contre mon cœur, avant de plonger dans les miens des yeux remplis d'un sentiment que je ne préfère pas nommer.

- Tu n'as jamais remarqué que nos cœurs battent à l'unisson ?

Je le regarde quelques secondes, avant de déglutir difficilement. Je secoue la tête, même si cela est un mensonge. Avec douceur, l'oméga amène une de mes mains contre mon cœur, et pose l'autre contre le sien.

- Écoute, il murmure.

Alors j'écoute attentivement. Et ainsi bercé par le rythme calme et synchrone de nos cœurs, les yeux plongés dans le regard bienveillant de l'oméga penché au-dessus de moi, je m'autorise juste le temps d'un instant à accepter.

Accepter le fait que je sois tombé amoureux de Jimin.

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