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Chapitre 8

Le soleil brillait si fort que j'en avais mal à la tête. Après avoir été découverte à L.A. par mon agent, Larry, mon studio m'avait fait déménagé à New-York. Et le soleil n'y brillait jamais aussi fort qu'ici, j'avais perdu mon habitude californienne de prendre des bains de soleil à toute heure. Le matin dans ma voiture, derrière la baie vitrée de mon studio, à midi sur la terrasse de restaurants et à la plage. J'avais du mal à me réhabitué à l'astre brûlant. Je bronzai devant la petite maison, me remettant toute les dix minutes de l'huile de monoï. La petite vieille de la maison voisine me fixai sans expression, peut-être était-elle simplement assise à réfléchir le regard perdu dans le vide. Je tentai une approche.

"Hum, allo Houston j'écoute. Tout va bien ?"

Elle me regarda vraiment, les yeux grands ouverts, une lueur de surprise dans son regard.

-Vous êtes une louve ?

Je hochai la tête. Elle était débile ou elle le faisait exprès ?

-Ce n'est pas un village de loup-garous ici ?

Elle semblait très perturbée.

-Mais vous êtes bien Alison Fire ? La défunte fille d'Androw et Gaïa Denovann ?

-Je ne savais pas mon nom de famille biologique mais je suis bien leur fille.

La vieillarde me regardait avec un petit sourire triste.

-Mademoiselle Denovann, si je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est celui de ne croire que les actes et non les belles paroles.

Elle se transforma à ce moment là, se rapprocha de moi et se retransforma. Je lui tendit mon linge, gênée par sa nudité.

-Que voulez-vous dire ?

-J'étais là le jour où vos parents sont soi-disant morts, mademoiselle Fire... J'étais là.

CRAC
La femme se transforma et s'enfuit en courant en entendant ce bruit. Je me retournai et me retrouvai face à Jake. Il s'était appuyé contre la porte et me regardai bizarrement.

-Tu foutais quoi avec La Muette ?

Je réfléchis en quatre secondes chrono.

-Rien de spécial. Tu as dis muette ?

Il se passa la main dans les cheveux, oh mon Dieu, et se pencha vers moi. Son odeur parvint jusqu'à mes narines, je m'empêchai de succomber.

-Yepp, elle n'a pas dit un mot depuis plus de dix-sept ans. Elle a assisté à une mort sanglante il paraît.

Puis il changea le sujet, il commença à dire que sa journée avait été un calvaire. La sorcière l'en avait fait bavé, l'obligeant à s'occuper de six choses à la fois. Il ne semblait pas spécialement fatigué.

-Espèce d'égocentrique ! Tu crois que ma journée s'est mieux passée ?

Il baissa les yeux piteusement.

-Ça fait trois heures que je bronze, on va courir un moment ?

Il me fixa un moment mi agacé mi rieur, il se transforma en un quart de seconde et partit à toute allure. Je dis de même et ne tardai pas à le rattraper. On courut ainsi pendant au moins une heure. C'était libérateur d'être sous cette forme. Mon autre forme me plaisant bien moins. Je cessai d'y penser pour me concentrer sur les décors. Jake s'arrêta en haut de la colline. J'entendis alors sa voix dans ma tête.
"On dirait que ton pote est plutôt doué"
Larry avait réussi. Et je ne savais même pas qu'il avait commencé les négociations.
*PERPLEXITÉ*
Mes émotions avaient pris le dessus sur ma retenue. Je savais que Jake avait senti mon sentiment. Je croyais maîtriser la situation mais si n'importe quoi brise mes barrières, je ne vivrais pas longtemps ici.

"Mise de côté hein ?"

Je renforçai mes barrières et tentai de me concentrer sur les ouvriers enlevant les barrières. La cloture cette fois, pas mes murs mentaux. Les terres venaient d'être doublées. Nous regardâmes les ouvriers enlever le grillage pendant encore une heure. Sans rien dire. Il faut l'imaginer. Rester une heure debout sans rien faire ni dire en étant humaine, c'est long, très long même pour moi. Mais une heure dans la peau d'une louve c'est différent. Ce n'est pas seulement sentir le vent, c'est vibrer avec. La moindre odeur est décuplée, les sensations accentuées. Et le goût. Le goût de l'air, un mélange sucré-salé que l'on ne sent pas sous forme humaine. Y'a plus, tellement plus.
Jake se coucha. Il devait forcément avoir passé plus de temps dans sa vie que moi sous cette forme, il s'y était peut-être habitué. Ou peut-être était-il simplement fatigué par sa journée. Je me couchai à côté de lui. Le frolant simplement. En étant une louve, j'avais du mal à contrôler mes instincts. Cet instinct animal, cette attirance sauvage se montrait. Quand ils eurent dégagé un assez grand espace (sois à peu près 700 mètres), Jake me poussa légèrement de son museau. Si sous forme humaine il était magnifique, je pourrais jurer qui est plus encore en loup.
"Nouveaux horizons princesse"
Je grinçai les crocs juste pour la forme avant de m'élancer vers l'ouverture. Jake ne tarda ma à me rattraper. J'avais dans mon coeur un sentiment violent et merveilleux qui me rendait heureuse. La liberté.

En rentrant dans la maisonnette, j'eus envie de dormir. J'avais enfilé mon short gris clair et un top noir et le tissus du matelas me grattait en plus de me faire mal au dos. Jake lui s'était endormi dans sa chambre. J'entendais sa respiration, son thorax se soulever régulièrement. Mon ouïe était décuplée même dans ma version humaine. Si je le rejoignais dans sa chambre, il ne me tuerait pas après non ? Je croisai les doigts et me couchai le plus calmement possible sur le matelas moelleux de son lit. Je murmurai.

-Mhhh qu'est-ce que ce lit était parfait...

Je vis alors les yeux de Jake s'ouvrir. Je fermai les miens le plus vite possible. Si il me croyait endormie peut-être qu'il renoncerait à me balancer dehors à coups de pieds.

-Hé l'éléphant ? Tu m'as réveillé.

Je tentai de ne pas sourire et me mordis la lèvre. Il continua.

-T'es vraiment sex quand tu fais ça, tu sais ?

Cette fois-ci mon corps parla à ma place. Mes joues virent rouge en quelques secondes.

-Ouvre tes yeux.

Je les gardai fermer. Je voulais dormir. Et même si l'écouter ne me dérangeait pas du tout, j'étais fatiguée. Je sentis alors des mains passer sur mes hanches, il m'attirait contre lui. Puis l'une d'elles se déplaça jusqu'à mon visage. Je ne devais pas céder à la tentation d'ouvrir les yeux. Je sentais son souffle chaud contre ma peau.

-Tu veux jouer à ce jeu ? Humm... tu as déjà perdu trésor.

Je sentis ses lèvres contre ma peau. Ce batard m'embrassait dans le creux du cou. Je devais intervenir. Je rigolai.

-Bon okay okay ! Stop stop stop !

Je le regardai de mon air le plus ironiquement sérieux.

-Écoute Jake, faut éviter ce genre de choses parce que sinon cela va compliquer notre relation de colocataires si on veut.

-Hum attends laisse moi deviner, c'est tiré d'un film non ?

Je souris.

-Touché ! Bon c'est nul parce que à la fin, l'héroïne finit quand même avec le beau gosse et que...

-C'est moi le beau gosse ?

Il eut un sourire provocateur.

-Hum non c'est le mari de la voisine, tu sais celui avec la jeep rouge d'occasion, quand il me regarde... brhhh... je fonds et quand...

Il me fit taire d'un baiser. Oui d'un baiser. Ses lèvres contres mes lèvres. Sa langue contre... STOP. Je dois m'arrêter mais oh mon Dieu j'en ai aucune envie.

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