Oulalalala... je poussais la porte de la maison avec violence. J'étais complètement énervée ! Comment avait-elle osé ?!? Mon meilleur ami, lui faire ça ! Jamais, jamais et jamais ! J'enlevai mes chaussures et les jetai au bout du salon sur ... STOP !

-Tu fous quoi là ?!? T'es au courant que c'est chez moi ?!?

Jake, puisqu'il s'appelait ainsi, était tranquillement assis dans mon canapé. Il me lança un sourire innocent.

-La baie vitrée était ouverte trésor.

-Ne m'appelle pas comme ça.

-Comment ça trésor ?

-Comme ça !

-Je comprends pas trésor, tout ça bien ?

Je courus sur lui, l'attrapai par le col et le poussai jusqu'à la fameuse baie vitrée. Arghh. J'en avais marre de tous ces cons !
Alors que j'allais refermer la porte il me tira vers lui et je me retrouvai dehors. Voyant avec fureur la porte de refermer rapidement et se verrouiller.

-Espèce de c** ! Va te faire f**tre ! Tu me ...

Il posa sa main sur ma bouche. M'empêchant ainsi de parler. Comme une idiote. Je me dégageai vivement. J'étais remplie de rage ! Quelle bande de c***ards ils faisaient avec la vieille ! Je lui sautai dessus. Il bloqua mes pieds, je lui balançai mon poing dans son visage. Il eut une grimace de douleur. Je continuai à lancer des coups un peu au hasard. Ayant sans doute plus de technique, il bloqua aisément tous mes autres coups. Puis il attrapa mes poignets et me fis une sorte de prise. Je me retrouvai collée contre lui sans pouvoir rien faire. Je le regardai et réfléchis en une poignée de secondes. Je l'embrassai. Il ne fut pas surpris. Il m'embrassa aussi. Et je me transformai à ce moment là. Là il fut surpris. Je l'avais eu. Même si j'avais failli ne pas pouvoir m'arrêter de l'embrasser. Il se transforma aussi. Nous recommençâmes à nous battre mais nous nous arrêtâmes très vite.

"Viens"

Je le suivis dans la nuit. Il me conduisit jusqu'à un petit village. Des maisons éparpillées autour d'un énorme dolmen. Il fallait l'avouer c'était mignon comme endroit. Quoique un peu lugubre avec les torches de feus accrochées devant chaque petit chalet. Des ados et des adultes se baladamt partout. En regardant par une fenêtre, je vis une mère coucher son enfant et un peu plus loin deux vieillards fumer une pipe en riant. Cet endroit était parfait. Conscience: Alors Alison, tu veux te battre pour cet endroit ? Ça pourrait être un vrai monde comme celui-ci. C'est pour ces gens que tu dois te battre.
Je lui conseillai d'aller se faire voir.

Jake me mena jusqu'à une petite maison cachée tout au fond du village, entre deux pins centenaires. Il poussa la porte du museau et nous rentrâmes dans la maisonnette. Il se retransforma. Je fis de même. Nous étions nus. Genre vraiment. Mais je ne fus même pas gênée. Lui non plus. Il me regarda pendant un long moment, je fis pareil. Yeux dans les yeux. Minutes après minutes. Je fis un pas vers lui. Il en fit un autre. Lorsque nous fûmes plus qu'à trente centimètres je murmurai.

-Dans tes rêves trésor.

Il se retourna et avança jusqu'à une armoire d'où il sortit une chemise et des sous-vêtements. Je ne voulais même pas savoir qui était la fille qui lui les avait laissés. Il attrapa un boxer et l'enfila sans dire un mot. Il poussa une porte. J'attendis dans ma chemise. Debout dans le petit salon/salle à manger. Comme une idiote. Encore.

-Bon tu viens ?

J'entrai à mon tour dans la pièce suivante. Il était couché sur un lit. Un grand lit double tout con. En bois avec des draps blancs.

-Tu rentreras chez toi demain. Et sauf si tu veux dormir dehors à ta place je me coucherai.

Je hochai la tête à contre coeur et me couchai à côté de lui. Je lui tournai le dos. Je savais que je ne m'endormirais pas avant une ou deux heures. J'étais comme ça. Et encore si je m'endormais j'aurais sans doute des terreurs nocturnes. Génial. Les minutes passèrent. J'entends le coeur de Jake battre. Régulièrement. J'entendais aussi son souffle léger. Je le sentais sur ma nuque. J'en frissonnai presque. Ce souffle chaud me perturbait, il me perturbait à un point inimaginable. Un peu plus tard dans la nuit, j'entendis son rythme cardiaque et sa respiration s'accélère. Je me retournai. Il faisait un cauchemars. Le pauvre. Je savais que je ne devais pas le réveiller. J'avais entendu dire que c'était dangereux. Comme pour pes somnambules je crois, je n'étais pas une pro mais Larry m'avait assez raconté de trucs là-dessus. Je posai simplement ma main sur sa poitrine, il se calma presque immédiatement. J'en étais surprise, il m'attrapa par la taille et me serra contre lui. Pas violemment mais avec douceur, je ne saurais dire si il était réveillé ou endormi mais il me serrait tendrement contre lui. Je sentais son corps contre mon corps, ses lèvres posées négligemment sur mon cou et ses mains sur mon ventre. Je me sentais bien. Je m'endormis comme cela, dans ces bras et pour la première fois depuis des années, je dormis d'une traite d'un sommeil profond.

À mon réveil j'étais toujours dans les bras de Jake. Il me regardait ou plutôt m'étudiait.

-Tu mattes quoi ?

Il ne dit rien, continua simplement de me regarder. Droit dans les yeux. Je n'arrivai pas à déceler ce à quoi il pensait ou ce qu'il ressentait. Ses barrières mentales étaient plus fortes que jamais.

-Tu es une alpha n'est-ce pas ?

Cela faisait un moment qu'il m'observait sans rien dire. Je fus surprise d'entendre quelque chose.

-Oui. Une alpha, fille d'un alpha, petite fille d'alphas. Et caetera.

Il eut un petit sourire.

-Mademoiselle parle latin en plus...

Je souris à mon tour. Il devait faire partie de ces gens qui avec un sourire vous font craquer. Il se passa la langue sur les lèvres. Pour cela pas besoin de lire dans les pensées pour comprendre. Vive le langage non verbale. Je fis instinctivement de même. Je levai ma tête approchant mes lèvres à quelques millimètres des siennes. Je soufflai.

-Qu'est ce que tu attends ?

Il m'embrassa. Tout d'abord doucement puis sauvagement. Puis nous nous séparâmes et dîmes en même temps.

-Il ne s'est rien passé.

On se sourit. On était d'accord sur cela au moins.

-Je veux habiter dans ce mini village.

Il se leva et s'habilla.

-Y a plus de maisons libres. On en construit trois nouvelles mais elles ne seront pas prête avant deux semaines.

-Oh, d'accord...

Je me levai à mon tour. Il me lança un jeans, pile ma taille. Berk. Je fis une prière rapide pour la dernière fille a avoir mis ce jeans. Puisse-t-elle se remettre de sa disparition. Parce que honnêtement ce jeans était magnifique.

-Je vais regretter ce que je vais dire mais si tu veux tu peux venir habiter chez moi quelque temps. Un loup est fait pour vivre en meute pas en solitaire.
Je hochai la tête et le remetciai. Il sortit son téléphone et tapa un numéro. Il me le tendit.

-Ce gars peut aller chercher res affaires dis-lui juste ton adresse. Je vais me doucher.

Je pris le téléphone.

-À plus, trésor.

Et voilà, Suite au prochain épisode chers lecteurs et chères lectrices de mon coeur !

Kiss

Elanna