Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 11

Nous étions sortis de la propriété il y a environ une heure, j'avais tenté d'entrenir la conversation mais visiblement il ne faisait pas les mêmes efforts que moi. Ma favorite playlist en fond dissipait légèrement notre malaise. Je profitai donc de ce moment pour laisser mes pensées vagabonder. Lorsque la chanson A Total Eclipse of the Heart passa, j'eus un sourire triste en pensant à Larry. C'était notre chanson, enfin ce que je voulais dire c'était que c'est sur cet musique que j'ai décidé de l'engager et c'est sur celle-là qu'on a décidé de devenir meilleurs amis. À vrai dire, c'est mon seul ami. Autrefois j'avais été une fille sociable, je riais et avais beaucoup d'auto-dérision. Et puis j'ai sorti mon premier album. Et ce n'est pas que mes amis m'ont lâché, non au contraire ils ont été géniaux. Ils s'intéressaient à moi en entier et pas qu'à l'artiste mais j'ai tout fait foiré. J'ai commencé à moins les voir, à faire des promesses que je ne tenais pas et ça n'est pas allé en s'améliorant. Je décevais mes amis les uns après les autres, m'enfonçant de plus en plus dans ce rôle de star ultra sûre d'elle. Personne ne pouvait se douter de la fragilité qui n'habitait. Ce manque de confiance en moi que je refoulais du mieux que je pouvais. J'avais tellement tendance à la cacher que les gens finissaient par se lasser. J'ai vu plusieurs psys et j'en vois toujours. J'ai mes faiblesses et malgré les années je n'arrive pas à vivre avec. Je lâche les gens, j'ai tellement peur de leur faire du mal à long therne que je ne garde jamais mes copains bien longtemps et quand je crois être tombé sur le bon, il se révèle être un connard.
Une fois j'avais voulu reprendre contact avec mes amis mais en arrivant devant la maison d'Emilie tout avait changé. Elle était dans son jardin a joué avec ses enfants et avec un si grand sourire que ma première pensée fut qu'elle ne méritait pas que je mettes le bordel dans sa vie en me reincrustant. J'avais fini pma soirée dans un bar mal famé à faire semblant d'être quelqu'un autre. Les papparrazis avaient rappliqué quinze shots plus tard et le lendemain, je faisais la une, c'était un truc du genre "Miss Perfection se lâche".
Je secouai la tête, comme pour chasser ces mauvais souvenirs. Depuis toujours j'avais eu peur de ça. De cette solitude. Depuis la mort de mes parents, en passant par mon départ de l'association jusqu'à aujourd'hui dans cette voiture roulant vers Montréal. Nous n'étions plus qu'à deux heures maintenant. J'avais faim mais nous n'étions pas encore arrivée en vue de la première station service. Centre où je comptais m'arrêter pour acheter le Graal. Le Nutella.
J'eus un frisson en repensant à une ancienne amie qui m'avait vraiment fait voir le Nutella différemment. Pour moi c'était maintenant le meilleur antidépresseur au monde. Lorsque j'étais triste ou mélancolique, donc assez souvent, je prenais une cuillère à soupe et en prenais deux cuillerées. La vie me paraissait alors moins dure, bien plus douce que la minute d'avant.

Lorsque que j'aperçus les lumières de la station service, il était huit heures. Après m'être parquée, je fis un sourire à Jake.

-Attends moi ici patate !

Il eut un sourire agacé et détourna la tête. En entrant, la femme obèse qui gérait la caisse ouvrit de grands yeux.

-300 dollars et vous attendez 3 heures avant de parler à qui que ce soit de moi.

Elle hocha la tête, des étoiles dans les yeux. Je savais que l'on me reconnaîtrai. Je pris donc soin de m'acheter un bonnet et une grosse écharpe ainsi que des lunettes ave de faux verres. Je pris soin d'acheter 3 pots de Nutella (au cas où il aurait envie d'en rapporter chez lui) ainsi que des cuillères en plastic.

En rentrant dans la voiture, je le vis qui envoyait un message à une certaine Rosy. Mon coeur se serra, inexplicablement. Enfin, si. J'étais jalouse.

Je vais courir un moment, on se parle plus tard.

Quel mytho... Il cachait à sa copine qu'il me voyait, c'était clair comme de l'eau de roche.

Sans lever les yeux de son iPhone, il me dit d'une voix rauque.

-Rosy est ma soeur pour infos et tu n'es pas discrète pour lire les conversations des autres.

-Je n'ai pas...

Je m'arrêtai en pleine phrase. Si je recommençais à mentir, mon psy allait me faire la peau. Encore une de mes mauvaises habitudes.

-Bon alors écoute ! On va partir vers un endroit que je connais et ensuite tu vas regretter de ne pas m'avoir rencontré plus tôt.

Il ouvrit la bouche, moqueur.

-Chut ! Savoure ton ignorance.

Il se tut, je lui avais magistralement claqué le bec comme disait ma mère adoptive.
J'avais une façon bien précise de juger quand j'avais géré mes répliques ou pas. Quand elles avaient l'effet voulu, elles étaient réussies et quand c'était l'inverse... Je passais pour une grosse conne.

Dix minutes plus tard, j'interrompus ce silence de mort, après lui avoir fait peur avec un sourire que j'imaginais malicieux mais qui ressemblait à un sourire de psychopathe dans le rétroviseur.

-Maintenant ferme les yeux et ne les ouvre que quand je te l'aurais dit.

Je roulai encore pendant une bonne demi heure, Jake me demandait toutes les deux minutes si il pouvait rouvrir les yeux mais il ne pouvait pas encore. J'avais hâte d'y arriver.

Une fois arrivé, je tournai la clé de contact et sortis tout en prenant mes affaires. J'ouvris la porte du côté passager et pris la main de Jake. Il sembla un peu surpris mais me suivit à l'aveuglette. Il était adorable.

Point de Vue de Jake :

Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais accepté de la suivre. Je ne voyais rien et, pour cause, j'avais respecté sa demande et la suivais les yeux fermés. On était passé du goudron (sans doute un parking) à un sentier. Mais je sentais la neige. Elle m'avait emmener dans un endroit où il y avait de la neige. Je présumai que nous n'étions pas loin de Montréal, j'avais entendu la radio et c'était le seul endroit où il pouvait y avoir autant de neige à 2 heures de l'association.

Nous étions monté et maintenant nous redescendions un peu. Je frolais ce qui me sembla être un banc et Alison s'arrêta. Je lui fonçai dessus sans faire exprès.

-Ouvre les yeux beau gosse.

Je frissonnai en entendant ce surnom, elle était vraiment ultra sexy en disant cela. Mais je ne devais pas oublier pour qui je bossais. Jamais je n'aurais de sentiments pour elle, et si elle apprenait qui j'étais réellement jamais elle n'en aurait pour moi.
J'entrouvris les yeux avant de les écarquiller complètement. Montréal. Nous étions devant un lac gelé ou des gens patinaient. Et en font, Montréal. Toute la ville de Montréal. C'était juste sublime. Avec les lumières accrochées dans les sapins on aurait pu se croire dans un de ces films clichés qui passent en boucle à la période de Noël. C'était magnifique. Je n'avais qu'une envie. Rester la pendant des heures.

-Hum hum...

Je me tournai vers elle. Alison avait un pot de... de Nutella je crois. Ça n'avait pas l'air si appétissant que ça.
Mais après la première bouchée. Je ravalai toutes mes pensées.
Oh mon Dieu...
Elle en avait pris elle aussi. Elle savourait ce nectar, les yeux clos. Elle avait un peu de Nutella au coins de la lèvre. Je lui l'enlevai au moment où elle ouvrit les yeux. Elle était vraiment magnifique. Avec son bonnet sur la tête et son écharpe bon marché, son innocence vibrait encore plus qu'en temps normal.

-Laisse moi t'embrasser...

Je ne savais même pas pourquoi j'avais demandé. D'habitude je le faisais et c'était tout. Je ne demandais jamais la permission. Elle eut un drôle de sourire.

-Non...

Chère Wattpadôsphère,

Pour ce chapitre 11 je voudrais tout particulièrement remercier @chocolatislife qui m'a inspiré pour tout le côté Nutella ♥

Passez voir son histoire, eple est juste sublime *-*

Bref, j'espère que vous avez aimé ce chapitre ! Le prochain se promet cliché au possible puis houleux comme l'océan un jour de tempête (moment mélancolique)

Pleins de bisous baveux

Elanna

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro