XI.2 ― Le bal des menteurs
✧・゚: *✧・゚:* Chapitre XI *:・゚✧*:・゚✧
Le bal des menteurs - Partie 2
Les jardins du palais impérial s'étendaient tellement loin que Saxa n'en distinguait pas la limite. Une nuit sans étoile plongeait la végétation luxuriante dans l'obscurité, une légère brise faisait onduler les larges feuilles des arbres d'une espèce que la guerrière n'avait jamais vue auparavant. Les chemins dédiés à la promenade zigzaguaient entre l'arrangement de plantes exotiques, éclairés par des lampes fixées au sol qui changeaient de couleur à intervalle régulier. Chaque teinte de lumière plongeait le lieu dans une ambiance différente, donnant l'impression d'admirer un nouveau tableau à chaque minute. Le rouge agressif transformait l'ombre des feuilles de palmiers en redoutables griffes de Chimères. La douceur du bleu pâle figeait l'instant dans un calme absolu qui rappelait les abysses marines.
Saxa remua le fond de champagne qui restait dans son verre, les coudes appuyés contre la rambarde du balcon qui surplombait un immense bassin aux rebords décorés pour faire honneur au grand Jupiter. L'arrogance du dieu des dieux se devinait dans les expressions finement dessinées des statues colossales. Derrière elle, les gigantesques baies vitrées ouvertes laissaient diffuser les accords joués par les musiciens et le bourdonnement des bavards.
L'aurige poussa un soupir las et laissa le haut de son corps s'étendre sur le marbre. Rien ne pouvait lui faire plus de bien que cette retraite dans le calme et la fraîcheur de la nuit. Elle avait arrêté de compter les heures et le nombre de nobles avec qui elle avait dû jouer les lèche-bottes. Si l'occasion de parler à l'Imperator se présentait — dans ses rêves seulement — elle le remercierait de les avoir éloignés d'elle et ses concurrents qui avaient perdu leur statut de vedettes de la réception.
Si tant est que Saxa puisse se considérer comme telle. Les encouragements de Sethi compensaient peu la blessure provoquée par Donatus. Des heures après, elle ruminait toujours, loin d'être aidée par les nombreux verres de mousseux enchaînés depuis son arrivée. Si Senmout la voyait, il lui passerait un savon bien mérité. Après tout, elle volerait pour la première fois en tant que pilote en série alpha à la fin de la semaine. L'alcool n'était pas le meilleur moyen de commencer sa carrière. Une bonne façon de la finir par contre.
— J'ai même pas démarré que je pense déjà à la fin, marmonna-t-elle pour elle-même. Par Minerve, je crois que j'ai été contaminée par le pessimisme de Senmout...
— J'ai pourtant cru comprendre que seul un excès de confiance permettait à ceux de ton espèce de s'en sortir victorieux.
Saxa se redressa, sourcils froncés et lança :
— En attendant, les gens de mon espèce ont plus de cran que la plupart des nobliaux présents dans cette salle.
Elle pivota vers l'énonciateur de cette réplique impolie et regretta ses mots quand elle identifia le jeune homme qui venait de la rejoindre sur le balcon.
La pilote lui donnait quelques années de plus que Priam, un tout début de vingtaine. Ses vêtements de couleurs froides lui donnaient l'allure d'une géante bleue, les étoiles les plus lumineuses qui brillaient aux confins de l'univers et attiraient tous les regards vers elles. Ses boucles noires formaient un halo de nuit autour de son visage très pâle. L'aigle et le lion gravés sur son imposant pendentif s'affrontaient avec hargne, griffes et serres prêtes à se croiser. Éclairé par les lumières de l'intérieur, le prince Nero toisait Saxa de son regard brunâtre, un sourire en coin.
La terreur déforma le visage de Saxa qui inclina la tête et balbutia :
— Excusez mon insolence, votre Altesse. J'ignorais à qui je m'adressais.
Je suis morte. Morte et enterrée. Que les dieux me protègent. Saxa commençait déjà à s'imaginer la couleur du plafond de sa cellule quand le rire du prince éclata. Surprise, elle releva la tête avec prudence. Nero se rapprochait, faisant voler le tissu sélénien de sa toge.
— Je suppose qu'on pourrait dire que je l'ai cherché.
Oui, très clairement, mais Saxa le garda pour elle. Elle s'estimait heureuse qu'il le prenne bien, mieux que ce qu'elle aurait cru. Il n'y a rien de plus susceptible qu'un aristocrate blessé dans son ego, et l'héritier de l'Imperium est censé représenter le summum de la noblesse. Plus que jamais, elle devait se méfier de ses paroles. Il ne s'agissait plus d'une question d'image, mais de vie ou de mort.
Tu es bien placé pour savoir qu'un mot, un geste peut tout faire basculer, pas vrai, Gaius ?
— J'aime bien me retirer sur ce balcon quand je commence à m'ennuyer, déclara le prince.
Il se plaça dos au jardin, ses avant-bras appuyés sur la rambarde et leva la tête vers la nuit constellée d'étoiles. Saxa ne savait plus où se mettre et l'alcool continuait de lui donner la migraine mais elle s'efforça de faire bonne figure. Comme lors de ses entraînements médiatiques, juste une façade, juste faire semblant. Thusnelda lui avait bien souvent fait remarquer à quel point elle était mauvaise pour ça.
— Et toi ? La soirée t'ennuie aussi, Saxa Caecilia ?
La jeune femme outrepassa la surprise quant au fait qu'il connaisse son nom et répondit sans conviction :
— Non, votre Altesse. Enfin, c'est une très belle soirée mais j'avais besoin de prendre l'air.
Très très mauvaise, en effet
Nero se tourna vers elle, zieuta vers sa coupe vide puis son visage rosi. Ses rougeurs s'accentuèrent sous la gêne de l'instant.
— Je te comprends. Cela doit être usant pour toi de supporter les bavardages futiles de ces nobliaux en manque d'attention.
— Je n'aime pas qu'on me prenne pour une bête de foire destinée à amuser la galerie. Mais il faut bien financer l'instrument du divertissement.
Il fallait vraiment qu'elle arrête de parler... Au moins le temps de se débarrasser des restes d'alcool qui déliaient sa langue.
— Ah oui, les parrainages, souffla l'héritier. J'en ai beaucoup trop entendu parler ces derniers jours. Mon grand-père souhaite que la gens Junius désigne un favori cette année...
Si les officiels d'écurie étaient au courant, cela expliquait leur volonté d'aller harceler l'Imperator Domitius.
— Et la décision finale me revient, ajouta Nero. Il faut bien que le futur maître de l'Imperium commence à s'imposer.
Saxa tordait nerveusement le tissu de sa palla pendant qu'il parlait. Pourquoi lui disait-il tout ça ? La pensait-il ivre au point d'oublier la conversation le lendemain ? Ce serait le comble de la honte.
— Eh bien, vous avez l'embarras du choix, votre Altesse, marmonna-t-elle. Vingt auriges au profil différent.
— Mais s'il y a bien une chose que vous partagez tous, c'est cette fameuse confiance en vous que j'évoquais tout à l'heure. A moins que tu ne sois l'exception, Caecilia ?
Le ton et le sourire provocateur du prince titillèrent sa fierté. Il n'était pas question qu'il croit qu'elle jetait déjà l'éponge.
— Si je ne croyais pas en moi, alors je ne me tiendrais pas ici devant vous. Ne faites pas la même erreur de me sous-estimer, votre Altesse.
— Oh, mais là n'était pas mon intention, ricana Nero. Je te taquine, c'est tout.
Amuser la galerie, encore et toujours...
Nero pivota face aux jardins, le regard perdu vers les feuillages sombres et les jets colorés.
— Cela dit, je n'ai pas vraiment le choix. Mon grand-père s'attend à ce que je fasse honneur à notre noble dynastie. Un lion ne peut favoriser qu'un autre lion.
— Iulius Donatus, déduisit Saxa. Mais Plus Ultra a déjà le soutien des familles Dexia et Augustus.
Les membres des gentes ne voyaient pas les choses de la même façon. Pour eux, ce n'était qu'une histoire d'ego, « d'honneur ». Pour les auriges et leurs équipes, des sommes colossales étaient en jeu.
— Donatus, répéta le jeune homme. Un garçon talentueux, arrogant, mais brillant. Il incarne ce mythe de la réussite à partir de rien sur lequel l'Imperium s'est bâti. Je me suis un peu intéressé aux côtes des paris de cette saison et crois-moi, beaucoup misent sur une nouvelle victoire de sa part. Un cinquième titre consécutif, un record dans l'histoire de votre sport, si je ne m'abuse.
— Il en a sans doute l'ambition et les capacités, reconnut Saxa. Je... Je l'admire beaucoup. Je ne suis sans doute pas la seule parmi mes collègues. Mais entre nous, votre Altesse... Quel intérêt de jouer si vous savez déjà que vous avez gagné ?
Nero haussa un sourcil dans sa direction. Saxa ignorait vraiment ce qu'elle était en train de faire et savait que les conséquences pourraient être désastreuses. Pourtant, elle parlait sans retenue à ce prince qui ne l'avait pas regardée avec le moindre mépris, contrairement aux autres nobles.
— Hum, je veux dire... J'étais contente de voir Donatus gagner la saison précédente mais sa domination et celle de Plus Ultra ne laissaient pas vraiment de place au suspense, au frisson que l'on ressent quand on ne sait pas qui vaincra avant le passage de la ligne d'arrivée. Et c'est ce que j'aime dans ce sport, l'imprévisibilité, l'envie de se dépasser jusqu'à la fin. On est pas bons uniquement grâce à nos vaisseaux ou nos compétences en pilotage, on l'est parce qu'on sait s'adapter aux situations imprévues et qu'on ne se laisse pas dépasser par les évènements. Une fausse manœuvre peut nous envoyer à l'hôpital ou pire... Mais on continue quand-même parce qu'on y croit, qu'on sait ce qu'on veut. On veut se dépasser pour gagner, être le premier.
Nero écoutait son monologue sans esquisser le moindre signe. Les mots sortaient de la bouche de l'aurige sans qu'elle parvienne à les contenir, brûlants de la même passion que ses yeux sombres. Arrivée à la fin de sa tirade, son regard croisa celui du prince mais elle ne sut comment interpréter la lueur qu'elle crut y distinguer.
— Hum, je crois comprendre ce que tu veux dire. Il est vrai que vous autres, auriges, n'avez peur de rien et osez tout. Je te remercie, Caecilia, tu as rendu ma soirée moins ennuyeuse.
— Euh... De rien, Votre Altesse.
Elle le regarda se redresser sans trop comprendre et rentrer dans la salle de réception, le pas confiant. Saxa haussa les épaules. Drôle de personnage. Elle espérait n'avoir rien dit qui lui porterait préjudice à elle ou ses collègues.
Revivifiée par l'air frais de la nuit et ses maux de tête atténués par le temps, la jeune femme décida de rentrer à son tour. Elle avait certes bu un peu plus que de raison mais son ventre criait famine.
Le buffet des desserts n'avait pas encore été rangé, à son plus grand plaisir. Elle prit le temps d'observer le large choix proposé, entre gâteaux colorés à la génoise aérienne et salades de fruits composées d'une multitude d'espèces connues et inconnues. Son attention se reporta cependant sur un plateau presque vide posé au milieu de la table.
Saxa reconnut l'odeur et l'aspect caramélisé de l'unique loukoumade restant sur la table. Elle doutait que la pâtisserie soit aussi délicieuse que celles de Barnabas — le vieil homme prétendait avoir une recette secrète transmise dans sa famille depuis des générations — mais elle avait besoin du réconfort du goût sucré et familier du miel et de la pâte feuilletée.
Elle se pencha pour récupérer le gâteau mais sa main se referma sur le poignet d'un importun qui s'était choisi la même cible qu'elle. Saxa resserra sa prise pour qu'il lâche le gâteau, avec succès, et n'eut pas besoin de relever la tête vers son voleur de pâtisserie, le son de sa voix indignée lui suffit.
— Touche pas à ça, Menoitos, je l'ai vu en premier.
L'expression surjouée d'Eneas Menoitos ne la convint pas de lâcher l'affaire. Le pilote de Protagoras arborait les mêmes cheveux de feu qu'à son habitude, ses mèches frisées coiffées avec harmonie. Celui qui l'avait habillé connaissait sans doute son goût pour la couleur bleue, puisqu'il s'agissait de la teinte dominante de ses vêtements de soirée. Son chlamys asymétrique formait de multiples ondulations semblables aux ondes d'un océan agité. Ses bijoux d'oreilles pendantes et le léger maquillage autour de ses yeux lui donnaient presque l'air séduisant. Presque.
Son sourire d'abruti apparut sur son visage quand il répliqua avec insolence :
— Même si tu l'as vue en premier, j'ai été plus rapide à l'attraper alors c'est pour moi !
— T'es à ce point motivé à me casser les pieds ? cracha la pilote.
Eneas leva les yeux au ciel en ricanant.
— Le monde ne tourne pas autour de toi, Caecilia. Cela dit, puisque tu es là... J'espère que tu n'as pas oublié notre petit accord.
Saxa souffla du nez et releva la tête.
— Bien sûr que non. Je donnerai tout ce que j'ai.
— Mais est-ce que ça suffira ? railla son locuteur.
— Eneas, laisse-la tranquille.
Saxa remarqua à peine maintenant le jeune homme qui accompagnait Eneas. Plus grand que lui, aux cheveux aussi blonds que ceux de son compagnon étaient roux, Aetios Sarapion braquait sur lui un regard fatigué. Les gamineries de son coéquipier l'agaçaient autant que Saxa.
Eneas se tourna vers lui, les mains levées pour clamer son 'innocence.
— Ça va, ça va, j'arrête.
Il rejeta la tête en arrière pour regarder vers Saxa.
— On se voit ce Saturni Dies pour les qualifs, Caecilia. J'ai hâte d'y être.
Eneas poussa dans le dos de son équipier pour l'entraîner avec lui. Tourné ainsi, Saxa pouvait admirer l'arrière du manteau d'Aetios et le gracieux phénix en broderie brillante qui semblait fait de particules d'éruption solaire sur le noir de nuit du tissu mat. Eneas agita sa main en direction de Saxa et ce fut là qu'elle vit le gâteau au miel entre ses mains et qu'elle comprit qu'il en avait profité pour se l'approprier.
— Espèce de... commença-t-elle.
Elle se ravisa devant l'immaturité de leur escarmouche et laissa Eneas s'éloigner, la démarche triomphale, bras par-dessus l'épaule d'Aetios qui se massait la tempe d'un air las.
Saxa soupira de son côté. Au moins, ils ne s'étaient croisés qu'en fin de soirée. Si cette rencontre s'était faite plus tôt, elle aurait été d'humeur massacrante jusqu'à ce que vienne l'heure pour les convives de quitter le palais impérial.
Réunie avec les autres membres de Venator qui se préparaient au débrief du chemin du retour, la jeune femme repensait encore au petit pari qu'elle avait passé avec l'aurige de Protagoras.
Eneas Menoitos, tu ne perds rien pour attendre.
✶
— J'aurais tellement aimé venir !
Assis en face de Saxa à la table du petit déjeuner, Priam remplit son bol de lait avant de rajouter une bonne portion de céréales si colorées que Saxa les pensait plus faites de sucre qu'autre chose. L'aurige réserviste avait quémandé un rapport précis de la soirée au palais et Saxa avait fait de son mieux pour satisfaire sa curiosité, entre deux bouchées de ses tartines. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Avad était venu parfois compléter ses dires et apporter son expérience personnelle.
Malgré la migraine due à son abus d'alcool — elle avait bien eu droit à son sermon — elle se rappelait de certains détails de la réception. Elle avait seulement gardé pour elle sa déconvenue avec Donatus et sa discussion étrange avec le prince. La première car elle en avait honte et la seconde... Elle ne savait toujours pas quoi en penser.
— Hum... Je pense que tu te serais ennuyé, supposa Saxa en soufflant sur son café.
— Tu plaisantes ? rit Priam. J'aurais passé ma soirée à la recherche du moindre ragot intéressant à raconter. D'ailleurs, tu aurais pu faire un effort à ce niveau !
— Ton intérêt pour la vie privée d'autrui est effrayant.
— Aha, c'est parce que tu ne comprends pas l'importance que peut avoir une information. Le savoir, c'est le pouvoir, déclama-t-il sur un ton sérieux.
Saxa le regarda avec une expression perplexe, partagée par Avad.
— Ce n'est pas vraiment dans ce contexte qu'on utilise cette expression, ne put-il s'empêcher de lâcher.
Les portes de la salle du petit-déjeuner crachèrent un Senmout encore somnolant, sa fidèle tasse caféinée à la main et tablette sous le bras. Il prit place avec ses pilotes qui attendirent qu'il eût bu sa première gorgée avant de lui parler.
— Et toi, tu as passé une bonne soirée, Senmout ? demanda Priam.
— Hum... Oui, je suppose. Mais j'ai eu ma dose de flatteries et d'auto-promotion pour la saison.
Le directeur posa sa tablette dans un petit espace sur la table, entre la nourriture que s'étaient servie les pilotes. Il la déverrouilla et se plongea dans l'observation de l'écran, se retirant ainsi de la conversation.
— A ce sujet, reprit le jeune garçon vers ses deux aînés, vous avez pu obtenir un financement ?
— Ça n'a pas été très concluant de mon côté, grommela Saxa. Et j'ai essayé pourtant.
— Je suppose que personne n'a envie d'investir dans une équipe de fin de plateau qui a déjà essuyé un scandale médiatique l'année dernière.
— Merci pour ce gentil rappel, Avad, pesta la jeune femme. D'autant plus que tu n'étais pas innocent dans cette affaire de scandale si j'ai bien compris.
Son équipier fronça les sourcils. Priam croquait ses céréales, les yeux et oreilles grandes ouvertes.
— Je n'ai pas envie d'en parler, s'opposa Avad. Avec Kaeso, c'est... Compliqué. Et puis...
— Par les moustaches de Sekhmet !!
Le cri de Senmout provoqua le sursaut de l'entièreté des personnes présentes dans la salle. Saxa recracha sa gorgée de café, Avad fit tomber la tartine qu'il tenait dans le bol de Priam qui s'en retrouva éclaboussé de lait. Comme une seule personne, ils se tournèrent vers leur directeur qui affichait une expression d'étonnement figée, ses yeux dorés rivés sur son écran.
Saxa, Avad et Priam se levèrent alors pour passer derrière le Nilien et observer l'objet de sa stupéfaction. La fenêtre de la messagerie de Senmout était ouverte sur le message le plus récent. Saxa s'intéressa en premier à l'objet qui évoquait une proposition de parrainage. Supposant qu'il en fallait bien plus pour que le Siwan réagisse ainsi, elle passa le texte formel pour arriver au nom de l'expéditeur inscrit au bas de sa demande.
Le souffle de la jeune femme resta bloqué dans sa gorge lorsqu'elle déchiffra la signature.
Son Altesse Impériale le princeps Nero Junius-Augustus.
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Une seconde partie beaucoup plus courte, et en vrai le plus croustillant se trouve dans la première, mais j'aime la chute du chapitre héhé ~
Bon, assez traîné, la semaine prochaine le Championnat début avec le Grand Prix de l'Hémisphère Nord. Comment Saxa va-t-elle s'en sortir ? Vous verrez tout ça la prochaine fois
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