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Chapitre Vingt-Quatre - Zoroark


Zoroark défit son illusion. Il se trouva au milieu de la place centrale de l'Arbre de Vie. Le simple fait que Grimpal ne l'ait pas remarqué lui montrait que son illusion était bien plus efficace qu'avant son évolution. Il déposa le cadavre de Givrali au milieu de la salle sous les différents cris horrifiés des secouristes. Sans attendre de se faire bombarder de question, Zoroark se déplaça vers l'un des murs de la salle afin de s'asseoir contre celui-ci. Roucarnage s'était effondré. Absol tentait de réconforter Massko. Pikachu, Galifeu et Draco s'étaient réunis pour s'empêcher mutuellement de craquer. Pijako avait enlacé Grodoudou avant de fondre en larmes. Même Dimoret et Spiritomb semblaient affectés par la mort de Givrali. Grâce à Pijako, ils s'étaient mis peu à peu à réaliser qui étaient les gentils pokémons dans l'histoire. Une sorte de solidarité était née chez eux alors qu'il n'y en avait pas la moindre trace avant l'envoutement du pokémon-perroquet. Barbicha et Célébi avaient tenté d'approcher Grimpal mais il s'était déjà dirigé vers Zoroark. Le fait que son ami avait évolué entre temps n'avait étrangement aucune importance à ses yeux à ce moment là. "Zoroark ! Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ramènes-tu le corps de Givrali... Pourquoi elle... Pourquoi est-elle morte... Que s'est-il passé pour que tu n'ais pas réussi à la protéger ?! Hein ?! Réponds moi ! Parle ! Zoroark !" Grimpal était à un cheveu de sauter sur son ami pour l'éventrer. Pour lui, il n'y avait aucun doute qu'il était responsable de sa mort. Mais pire s'annonçait encore. Et ce fut Grodoudou qui fit la remarque, surement le seul avec Barbicha qui gardait l'esprit clair. "Zoroark, qu'est devenu Alakazam ?" demanda-t-il. Tous se figèrent. Célébi leur avait dit qu'Alakazam était leur dernière chance la veille et voilà qu'il était probablement encore plus mort que Givrali. Ce fut Massko qui le fit parler.
-Zoroark, je te demande des explications. En tant que chef et en tant qu'ami, je t'ordonne de nous expliquer ce qui s'est passé.
-Ils sont morts ! Espèce d'idiot... Ça ne se voit pas assez peut-être ? Ils se sont tous faits étriper devant moi en quelques secondes ! Tous ! Alakazam s'est fait briser les cervicales devant nous. Ensuite, Dracaufeu est venu s'empaler contre l'assassin d'Alakazam. Et Tyranocif... Il a couvert notre fuite, à moi et Givrali, mais je doute qu'il s'en soit sorti. Et enfin, Givrali a subi le même sort qu'Alakazam. Voilà ce qui s'est passé ! Content ? Ils sont tous morts ! Et bientôt, ce sera notre tour ! Et puis... De toute façon nous n'avons rien pour lutter contre eux à part ta petite tête et ton énorme arrogance, Grimpal. Tu pensais vraiment qu'on arriverait à lutter contre des monstres pareils ? Incapable... Tu es un incapable, Grimpal. Et, parce que tu es incapable de discerner la force de nos adversaires alors que tu possèdes la double-vue, ta pauvre tendre et chère est morte ! C'est toi, l'assassin de ma partenaire !
Massko se jeta derrière lui et pointa sa Lame-Feuille sous la gorge de Zoroark. D'un coup de patte, il le fit se mettre à genoux. "Tu tentes quoique ce soit, je t'égorge. Je me demande qui de ton évolution ou de la mienne aura été la plus rentable." Grimpal envoya un Pistolet à O puissant sur Massko qui fut contraint à lâcher sa proie. Grimpal lui fit signe que Zoroark avait raison. Massko, ivre de rage, tendit la patte vers Célébi. Le pokémon légendaire vint à ses côtés et tous les deux quittèrent l'Arbre de Vie pour aller de réfugier loin de cette tombe. Sans grande conviction, Grimpal vint s'installer aux côtés de Zoroark. Il s'effondra à sa droite contre le mur. Ils étaient tous les deux assis, face au cadavre de Givrali et tous les regardaient, retenant leur respiration. Grimpal ne pouvait se retenir plus longtemps. La rage calmée par la raison, c'était la tristesse qui avait repris le dessus. En quelques secondes, Grimpal se retrouva dans le même état que Zoroark quand il avait évolué, éveillant même de la compassion chez le pokémon ténébreux. Zoroark prit dans ses bras le meneur avant de se laisser submerger par la tristesse à son tour. Tous les autres regardèrent les deux amis se laisser rattraper par les émotions, émus.
Au bout de quelques minutes de stase, ce fut Pijako qui la rompit. Il se mit à chanter doucement de sa voix parfaite. Il chantait l'un des chants du groupe qu'avaient formé Zoroark et Givrali avant la Grande Paralysie. Tout ce temps, leur magnifique chanson était restée gravée dans sa mémoire. Il ne l'avait pas choisi au hasard. C'était la première chanson que le duo avait écrite. Tout le monde la connaissait. C'était elle qui avait fait la réputation des deux anciens vagabonds. Alors évidemment, tous se mirent à suivre Pijako. Tous chantèrent la magnifique mélodie de Zoroark, ne faisant qu'accentuer sa sensation de tristesse. Même Barbicha s'y était mis. Plus étonnant, Dimoret et Spiritomb avait suivi le mouvement. Même ces deux là connaissaient la chanson de si grande renommée et avaient un jour été touchés par celle-ci. En une minutes et pendant plusieurs longue comme cette dernière, l'Arbre de Vie était devenu une tombe qui faisait le deuil des quatre pokémons morts.

Grimpal se leva. Tous étaient de leur côté, faisant leur deuil ou priant pour qu'une solution tombe du ciel pour les sauver de ce mauvais pas. "Célébi, je sais que tu es là. Ramène Massko s'il te plaît. Et fais en sorte qu'il vienne calme. Nous devons voir ce que nous allons faire maintenant que nous n'avons plus Alakazam." ordonna-t-il avec gentillesse. Il regarda Zoroark, abattu. Leurs regards finirent par se croiser. Dans les yeux de Grimpal se trouvaient compassion et espoir. Dans les yeux de Zoroark se trouvaient la repentance et la volonté. Ils se sourirent. Le message que voulait passer Grimpal était clair. Cette fois-ci, le plan c'était Tout ou rien. Le problème était que depuis le début, leurs forces ne faisaient que s'amoindrir. Chacune de leurs actions leur causait des pertes conséquentes soit en temps soit en matériel et, dans les pires cas, des pertes d'effectif.
Massko apparut au centre de la salle avec Célébi, toute trace d'animosité envolée. Grimpal lui fit signe d'approcher et Massko obtempéra. Ils se parlèrent à voix basse pendant quelques instants. Et puis, alors que tout le monde ressentait la tension qui montait, Grimpal sonna le rassemblement. Ils s'étaient amassés en cercle autour de la dépouille de la compagne de Grimpal. Tous s'attendait à un message de deuil mais Grimpal gardait la tête haute comme si tout allait pour le mieux.
-Bon. Je vais vous expliquer ce qui va se passer à présent, commença-t-il.
-Célébi et moi sommes revenus avec la ferme conviction qu'Alakazam reviendrait avec la solution à nos problèmes. Il se trouve que... Ce plan là est un peu compromis.
-Je pense qu'en l'état actuel des choses, il n'y a plus aucun moyen de s'en sortir.
Toute l'assemblée soupira, déçue. Zoroark n'écoutait même plus. Il avait compris qu'il n'y aurait plus rien à tirer à présent. Tout était mort. Tout était parti avec Givrali, même Grimpal. Les secouristes étaient vaincus.
-Et puis... Vous me connaissez, reprit Grimpal en baissant la tête, accablé par la tristesse. Même si nous trouvions une solution et que nous réussissions à vaincre Dialga Primal, je me donnerai la mort tout de suite après.
-Quoi ?!
s'étranglèrent Absol et Roucarnage.
-Ne dis pas de bêtise pareille et viens en aux faits, ordonna sèchement Pikachu, visiblement vexé.
-Non, Pikachu. Je suis très sérieux. Ne le vois-tu pas ? J'ai tout perdu et j'ai trop de choses à me reprocher. La moindre des choses est de sauver tout le monde et vous pouvez compter sur moi pour ça. Mais je ne peux pas vivre dans un monde où les meilleurs secouristes du monde sont morts par ma faute, ce n'est pas digne de notre équipe. Je ne suis pas digne d'être votre leader... Et puis... Je ne peux pas vivre dans un monde sans Givrali... C'est pourquoi, si un jour nous remportons la victoire, alors ce sera peut-être mes derniers instants.
-Alors quoi ?
s'indigna Galifeu. Tu nous as rassemblé pour nous faire part de ta faiblesse personnelle ? Ne soit pas ridicule !
-Dit moi, Galifeu, as-tu une solution pour sauver le monde ?
-Quoi ? Non...
fit-elle, honteuse.
-Alors, comme personne n'a de solution, je vais vous exposer la notre. Elle nous vient d'Alakazam lui-même.
-Alors il y a autre chose ?
se réjouit Pijako devant son partenaire.
-Doucement Pijako. Tu ne vois pas qu'il y a forcément un "mais" dans cette histoire ? Sinon, ils nous l'auraient exposé dès le début.
-Tu as raison, Grodoudou. Nous avions décidé de la garder dans un cas où sauver le monde dans le présent assurerait un futur mauvais. Il est clair qu'avec le nombre de victimes à déplorer, même si nous trouvions un moyen de sauver le monde, il ne serait pas viable. Trop de tristesse créé de nombreux conflits. Je ne pense pas que les pokémons se remettent un jour de ce cataclysme. Pire encore, le monde des esprits a été dévasté. Les morts eux-mêmes ont disparu. Non, en l'état actuel des choses, il n'y a plus rien à sauver.
Un long silence s'abattit sur le groupe. Le discours de Grimpal faisait son effet. C'était comme si tout venait de s'effondrer. Même le visage de Grodoudou exprimait sa douleur, ce qui n'était jamais arrivé auparavant.
-Alors voilà ce que je vous propose. Nous n'avons plus rien à sauver ici. Allons sauver le monde ailleurs. Célébi ?
-Oui ?
fit l'intéressée, intriguée.
-Tu as déjà fait traversé le Temps à Massko, n'est-ce pas ?
-C'est exactement ça.
-Combien de personne pourrais-tu emmener ?
-Autant qu'on le souhaite mais ce n'est pas sans risque. Plus de personnes autre que moi bougent de leur présent, plus le risque que Dialga vous remarque est grand. Même si nous remontons le Temps à un moment où Dialga est encore en possession de son esprit, il vous verra comme des intrus et vous éliminera.
-Grimpal
, interrompit Grodoudou, je vois où tu veux en venir et ça ne me plaît pas du tout. Te rends-tu compte de ce que cela implique ?
-Comment ça ?
-Si j'ai deviné, tu souhaites faire remonter dans le Temps un certain nombre d'entre nous. Déjà, cela nous divisera en deux groupes. Ensuite, tu comptes faire s'infiltrer ces gens là parmi les gens de l'époque. Et de là-bas, tu comptes empêcher Dialga de détruire la Tour du Temps. Mais as-tu pensé au nombre de paradoxes temporels que ça créera ?
-Oui, je le sais. Le paradoxe temporel fera que si nous empêchons la Grande Paralysie dans le passé, nous cesserons d'exister.
-Le Sacrifice Ultime...
murmura Spiritomb.
-C'est pour ça que je vous ai exposé mon point de vue tout à l'heure. Je suis prêt à me sacrifier pour éviter au monde entier d'éviter ça. Et si tout se passe bien, nos autres nous-mêmes vivront quand même. Ce n'est qu'un faux sacrifice, n'est-ce pas ? Je ne peux pas imaginer mon futur, alors je propose de créer un nouveau présent. N'est-ce pas ma meilleure solution ? Mais cela implique que nous sommes consentant à tous disparaître et aussi à faire disparaître tout être vivant présent dans la Grande Paralysie. C'est un choix difficile alors je vous laisse la journée pour choisir si vous êtes pour ou contre. Si un seul d'entre vous est contre, alors nous n'effectuerons pas cette manœuvre risquée.

Zoroark attrapa Grimpal par l'épaule. L'assemblée avait été dissipée depuis seulement vingt minutes et voilà que Zoroark exprimait déjà son mécontentement. Mais Grimpal s'y attendait un peu. Il avait ordonné à Massko de rester en arrière et d'observer. Avant que Zoroark parte avec Alakazam et Givrali, Massko et lui étaient meilleurs amis. Mais Zoroark avait changé, il était agressif et stressé, même violent parfois. Les traumatismes qu'il avait subi sous la torture de Noctunoir et lorsque qu'il a assisté au massacre de Darkrai l'avait changé à jamais. Massko, malgré tout les efforts du monde, n'arrivait pas à accepter le nouveau Zoroark. Il ne le supportait plus. Mais d'un autre côté, son ami lui manquait terriblement. C'était pour ça qu'il était si menaçant avec lui. Il cherchait à lui faire réaliser qu'il n'était plus le pokémon qu'ils avaient recruté dix-huit ans plus tôt. Ce fut pourquoi Grimpal lui avait ordonné de regarder la conversation qui allait suivre.
-Alors quoi Grimpal ? C'est ça ton plan ? Un plan suicide ? Tu veux tous nous tuer, n'est-ce pas ? Tu ne supportes pas la mort de Givrali alors tu veux détruire notre monde et tu penses que tout s'arrangera ? Tu me fais honte... Tu lui ferais honte à elle aussi.
-Tu penses que c'est moi qui fuis les problèmes ici ? Zoroark, regarde toi... Où est passé le secouriste de l'Equipe Bleue ? Bon sang, c'est la première fois que je te vois te battre avec Massko. Tu ne vois pas que tu as un problème ?
-Moi un problème ? Mais rien ne va ! Ce n'est pas personnel ! On est tous en train de sombrer dans les abimes de désespoir... Et toi... Et toi ! Tu nous abreuves d'un espoir meurtrier ! Tu es dans le camp de Dialga, n'est-ce pas ? Tu as été corrompu, toi aussi ?
-Zoroark, ça suffit. Givrali est morte. C'est un fait. C'est ta faute si tu le décides. Moi, ce que je sais, c'est qu'elle est morte. Je n'irai pas plus loin sur les suppositions. Maintenant qu'elle et Alakazam sont morts, nous avons besoin de faire sans eux pour sauver le monde. Donc nous devons remonter dans le Temps.
-Tu n'es qu'un monstre sans cœur... Comment avons-nous pu te faire confiance ? La mort de Givrali ne t'affecte même pas... Et moi qui pensais que tu l'aimais... Je l'ai laissé sous ta garde... J'avais décidé que tu étais quelqu'un d'autre en qui elle pouvait avoir confiance. Et elle a fini par t'aimer toi. Mais toi, Grimpal, tu n'as jamais rien éprouvé pour elle.
Grimpal faucha les pattes de Zoroark et le saisit par la peau du coup avant qu'il touche le sol. "Je te trouve sacrément ingrat, Zoroark. Tu parle à la personne qui t'a donné un foyer, des amis, un objectif nouveau et qui t'a appris à maîtriser en partie tes pouvoirs. Tu parles à quelqu'un qui a voué sa vie à sa compagne, celle que tu as protégé depuis tout ce temps. Comme je l'ai dit plus tôt, je suis prêt à me sacrifier pour créer un monde où elle vit. Et toi, Zoroark ? Tu préfères continuer sur cette voie là ? Tu oses vraiment remettre ma parole en question ? Tu voudrais vraiment te mettre à dos Massko ? C'est ça ? Alors que nous allons avoir besoin de toi, tu agis comme un enfant. Zoroark, tu n'as pas grandi. Tu es membre de notre équipe ? Prouve le, là, maintenant. Tu as cinq minutes. Si je ne suis pas satisfait, tu quitteras l'Arbre de Vie."

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