Goupix s'arrêta devant le Mont Glacial. Elle ne s'y sentait pas chez elle. C'était comme si durant toutes ces années d'absence, la nature avait repris le dessus. L'endroit semblait encore plus sauvage et hostile, sûrement parce qu'elle n'était plus considérée comme résidente. Le désert de glace avait été pénible à traverser mais grimper la montagne allait être bien pire. Le vent givrant balayait les arrêtes du mont dans un sifflement assourdissant. La neige venait recouvrir son pelage de feu. Elle avait rarement eu aussi froid. Tout était aride, gelé, difficile à pratiquer. Comment ai-je pu vivre là-dedans aussi longtemps ? Le Donjon Mystère était peut-être la cause de cette progression de la nature. Ou ce pouvait être causé par les catastrophes naturelles. Mais Goupix savait une chose : Absol et Feunard se trouvaient là, encore en train de s'entraîner.
L'ascension de la montagne fut plutôt tranquille. Les pokémons sauvages devaient sentir la familiarité de Goupix avec le Mont Glacial : personne ne l'avait attaqué. C'était étrange de retrouver ces pokémons sauvages. C'était tout aussi singulier de les voir aussi amicaux. Avec l'exploration, elle s'était habituée à devoir faire face à leur instinct de protection. Elle en venait à croire que les pokémons essayaient de faire en sorte que Goupix se sente à nouveau chez soi. C'est inutile ! Je ne suis pas revenue pour m'installer ! Je n'ai pas besoin de toute cette hospitalité... Goupix ressentit une pointe au cœur. Elle était touchée par l'accueil que lui faisaient tous ces inconnus. Elle se rendit compte à quel point tout ça lui manquait. Cette atmosphère presque fraternelle entre tous lui manquait. Elle se souvenait encore de la difficulté qu'elle avait eu pour s'intégrer à Bourg-Trésor et sans Grimpal, elle y serait peut-être encore. C'était à cause de cette fraternité naturelle qu'elle adorait le Mont Glacial et qu'elle l'avait quitté. Goupix ne pouvait plus supporter toutes ces facilités par le statut de son père par rapport aux pokémons sauvages. Tout était si simple, sans difficulté, sans aventure. Même si sa vie aurait pu être parfaite avec son père, elle n'aurait pas vécu la vie de ses rêves : l'exploration et la liberté. Aujourd'hui, elle avait tout ça. Peu importe la quantité d'effort que les pokémons sauvages allaient mettre en œuvre pour la convaincre de rester, elle ne resterait pas. Elle était ici pour récupérer des informations. Elle était ici pour faire ses adieux à son père et à son ami.
Bon... Ça y est... C'est le moment que je redoutais depuis presque quatre ans. Goupix pénétra dans l'antre de Feunard. La salle était de taille moyenne, le plafond haut cependant. Une petite ouverture laissait entrer la neige. C'était pour cette raison que Feunard avait choisi ce lieu comme repère. Un léger voile de brume inexplicable flottait au-dessus du sol. Un mystère sans solution plein de poésie et de beauté. De quoi satisfaire n'importe qui. Quel endroit bien choisi pour exercer la fonction d'oracle. La lumière du soleil venait transpercer les petits flocons en suspensions, éclairant la salle dans son intégralité avec distorsion. Cette antre était comme une dimension parallèle à son monde. Hors du temps et de l'espace. Juste là, enfermé et libre.
Absol se démenait dans le brouillard. Du sang coulait de ses pattes, signe qu'il travaillait sans relâche depuis trop longtemps. Il avait dépassé ses limites depuis plusieurs heures déjà. "Absol !" s'écria Goupix en s'élançant vers lui. Son inquiétude était parfaitement injustifiée mais cette vue du sang dans la neige immaculée avait éveillé de vieux mauvais souvenirs. Les yeux d'Absol s'illuminèrent à la vue de la rouquine. "Goupix ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?!" répliqua-t-il en se relevant. Mais Absol n'avait plus de force. Ses genoux cédèrent alors qu'il tentait de rejoindre sa vieille amie. Goupix vint à son secours. Elle l'aida doucement à se relever. Sans s'arrêter, elle extirpa plusieurs baies de son sac qu'elle offrit au blessé.
-M-Merci... hésita-t-il.
-Mais qu'est-ce qui t'as pris de prendre autant de risques pour un seul entraînement ? Elles vont te servir à quoi tes capacités si tu deviens infirme ?! Espèce d'idiot ! J'ai vraiment cru que tu étais blessé !
-Désolé Goupix... murmura Absol, la tête basse.
-Bon sang... Je suis contente que tu ailles bien. Tu peux pas savoir comme je suis heureuse de te revoir...
-Moi aussi Goupix. Tu m'as manqué...
Goupix se rapprocha de son ami et posa sa tête au creux de son cou douloureux. Elle sentait le vrombissement du corps d'Absol à chacune de ses respiration. Son brave frère adoptif était véritablement mal en point.
-Comment t'es-tu fait ces blessures ? interrogea Goupix.
-C'est l'entraînement de Feunard... Il est vraiment difficile mais je suis devenu vraiment fort ! Tout ça grâce à lui !
-Au péril de ta vie ? Tu ne trouves pas que c'est un peu exagéré ?
-Il n'y a qu'en situation réelle qu'on repousse ses limites.
-Et c'est en situation réelle qu'on meurt. Fais attention, vraiment. Qu'est-ce que je ferai sans toi, hein ? Et puis il y a plus glorieux comme mort, tu ne penses pas ? Ça te ferait plaisir de mourir à l'entraînement ? Tu imagines la culpabilité de Feunard si ça arrivait ?
-C'est bon j'ai compris Goupix... Je te le promets, je ferai tout pour ne pas me blesser à l'avenir.
-Tant mieux... Où est Feunard ?
-Il se trouve quelque part dans le coin... Je viens de l'affronter. Comme tu peux le voir, il m'a battu. C'est en ça que consiste mon entraînement. Je dois l'affronter, encore et encore. Mais pour corser la chose, il choisit l'endroit où se déroulera le combat et s'y prépare avant moi. La plupart du temps, il piège la salle...
-Mais c'est cruel ! s'indigna Goupix. Comment peut-il te faire ça ?!
-Il faut que j'apprenne à surmonter l'imprévu et à affronter un adversaire plus fort que moi. Et aussi que j'apprenne à récupérer le plus vite possible.
-Quoi ?! Tu veux dire que tu es sur le point d'y retourner dans ton état ?!
-C'est ce qui était prévu... Mais tu es là et je pense que tu le cherchais. Allons le voir. Oublions mon entraînement. Si tu es venue lui parler, c'est que ce doit être grave.
-En effet... Allons-y, Absol. Et ménage-toi... Je t'en prie... supplia Goupix. J'ai vu beaucoup de gens se blesser. Je sais à quel point c'est difficile.
-Ne t'en fais pas, Feunard ne me fera rien.

Absol entra en premier. La salle était parfaitement vide. Le sang qui coulait de sa gorge avait coagulé et il avait retrouvé la force de se déplacer. Mais il savait que Goupix avait raison : il n'aurait pas été en état de faire face une nouvelle fois à l'oracle. Mais se battre dans l'effort était l'un des objectifs de son entraînement après tout. Goupix entra juste derrière. Elle tremblait de peur. L'idée de tomber sur un des pièges qui avaient mis Absol dans cet état la terrifiait. Mais cette pièce vide venait agrandir toute cette peur. C'était très intimidant, un espace vide mais menaçant. Mais la chose qui suscitait cette peur naturelle venait du fait que cette pièce était semblable à toutes les autres. Goupix, qui avait vécu ici avec son père pendant des années, pensait que cette pièce ronde et lumineuse était unique. Mais c'était la quatrième qu'ils croisaient depuis le début de leurs recherches. Contrairement aux autres, Feunard était là. Il était au centre de la pièce, baigné dans le rayon du soleil. Le zénith était passé mais cette lumière si intense traversait la glace malgré tout. Une ouverture au plafond laissait entrer les photons solaires sans laisser voir le ciel. Cette pièce était magique, féérique, onirique et Feunard se tenait en son centre. Il semblait fantomatique, irréel. Goupix songea immédiatement à une illusion. Mais vraie ou pas, cette image lui firent monter des émotions intenses accompagnées de leurs souvenirs associés. Feunard, le père de Goupix, veillait sur le monde depuis la glace sous le soleil. Il était noble, supérieur, hors du temps et du monde. Les oracles étaient des pokémons normaux et pourtant la rumeur courrait qu'ils avaient dépassé le stade de la vie elle-même.
Feunard ouvrit ses yeux émeraudes et transperça les deux intrus de son regard divin. Goupix tressaillit mais Absol ne broncha pas. Goupix se serait attendue à une explosion de joie, de rage ou de quoique ce soit de la part de son père qu'elle avait quitté quatre ans auparavant. Mais rien. Feunard ne se réjouissait peut être pas de le venue de sa fille.
-Que dire... souffla Absol, touché par l'immobilité de son mentor.
-Goupix, Absol. Vous voilà. Vous venez tous les deux pour la même chose, j'imagine. Glaner des informations auprès de l'oracle.
-Oui... fit honteusement Goupix. Je ne suis pas venue voir Feunard mon père mais Feunard l'oracle, celui qui pourra me conseiller pour sauver le monde.
-Très bien. Alors je ne répondrai pas à ma fille Goupix mais à la fière Goupix, apprentie exploratrice au service des meilleurs explorateurs de notre époque.
-M-Merci Feunard.
-Ne me remercie pas trop vite. Je n'ai jamais donné d'informations aussi facilement. Tu vas devoir te battre pour obtenir ce que tu veux.
-Quoi ?!
-Comme Grimpal il y a six mois, tu vas devoir te battre pour obtenir tes informations. J'espère que tu es prête.
-Tu ne dupes personne ! s'interposa Absol. Tu agis par pure revanche ! Nous savons que c'est ta fille et qu'elle nous a abandonné, mais il s'agit là avant tout d'une exploratrice qui va tenter de sauver le monde ! C'est toi qui l'a dit ! Tu ne peux pas agir par punition !
-Tu vas voir que je le peux. Je lui réserve le même traitement que tous les curieux qui sont parvenus jusqu'à moi. Et mieux : c'est ma fille, je vais donc prendre un malin plaisir à l'affronter...
-Je me battrai à ses côtés alors ! Il est hors de question que tu affrontes ta propre fille de toutes tes forces pour lui donner une leçon...
-Alors soit... Préparez-vous !
Feunard secoua la tête, faisant jouer son pelage à la lumière. Divin... C'est l'adjectif parfait pour le qualifier... Il dépasse tout, il est invincible... songea Goupix, admirative et désespérée. Le majestueux pokémon-canin inclina sa tête dans le prolongement de la lumière avant de laisser éclater sa force. Une vague de chaleur envahit soudainement la pièce, vaporisant le voile de neige qui recouvrait le sol. La brume était déjà haute et opaque mais Absol utilisa Anti-Brume. La rafale de vent dégagée par sa membrane crânienne dissipa la couche d'eau en suspension. Feunard avait disparu. Spectaculaire... Le combat fut engagé par une attaque tombée droit du plafond. Feunard avait creusé des galeries dans les murs gelés. Il était intouchable à moins de trouver par où commençait son tunnel. Les flammes agressives lancées par l'oracle furent tout de même évitées par les deux pokémons visés. "Tu as compris Goupix ? Nous devons trouver par où il a creusé son abri et nous le coincerons dedans !". Goupix regardait son père déambuler dans les murs, le regard perçant. Il attendait un moment d'inattention pour lancer une attaque de feu à travers l'un des orifices qu'il avait creusé. Le mur était impénétrable et les orifices par lesquels tirait Feunard était trop mince pour pouvoir les laisser passer. Absol avait raison : trouver l'entrée était la seule solution pour déloger l'oracle.

"Massko ?!" s'écria Zoroark, paniqué. Ectoplasma était dehors, accumulant les fournitures pour la prochaines expédition. Massko était étendu au sol. Il convulsait frénétiquement sous le regard impuissant du pokémon-ténébreux. Il cherchait désespérément un remède pour le calmer dans son sac mais Zoroark n'avait aucune compétence d'herboriste. D'habitude, c'était le travail de Givrali... Que dois-je faire ? Que lui arrive-t-il ? Au secours... Son état ne semblait pas s'aggraver et les convulsions n'indiquaient pas qu'il était sur le point de mourir mais que son corps combattait quelque chose. Cependant, les convulsions ne s'arrêtaient pas. Massko devait être submergé par quelque chose dont Zoroark n'avait pas conscience. Une force ou un maladie, il n'y avait que ça. Et puis soudain, tout s'arrêta. Massko avait perdu conscience. Il était à plat ventre, les membres écartés, les yeux entrouverts. Il-Il est mort ?! Zoroark était tétanisé. Massko respirait encore mais Zoroark ne considérait pas cette preuve suffisante. Après une crise aussi forte, Zoroark ne pensait pas un jour retrouver Massko. Même s'il était vivant, il n'était plus en état de lutter. Il ne pourrait donc pas se battre contre Dialga. Et c'est pour cette raison que cette pensée de mort de Massko ne le quittait pas. Si Massko était incapable de se battre, il était incapable de diriger et de se battre, il était donc comme déjà mort. C'est impossible... Massko... Relève toi ! Je t'en supplie... Ne m'abandonne pas...
Massko poussa un gémissement lugubre. Zoroark ne broncha pas. Il fixait Massko, désespéré. Il était déjà en deuil. Son ami allait mourir de ce qui l'animait, cela ne faisait aucun doute. Il ne pouvait pas le soigner ni le sortir dehors ; il était encore un fugitif. Mais un changement fit hurler Zoroark de frayeur : Massko s'était doucement relevé et regardait le pokémon ténébreux avec un regard apaisé. Une nova d'énergie se propageait autour de lui. Zoroark avait évité tout contact avec cette apparition, de peur d'être contaminé. Mais il comprit que ce n'était pas des spores toxiques mais l'aura de Massko qui se matérialisait. C-C'est impossible ! Comment ?! Une énergie ne peut pas être perçue à l'œil nu ! Cependant, les complications ne s'arrêtaient pas là. La seule raison possible à une expression physique de l'énergie était une surpuissance brute. Or, Zoroark n'en avait jamais vu une seule. La force de Massko était donc surnaturelle, hors du commun. Ce n'était pas tout : deux types d'énergie se différenciaient et c'était ce qui paniquait Zoroark. Tout d'abord, au centre de la nova, s'écoulait un filament de puissance blanche pâle. A l'extérieur de ce tourbillon de force se déchaînait visuellement une force sombre et inquiétante. Massko n'était pas que surpuissant, il était aussi bipolaire. "C'est bon, Zoroark. La crise est passé. Je vais bien maintenant."

Absol s'effondra. Sa fourrure était calcinée à plusieurs endroits. Feunard l'avait mêlé dans la confusion en lui assénant ses plus fortes flammes de tous les côtés. Feunard a lu dans notre jeu ! Il a créé plein de fausses entrées piégées... Je n'en peux plus... Goupix revint au galop aux côtés de son compagnon. Elle était épuisée mais avait réussi à ne prendre aucun coup sérieux jusque là. Ce n'était pas vraiment Goupix qui était plus habile qu'Absol mais Feunard qui avait décidé de le faire tomber en premier. "Bon sang ! Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?! Absol, il faut abandonner ! Si nous continuons, tu risques de te blesser sérieusement. Il faut battre en retraite !" Absol voulait refuser la proposition de Goupix mais sa raison prit le dessus. Je suis trop faible pour faire quoique ce soit. Feunard va nous écraser si nous n'arrêtons pas le combat sur-le-champ. Hélas, la force d'Absol l'avait totalement abandonné. Ses pattes ne pouvaient plus le tenir et Goupix ne pouvait pas le porter. Nous sommes coincés ici ! Nous ne pouvons même plus fuir ! Nous allons mourir... Est-ce que Feunard arrivera jusque là ? Absol baissa la tête, reconnaissant son impuissance. Feunard l'avait cloué. L'oracle avait réussi à lui brûler les pattes en prévention de sa fuite. Son intention était claire : il allait tuer Absol ou blesser Goupix pour qu'elle ne puisse pas retourner à la Guilde Grodoudou. Goupix venait de réaliser la même chose qu'Absol. Il pouvait le voir avec son expression de frayeur sur le visage. Mais quelque chose d'autre naquit aussi, une autre émotion qui venait balayer la peur : la volonté. "D'accord... Si je veux repartir, je dois battre mon père. Tout ça alors que les attaques de feu ne peuvent rien contre lui. Par conséquent, je ne peux le toucher avec mes capacités. La seule chose qu'il me reste... Oui, je sais. Je vais faire ce que Grimpal m'aurait conseillé de faire." Goupix fronça ses légers sourcils. Elle récupéra sa concentration et sa respiration. Elle réfléchissait à une stratégie qui pourrait concilier ses différents objectifs : protéger Absol, vaincre Feunard et obtenir des informations sur Dialga. Je suis prête.
Goupix utilisa Mur Lumière pour parer la Déflagration de son père. Cette capacité défensive avait pour utilité de parer toute attaque, physique ou élémentaire, sur une petite zone. Elle l'avait appris en imitant les capacités psychiques de Feunard. C'était sa capacité défensive à l'instar de l'Anneau Hydro de Gobou ou de la Synthèse de Massko. Maintenant ! Il faut que je rentre dans son abri ! Goupix savait comment faire. Trouver des entrées étaient un leurre : Feunard n'était jamais rentré par une véritable ouverture. Il avait eu besoin de la brume pour camoufler la façon dont il y était rentré. Mais Goupix savait. Goupix allait surtout le lui montrer. Elle voyait Feunard en train de reprendre son souffle après sa terrible attaque. Le petit trou par lequel il avait tiré était sa porte d'entrée. Goupix fouilla dans son sac et en sortit une Télégraine. Contrairement à la Téléporbe, la Télégraine pouvait téléporter instantanément et sans préparation ou anticipation dans un endroit à vu. Le désavantage était que cette endroit devait être atteignable. Et c'est là que Feunard était vulnérable. La rouquine lança la Télégraine dans la fenêtre de glace et l'instant d'après, elle faisait face à son père. Ce dernier recula vivement. Le couloir de la galerie était terriblement étroit ; il n'y avait aucun moyen de se croiser. Goupix explosa de rire. Je le tiens ! Il ne peux pas s'échapper ! Elle avait un autre moyen d'atteindre Feunard que ses attaques de feu et elle allait le lui montrer. "Esquive ça pour voir !" hurla-t-elle en déversant une poignée d'Explograines au sol. Sans attendre, elle utilisa son Mur Lumière, séparant les explosifs de son lanceur. Feunard n'avait rien pour se protéger et Goupix le maintenait éloigné de toutes les fenêtres. Le combat était terminé.