Aurevoir et opération fugue
Dans la jolie campagne, Cerise se préparait. Elle prit une immense valise, et elle se dirigea vers la magnifique porte en bois. Elle la poussa, et alla jusqu'à la voiture de son cousin. Après avoir bien installé les affaires, elle alla vers sa meilleure amie qui l'attendais à quelques mètres.
- Bon ! Et bien go pour Mauville ! S'éclama Cerise
- Tu es sur que ça va aller ? S'enquit Lavande, Je sais que c'est dur pour toi. Je veux dire que...
- Lav' c'est adorable ! Mais ça va aller. Papi va si faire. Répondit - elle d'une voix chaleureuse
Mais le faux sourire de Cerise n'échappa à la brunette. Après tout elle allait emmener son grand père dans une sorte d'hôpital. Le vieux monsieur avait une terrible maladie, qui le paralysait petit à petit. Très compliqué pour un paysan, autant physiquement que mentalement. Elle carresa l'épaule de la rouquine.
- Lav' ! C'est gentil, mais j'en ai pas besoin...
- Cous' on y va ! Lui indiqua Noa en se glissant dans la voiture.
- J'arrive ! Lui répondit elle, Bon a plus !
La rousse sourit de nouveau à son amie puis se précipita dans la voiture. Lavande regarda doucement la voiture s'en aller. Elle ne réussit pas à penser à autres choses qu'à la douleur de sa meilleure amie. Son coeur se serra. Mais elle sentit soudainement, un petit contact contre sa jambe. Elle baissa la tête et aperçu le pokemon qui se frottait à elle.
- Dis moi, petit Hi, comment peux tu sortir ainsi ? Rit doucement sa dresseuse.
Comme réponse, le Hericendre fit mine de le pas l'avoir entendu et tourna la tête comme si il était occupé à faire quelque chose.
- Petit Chacripan ! Se moqua amicalement Lavande.
Elle le prit dans ses bras avec douceur et se dirigea vers la ferme ou des corvée l'attendait.
Après une petite heure, le trio arriva en ville. Le voyage avait été remplis de rire, et de bonne humeur. Le duo amusait plus qu'autre chose leur grand père. Devant eux, se trouvait un beau bâtiment rustique. Il était un peu éloigné de la ville, laissant les malades en plein air.
Un immense parc entourait la jolie bâtisse. Cerise essaya de calmer sa respiration, ne voulant pas alarmer son grand père. C'est lui qui l'avait élèvée. Il était son repère. Certes, il serait toujours là mais c'était différents, elle allait partir et lui restait ici coincé...
Un jeune femme les accueillit, habillé d'un kimono blanc presque pesant pour la rouquine. Elle les fit rentrer doucement dans le batiment, les faisant visiter.
Le bois était beau, clair et net. La jolie femme leur expliqua les compartiments. Il y avait d'abord un appartement pour les enfants malades. Certains en fin de vie et d'autres bientôt en voie de guérison. Ensuite il y avait pour les adultes malade. Et un dernier compartiment pour les personnes âgées, qui vivait tranquillement.
Elle montra ensuite la chambre ou il s'installa. Elle était simple, encore sans vie. Le trio passa toute la soirée à l'aménager. Il la rempli de photo, de souvenirs, de vêtements. A la fin, elle était belle et joyeuse à l'image de Monsieur Okina.
Mais le moment du départ, que redoutait sa petite fille, arriva.
- C'est le moment les enfants...
Elle fit son plus beau sourire embrassant fort son papi. Noa l'imita avec force et douceur.
- Je reviendrai papi, lui assura son petit fils, les yeux brillant et mouillés de larmes.
- Ne t'inquiète pas ! Prend soin de toi c'est l'essentiel. Dit l'ancien avec sagesse.
- Papi Oki ? Intervient Cerise, Je t'enverrai des lettres souvent et pleins de photos.
- Avec plaisir, il y a longtemps, ton père était comme toi, un aventurier. J'ai hâte de savoir comment est Kalos à travers tes yeux. Approche.
Elle suivit ses instructions doucement, et le vieux monsieur lui chuchota :
- Profite bien avec Lavande, votre destin sera dans les légendes je le sais.
- Tu m'idealises papi Oki ! Rit elle de tous ses dents, heureuse qu'il soit fier d'elle.
Il répondit à sa gaieté, mais fut peiné qu'elle ne comprenne et ne sache pas ce que Lui savait. Il aimerait tant lui dire.
Ils se quittèrent, fatigué, il s'endormit dans son nouveau lit douillet. Quand Cerise entra dans la voiture, elle laissa la pression retomber dans de terribles sanglots. Ses evoli qui l'avaient suivit cette journée se couchèrent à ses pieds. Ne sachant quoi dire, Noa se tut pendant le trajet qui les ramena chez eux.
De son côté Lavande avait tous préparée. Ses vêtements bien rangées dans son sac, prenant avec elle quelques souvenirs. Elle espera que sa mère ne lui en voudrai pas trop malgré la distance qui était en elle depuis toujours. Simplement aujourd'hui, elle n'allait plus la laisser faire. S'enfuir n'était pas la meilleure idée mais tant pis ! Elle ferait avec.
Elle se rendit soudainement conte qu'elle n'avait pas vraiment de relation avec sa mère. Aucune véritable complicité. Elle se sentit soudain vide presque inutile et facultative dans se monde. Ce sentiment la surpris tellement, qu'elle failli pleurer. Mais, en voyant une photo, elle retenu ses larmes.
Elle n'arrivait pas à se souvenir quand on l'avait prise en photo. Mais vue l'apparence qu'elle avait, elle devais avoir six ans.
A l'époque, ses cheveux étaient attachées en deux petites couettes. Elle tenait par le bras, Cerise. La rouquine n'avait pas tant changer. Ses cheveux rouges étaient plus longs, certes mais elle avait toujours se sourire. Doux et joyeux. Plein de vie et de tendresse.
En y repensant, cela devait être monsieur Okina qui avait pris cette photo. Et par sa bonté avait fait un double pour elle.
Il était si gentil. C'était un bon grand père affectueux et sage. Patienter vu les petites bêtises de Cerise enfant ! Elle était adorable, mais malicieuse !
Mais plus M. Okina vieillissait, plus elle sagassissait. Sûrement car en mûrissant elle comprit qu'il était fatigué.
Un larme glissa sur sa joue. Elle l'essaya rapidement. Même si, elle n'avait aucun lien de parenté, elle était plus proche de lui. Et le savoir loin de sa famille lui brisa le coeur autant pour lui que pour sa meilleure amie.
Mais un toquement la fit sortir de ses pensées, elle lui dit de rentrée.
Sa mère poussa la porte lentement, et s'adressa à sa fille :
- Comme tu le sais, demain tu rencontres ton époux. J'espère vraiment que tu me feras honneur. Un jour tu me remercieras.
- Oui mère. Répondit sans conviction sa fille en pensant déjà à sa fugue.
- Bien, dit elle satisfaite. Oh j'allais oublier, tu as une lettre.
Elle lui tendit l'enveloppe blanche, écrite à l'encre. Le plus délicatement possible, Lavande attrapa le bout de papier que lui tendait sa mère.
Quand cette dernière quitta la pièce, elle ouvra et y lu son contenu. Elle sourit en remarquant le nom de celui qui lui avait écrit : Monsieur Okina.
Il parlait d'elle, avec la bienveillance d'un grand père, lui donnant des conseils. Il lui demanda de garder un coup d'oeil sur sa, comme il le disait si bien " sa petite curieuse intrépide ".
- Je vous le promets, Monsieur Ojiro, je m'occuperai de votre fille, quoi qu'il arrive !
S'imaginant le lointain paysage de Kalos, Lavande se posa sur son matela, laissant Hi dehors, pour qu'il profite un peu de Johto avant le grand départ.
Oui, demain elles partiraient.
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