Chapitre 8
On va sûrement passer une bonne après midi, je le sens. Puis, arrivés vers la porte du terrain, qui est entouré de grilles, une voix que je ne connais que trop bien risque de gâcher notre plaisir :
- C'est notre terrain, dégagez de là !
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Il fallait qu'elle vienne ! Moi qui pensais pouvoir l'oublier pour aujourd'hui... on dirait qu'elle veut tout le temps se mêler à ma vie ! Absol se met en avant, lançant un regard noir à Feunard, mais essaie de rester calme.
- Écoute Feunard, on veut pas chercher d'embrouilles ou quoi que ce soit alors sois sympa et laisse nous tranquille s'il te plaît.
Absol vient de dire cette phrase avec un calme et une métrise de ses émotions impressionnants. Feunard, perturbée par ces derniers, commence à s'énerver et voit rouge, s'emportant soudainement.
- Je vous ai dit de partir, alors partez ! Crie-t-elle alors que d'autres personnes passent derrière elle, la regardant amusés.
- Non on ne partira pas, dit fermement Raichu.
- Très bien... puisque vous ne voulez pas partir...
Elle semble réfléchir et se retourne, sûre d'elle vers ses trois soumis :
- Occupez vous d'eux.
Quoi ? Ça veut dire quoi ça ? Les trois autres ne semblent pas bouger, n'obéissant pas à la pokémon feu. Des fois je me demande si elle n'a pas le type Dragon ! Je me mordille intérieurement les joues afin de retenir un fou rire, elle pense être autoritaire, mais c'est faux, sa seule force est qu'elle fait peur car elle est plus puissante que les autres, elle est aussi rusée qu'un renard et n'hésite pas à mordre tout ce qui se trouve sur son passage, tout ce qui pourrait la rendre moins populaire ou tout simplement ceux qui ne décide pas à se laisser faire. C'est pour cela que feunard ne nous apprécie pas, elle n'aime que les personnes assez faibles ou avides de popularité qui pourraient lui obéir en un claquement de doigt.
Dommage, si elle continue elle ne pourra pas savoir ce que ça fait d'avoir de véritables amis, d'apprécier d'être aux côtés de personnes non pas pour leur obéissance mais pour ce qu'ils sont, que ces personnes nous aiment en retour pour ce que vous êtes. J'aimerais tellement réussir à la faire changer, mais on ne peut pas changer quelqu'un, on ne peut qu'attendre que cette personne le fasse par elle même. Et voilà que je me remets à philosopher !
Le regard au sol, prêt à éclater et à mettre une bonne poire dans la face de feunard, Malosse se retient tout tremblant de rage. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il réussi encore à la supporter, après un mois et demi ! Ça aurait été moi, je ne pense pas que j'aurais réussi à la battre, mais je me serait déjà rebellé !
- Tu vois bien qu'ils s'en fichent ! Laisse-les tranquilles et puis, par la même occasion, laisse nous tranquille, dit Absol sur le ton calme et autoritaire qui lui ressemble.
- De toute manière je comptais aller ailleurs, dit Feunard en se retournant soudainement, faisant signe aux autres de la suivre.
- C'est ça, rigolais-je.
Nous entrons après que la porte en fer ai grincé, et allons chercher les quatre raquettes de tennis sous la chaise de l'arbitre. Je me place sur le terrain en équipe avec Raichu, qui se met à côté de moi. Elle m'explique rapidement et simplement les règles et se place en avant sur le côté droit du terrain de sable. En face, Pikachu et Charmillon sont en place, et n'ont pas l'air décidés à se laisser faire.
- Tu es prête ? Je demande envieuse à Raichu qui me fait un pouce en l'air pour me montrer son accord.
Je prend ma raquette et à peine deux secondes plus tard, Charmillon engage la balle dans une course rapide et droite vers le côté avant-gauche du terrain. Et avant même que je puisse réagir, Raichu se précipite devant moi juste après que la balle ai rebondi une fois par terre et l'envoie directement sur le côté adverse d'un mouvement contrôlé.
- C'est rapide ! M'exclamais-je.
- Oui, mais ne te déconcentre pas si tu veux gagner, me dit rapidement Raichu avant de s'élancer une seconde fois vers la balle que lui a renvoyé son frère d'une force impressionnante.
Deux rebonds à l'arrière de leur terrain !
- Quinze pour Raichu et Évolia ! Nous crie Absol du haut de la chaise de l'arbitre.
- Youpi ! S'enthousiasme Raichu avant de me taper dans la main.
- Quinze ? Demandais-je perplexe à l'annonce de nos points.
- Les points au Tennis se comptent quinze, trente, quarante, jeu, essaie de m'expliquer Raichu (Merci Google !)
- Ha, ok, je dis en trouvant le décompte des points toujours autant spécial.
- La prochaine, on la gagnera aussi, me dit mon amie en se retournant vers le filet, la raquette dans la main droite et la balle dans la main gauche.
Ce jeu commence à me plaire ! Raichu lance la balle en l'air et la regarde rapidement avant de lui asséner un violent coup de raquette qui pourrait mettre quelqu'un à terre. L'équipe adverse renvoie malheureusement la balle encore plus rapidement et violemment vers nous, enfin... elle fonce rapidement vers moi et je reste figée à ne rien faire, impossible pour moi de bouger le moindre muscle ou la moindre petite parcelle de mon corps fixe par la peur. Ce n'est pas vraiment de la peur, c'est plutôt le fait de ne pas savoir viser ou renvoyer tout simplement une balle. Puis, dans un élan de courage ou d'adrénaline, je tente vivement de renvoyer la balle.
D'un geste simple et efficace, j'arrive par je ne sais quel moyen à la faire passer de l'autre côté du terrain de sable orange. Charmillon s'approche le plus rapidement possible de cette dernière et la tape avec sa raquette, tellement fort que ni moi, ni Raichu qui est pourtant un pokémon électrique, n'a le temps de la voir passer. La seule chose qui nous permet de savoir ce qu'elle est devenue est l'annonce des points par Absol :
- Quinze à quinze !
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Depuis que nous sommes parti du terrain, Pikachu et Charmillon n'arrêtent pas de se répéter les exploits qu'ils ont fait durant leur victoire.
- Puis quand tu as tapé et que la balle a fait un viouuuu ! Se remémore Pikachu en mimant la trajectoire de la balle.
- Oui ! Pour fêter ça, je vous paye une glace ! S'exclame Charmillon avec des étoiles plein les yeux.
Nous allons donc vers la cafétéria afin de nous acheter notre petit délice, je prends commande d'une délicieuse glace à la vanille quand Charmillon arrive au pas de course, me criant d'arrêter.
- Non ! Crie-t-elle dans mon dos.
- De quoi ? Demandais-je étonnée.
- Tu commandes rien du tout, c'est moi qui paye.
Elle me dit ça sur un ton tellement sérieux, que l'idée qu'elle l'est vraiment me traverse l'esprit. Pourtant, je ne pense pas qu'elle le soit.
- Tu es sérieuse ?
- Bas oui, tu crois que je blague peut être ? Allez, magnes-toi d'aller t'asseoir avec les autres le temps que je paye.
Nan mais ! Je déteste par dessus tout que les autres payent à ma place, je trouve ça totalement irrespectueux et ... tout ce que vous voulez !
- Tu sais, je peux payer ma...
- Tututu ! Me dit elle en déplaçant sa main de droite à gauche devant mon visage tout en levant un doigt. Tu ne payera rien, tu vas t'asseoir et c'est tout.
- Si tu le dis...
Elle se retourne donc vers le garçons qui tient la cafétéria aujourd'hui, et au moment où elle s'y attend le moins, je glisse l'argent discrètement sur le comptoir. Le garçon s'en empare, range le tout dans la boîte qui sert de caisse pendant que Charmillon me jette un regard noir, et me tends ma glace d'une main généreuse.
- Merci, je lui dis en me retournant pour rejoindre les autres.
Je sens toujours le regard accusateur de Charmillon, même si elle ne me regarde plus. Je ne sais pas... est-ce que j'aurais du la laisser payer ? Elle va sûrement m'en vouloir maintenant. Je vais me placer entre Pikachu et Absol, comme d'habitude, puis commence à déguster ma glace, impatiente qu'ils sortent leur grognement habituel qui ne vient pas.
- Ça va ? Je demande rapidement à Pikachu avant de me reprendre une bouchée de glace.
- Bas oui, pourquoi ?
- Je ne sais pas, vous avez pas grogné.
Contre toute attente, il se met à rire, ce qui engendre chez tout le reste du groupe la même réaction.
- Qu'est ce que j'ai dit ? Je demande encore étonnée de leur réaction.
- Tu... Je... on... tente de m'expliquer Pikachu.
- Ça va, je connais mes pronoms personnels, tu n'as pas besoin de me les apprendre, je dit en laissant un petit rire s'échapper de ma bouche.
Charmillon arrive au milieu du cercle pour distribuer les glaces des autres, mais à la vue de tout le monde, elle se retourne vers moi perplexe et attendant sûrement des explications. Au bout d'une trentaine de secondes, le fou rire général s'arrête, me laissant encore sur le tact.
- J'ai pas tout compris, réplique Charmillon aussi perdue que moi en tentant de distribuer les glaces.
- Elles ont l'air supers ! S'exclame Dracaufeu en s'emparant de la sienne.
- Elles n'en n'ont pas l'air, elle le sont, réplique Absol.
- Le mieux, c'est de laisser tomber, je dis à Charmillon en guise de réponse.
Je me propose encore une fois d'aller jeter les pots de glace, tout le monde accepte et me tend son pot. J'ai comme une impression de déjà vu, mais j'aime beaucoup les débarrasser. Enfin, c'est plus le fait d'aller à la poubelle qui me passionne, non pas le fait d'aller vers cet endroit puant et crado, mais de là où elle est, on peut voir toute la cour du lycée. Elle grouille de monde, on doit au moins être 1500 ici en tout, plusieurs personnes sont tranquillement posées sur un carré d'herbe, d'autres vagabondent sur les chemins, et vers un banc, près de la fontaine, j'arrive à percevoir Feunard qui crie sur sa bande, sûrement encore en train de les engueuler pour tout à l'heure. Mais elle ne le ferait pas pendant une heure, si ?
Je sens un courant électrique me parcourir l'épaule le temps d'une seconde, et je me retourne d'un coup pour apercevoir Raichu qui m'a fait une frousse pas possible. Je la regarde très peu de temps, les traits sur son visage sont tristes et comme si elle avait lu dans mon esprit, elle répond à ma question.
- Oui, elle est toujours en train de leur crier dessus. Et si tu veux tout savoir, je pourrais même te parier qu'elle leur donne une leçon qui ne sont pas prêt d'oublier, si elle ne l'a pas encore fait.
- Ha... repondis-je déçue.
Je ne peux rien répondre d'autre, toute l'énergie qui était en moi semble se décomposer afin d'en revenir à l'état de detritus. De loin, je peux la voir utiliser Griffe, une attaque basique qui ne demande que très peu d'énergie, et n'est vraiment pas puissante, mais assez pour blesser quelqu'un.
Sous forme complète, on ne reçoit pas les dégâts de la même manière, mais je n'en sais pas plus, il paraît que nous apprendrons tout en détails en cours de combats. Tout ce que je sais, c'est que sous forme basique, les plus faibles attaques peuvent mettre quelqu'un hors jeu. Même Griffe ou Charge deviennent efficace, surtout sur une personne faible, qui n'a pas beaucoup d'énergie.
Feunard est entraînée, elle sait utiliser ses attaques mais ne prends pas la peine d'infliger le moins de dégâts possible. À vous d'encaisser... ou pas.
Sous le coup de patte de la pokémon feu, Seviper tombe les fesses par terre et se tient la joue de douleur. Puis vient le tour de Abo qui elle aussi se prend l'attaque Griffe, sur le bras cette fois, et sûrement plus puissante puisqu'elle laisse échapper un cri de douleur parvenant jusqu'à mes oreilles, qui sous le bruits se sont dressées sur le haut de ma tête. Ma queue se balance de droite à gauche de mécontentement, et fouette presque l'air à la vitesse où elle va, tellement je suis en colère. Du sang arrive à s'échapper de la faille du bras de Abo, et en s'en prenant à Malosse, il se retrouve dans le même état qu'elle.
- Allez viens, me dit Raichu qui a sûrement elle aussi observé la scène.
Je ne comprend pas comment on peut être comme ça, je sais que je me répète mais ça me dépasse ! Nous allons vers le grand chêne habituel, ses feuilles d'un vert flamboyant vont bientôt laisser place à de belle feuilles d'une couleur cuivrée, comme le soleil couchant, parfois elles seront jaunes et marrons. Depuis que je suis ici, cet arbre est devenu le symbole de ce lycée, pour moi il représente tellement de choses que je ne pourrait expliquer.
Je balance mon regard de droite à gauche, observant encore une fois le paysage qui m'entoure et mes yeux se posent finalement sur une serre, ou plutôt sur la serre que j'ai vaguement aperçu l'autre jour. Les vitres reflètent les rayons du soleil, ce qui m'empêche de voir ce qu'il y a à l'intérieur, pourtant je doute que ce soit quelque chose de peu important.
- Faut que j'aille voir un truc, je dis précipitamment à mes amis avant de me diriger vers la grande pièce de verre.
J'entends vaguement Raichu marmonner quelque chose mais ne comprends pas très bien et décide de continuer ma route. Je parcours la cours de toute sa longueur, passant devant la fontaine, la cafétéria et quelques bancs où discutent des groupes d'amis. J'évite le banc de Feunard en faisant un détour et me retrouve rapidement devant la grande serre.
Les vitres n'en sont pas, se sont plutôt de grands murs blancs vernis, seul le toit est fait de verre. Une double porte est au milieu, et je tente maladroitement de pousser la poignée. Problème : elle est fermée à clé, et je ne peux pas pénétrer dans cet endroit. Je me résigne donc à faire le tour pour trouver une autre entrée, et en me dirigeant vers le fond, là où la serre est censée être collée au mur, il y a un petit espace, comme une allée qui mène à un local à poubelle. Super...
Mais, bien décidée à y rentrer, je prend mon courage à deux mains et y vais. Ça pue les détritus et la nourriture restée ici trop longtemps, ça sent les poubelle quoi. Une seconde porte grise et imposante est sur ma gauche mais est aussi fermée. Il fait sombre ici, ça pue, je ne pense pas que je vais rester longtemps, ça va finir que je vais rebrousser chemin !
Puis, en me retournant, je réussi à voir une grande traînée de lumière venant de derrière moi. Je lève lentement la tête et apercois au plafond un trou, pas plus grand qu'un bébé ours menant sûrement directement à l'intérieur.
- Je pense que je vais passer par là ! M'exclamais pour moi-même.
Je rebrousse chemin pour voir si personne ne me regarde ou se dirige vers le local et la serre, heureusement, personne à l'horizon. Je décale donc une des poubelles en dessous du trou et grimpe dessus. Je m'agrippe de mes mains au plafond et force dessus le plus possible. Il supportera sûrement mon poids !
Je force le plus possible sur mes bras et arrive assez facilement à me glisser à travers le trou lumineux, en espérant qu'il me mène à l'intérieur. Je regarde ce qui me sert à présent de sol et ne fait pas attention à ce qui m'entoure, m'occupant de faire passer mon genoux et de m'asseoir sur le bord en béton. On peut dire que le plafond est solide ! Il y a un grand espace vide au dessus de moi, colme si le local n'est qu'en fait un cube de béton incrusté dans la serre. Ce n'est qu'une fois passée entièrement que j'ose jeter un regard autour de moi.
La serre paraît plus grande que de l'extérieur et une série de potagers s'alignent sur le sol terreux, parsemé de carreaux de pierre afin de mieux circuler. Des tomates, des carottes, des haricots et des buissons de fraises sont planté un peu partout, c'est sûrement comme ça que nous sommes nourris. Enfin, il n'y en a pas assez pour tout les élèves, sûrement pour une vingtaine tout au plus. Alors à quoi servent tout ces plants ? Je vais arrêter de me poser des questions, si je continue ça va partir en cacahuètes !
J'entends le bruit d'une clé tournant dans une serrure, et me couche du mieux que je peux sur la faible surface de béton du plafond du local à poubelles afin qu'on ne me remarque pas. Poussant difficilement la porte qui doit être lourde, sûrement pour garder la fraîcheur de la grande pièce, deux hommes entrent. L'un est assez grand et costaud, il porte deux cagettes en bois dans ses bras, je peux facilement reconnaître Golemastoc avec ses veines lumineuses. Le deuxième est un peu plus petit et a une queue violette finissant en une main jaune, mais je n'arrive pas à me rappeler de ce pokémon avec ses grandes oreilles ovales et ses cheveux mauves. Grâce à mes oreilles, j'arrive à entendre leur discution, elles me servent finalement !
- Ce que j'aime ce boulot ! S'exclame l'homme aux cheveux violets.
- Heu... Je ne trouve pas que c'est un bon boulot, ramasser des légumes c'est pas trop mon truc tu vois ? Répond Golemastoc.
- Moi au contraire j'adore, regarde ! Hop ! Une fraise pour moi ! Dit le petit homme qui? avec l'habileté d'un singe, prend avec sa queue une fraise sur le buisson le plus proche.
- Oui, c'est vrai que c'est sympa, s'exclame gentiment l'homme à la grande carrure.
Ils continuent de ramasser des légumes, se déplaçant dans la serre de droite à gauche, de long en large, jetant parfois un regard dans ma direction, croyant entendre un bruit, et ce n'est seulement qu'après avoir rempli leurs deux caissons en bois qu'ils se dirigent vers l'extérieur.
- Capumain ! Viens ! Réclame Golemastoc.
Mais oui ! Capumain ! Comment est ce que j'ai fait pour ne pas reconnaitre ce pokémon. Ce n'est qu'une fois sorti et ayant tourné la clé que je me résigne à descendre dans la serre. Sur ma droite, il y a une grande pile d'objets divers servant au jardinage, dont une grande échelle qui est bien trop loin pour que je l'atteigne. Et merde !
Le problème est que le plafond est trop haut, et que je ne peux pas atteindre les objets qui se situent en bas. Je regarde par le trou pour voir si quelqu'un vient, mais personne apparemment. Je prends appui sur mes bras, puis saute sur le sol, qui avec les dalles me receptionne sans me salir.
Je prend la grande échelle et la déplace avec difficulté près du mur et vérifie qu'elle tienne bien. On ne sait jamais si quelqu'un vient ! Je me dirige ensuite vers le buisson de fraises et en chope une dizaine avant de remonter. Je redescend par le trou, manque de tomber en atterissant sur la poubelle et vais rejoindre mes amis.
Je les retrouve toujours au même endroit :
- Tu en as mis du temps ! Cela fait au moins un quart d'heure que tu es partie ! S'exclame Dracaufeu.
Seulement ? Je pensais être partie depuis plus longtemps que ça et doutais encore que mes amis soient là !
- Laisse tomber, tenez ! Je leur dit en leur tendant les fraises.
- Mais où ... commence Raichu avant que je ne l'interrompt.
Ils ne doivent pas savoir non plus ce qu'il y a dans la serre, sûrement un bâtiments comme les autres, ou réservé au personnel. Ce qui est un peu vrai.
- C'est un secret ! Je dis en me mettant une fraise dans la bouche.
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Salut tout le monde ! Vous êtes tellement de bons lecteurs que ça m'a motivé pour écrire la suite ! ( Oui, même si vous n'êtes pas beaucoup ! )
Alors, mon inspiration a pris le dessus et s'est mise à écrire, beaucoup, ce qui fait que le chapitre sort une semaine et demi en avance ! C'est pas bien ça ?
Ce chapitre n'est pas très fort en émotions ou en actions, mais il en faut bien de temps en temps ! Qu'en pensez-vous d'ailleurs ?
N'hésitez pas à laisser un vote et un commentaire, ça me ferait vraiment plaisir !
À bientôt !
Morgane
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