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Chapitre 25

Évolia se sent mélencolique et ne connaissant pas la raison rejoins ses amis qui partent mager. À la fin du repas, Malosse part sans rien dire tandis que de son côté notre héroïne s'en va dans la chambre. Quelques temps après, le pokémon feu et ténèbres la rejoins et elle découvre avec inquiéétude qu'il s'est battu, sans en connaître le fin de mot de l'histoire. De son côté Malosse ne veut rien dire ayant peur de la réaction de son amie.

Elle me fixe dans les yeux, et je ne peux pas m'en détacher. Devant mes yeux impressionés elle se transforme : je vois ses pupilles devenir d'un bleu ciel et ses cheveux devenir roses, ainsi que ses rubans qui apparaissent. Elle est si belle en Nymphali, je ne me lasserai jamais de la regarder se transformer, à chaque fois je suis impréssioné. Je lâche par mégarde un petit "Whaw" d'admiration qui fait aussitôt rougir mon amie.
- Qu-quoi ? Pourquoi tu me dis ça ?

Elle s'éloigne brusquement et va s'assoir sur le lit de Charmillon, tandis que je détourne la tête à gauche pour éviter son regard. Je sens mon visage chauffer encore une fois, comme pratiquement à chaque fois que je la vois. Elle possède un pouvoir, ce n'est pas possible autrement !

- Tu n'as toujours pas répondu à ma première question...

Elle avait dit cela la tête basse, en marmonant à moitié. Je reste silencieux, toujours dans la même position. Ce n'est pas que je ne veuille pas lui dire, car tout le monde le sais, en particulier le groupe qui connaît même les détails. C'est juste que je n'y arrive pas.

- Pourquoi tu ne veux pas me le dire ? Répond au moins à ça.

Parce que je t'aime bon sang ! Si je te dis quoi que ce soit, qu'est ce que tu vas penser de moi ? Tu vas me trouver faible, ou encore ridicule de ne pas savoir gérer ça, ou alors totalement incapable de se confier et donc renfermé, surtout depuis autant de temps. Je ne veux pas que tu pense ce genre de choses, alors oui je préfère ne rien dire.

Je reste impassible, et froid devant elle, c'est mieux ainsi. De toutes manière à quoi ça sert d'aimer, si derrière cela n'engendre que des souffrances ? Je l'ai déjà expérimenté deux fois, et ça me suit encore beaucoup trop, pas question de recommencer.

- J'attends toujours ta réponse ! Elle me dis en balançant ses jambes dans le vide.

- Tu peux encore attendre...

Elle se retourne vers moi, et tout en souriant elle lève les yeux au ciel.

- Allez, on va faire un truc, tu as deux choix maintenant : soit tu continues de te renfermer comme tu le fais, tu reste dans ton coin et puis tu fais la tête, mais tu ne me demande rien, parce que quitte à rester comme tu le fait, autant continuer non ? Soit... tu me dis enfin ce qu'il se passe, tu me laisse t'aider à régler le problème ainsi que tout le monde et tu te libère de ce qui ne va pas !

Elle avait crié ses derniers mots et se met soudainement à se taper la tête, puis se met à rigoler de son comportement, et j'en fais de même, je trouve cette manie plutôt attachante.

- Je suis désolée, je me suis emportée... Je vais attendre Pikachu sur mon lit, je te laisse tranquille maintenant.

Elle se lève la mine décomposée, je ne sais pas si elle est triste pour moi ou à cause de moi, et la voir dans cet état me met la boule au ventre : qui de censé peut supporter la vue de la personne qu'il aime être mal dans sa peau ? Alors, est-ce que je devrais vraiment lui dire ?

- Je me lance, je me murmure à voix basse.

Encore devant moi, elle semble m'avoir entendu et vient s'assoir à côté de moi. Je lève la tête et prends une profonde inspiration, je ne dois pas me laisser submerger par les émotions.

- Je ne sais même pas par où commencer...

- Va à l'essentiel, ce sera déjà ça.

- Bon alors, tu n'es pas sans savoir que la directrice est ma mère, et que le père de Feunard est très haut placé dans l'éducation. Je suis au courant de ce que Pikachu t'a dit, mais on peut dire que son père s'occupe plus particulièrement de gerer les corps d'enseignants Pokémon.

Elle ne change pas son regard et me fixe toujours, attendant que je continue.

- L'année dernière, ma mère a été embauchée en tant que directrice de ce lycée dès le début d'année. J'étais donc nouveau car nous habitions autre part avant cela, mais nous avons dû déménager à cause du divorce. Mais passons ce détail. J'étais un peu désorienté car je ne connaissais strictement personne, alors j'ai tout de même cherché à me faire des amis, et c'est là que je suis tombé sur Feunard.

Je rigole à me remémorer ce moment.

- Pourquoi rigoles-tu ? me demande Évolia plutôt perplexe.

- C'est assez drôle de repenser à quoi ressemblait Feunard avant ça. Tu sais, elle n'était vraiment pas comme aujourd'hui, elle était gentille et plutôt discrète. Je suis allé la voir et nous sommes devenu amis, et je ne restais qu'avec elle jusqu'au moment où nous avons rencontré Pikachu, Raichu et Absol, sa cousine n'étant pas encore dans le lycée tout comme Dracaufeu. Au bout d'un moment, je suis tombé amoureux d'elle.. enfin j'ai plutôt été attiré parce que contrairement à... Passons.

Un silence gênant se place dans la discussion, alors qu'elle tente de réfléchir à la suite.

- Et je suppose que tu es sorti avec elle.

- Oui, je dis à voix basse, assez honteux. Au bout d'un moment elle est a commencé à changer, sans que je n'en sache la raison et elle est devenue méchante, jalouse et posséssive. Elle était devenue l'exacte réplique qu'elle est aujourd'hui, alors j'ai dû rompre avec elle à contre coeur. Mais... elle a continué à me harceler pour que je me remette avec elle, me menaçant de toutes choses cinglantes. Un jour elle m'a coincé avec trois de ses anciennes complices dans un coin de la cours vide et elle m'ont frappé à l'évanouissement...

Me rappeler de ce moment est trop difficile et ma voix se met à dérailler, ainsi que ma vue qui devient trouble bien que je lutte afin de ne pas me relacher. Je sens une main se poser sur mon épaule, mais ne l'enlève pas.

- Tu peux t'arrêter si tu veux, ou au moins laisse toi le temps de te calmer, elle me dit sur un ton qui se veut rassurant.

Je vois bien qu'elle s'inquiète, et surtout, je vois bien qu'elle a remarqué mon expression qui essaie pourtant d'être convainquante.

- C'est bon, je peux continuer, je lui répond en essuyant les larmes qui manquent de tomber. Je suis donc allé voir la directrice en tant qu'élève et non en fils, pour lui explique la situation. Plus tard, Feunard ainsi que les filles ont reçu un avertissement, mais elles ont continué un mois sans que je ne dise rien...

J'essuie d'un geste rapide une larme qui vient de couler sur ma joue. Un mois de souffrances endurées, loupant les cours et rentrant tard le soir pour que personne ne voit mon état physique qui était le même qu'aujourd'hui, tout les jours sauf le week end. En plus, les autres étaient au courant de la première fois, et ils m'ont informés plus tard qu'ils avaient deviné.

- J'ai finalement été la revoir et elle reçu une exclusion temporaire. Mais dès le lendemain, ma mère reçu une lettre de son supérieur qui lui disait que si elle renvoyait encore une seule fois sa fille, il ferait en sorte qu'elle soit renvoyée et qu'elle ne puisse pas être embauchée ailleurs. Son statut lui permettait aisément de pouvoir faire ça et donc elle n'a pas pu la renvoyer. Feunard a donc pu continuer à... et puis continue de...

Je ne peux plus rien retenir, les souvenirs et le présent sont trop douloureux et je ne peux plus empêcher mes larmes de couler. Je ne veux pas qu'elle me voit comme ça alors je ferme ma tête dans mes bras et tente de continuer : j'ai eu le courage de commencer et je dois avoir celui de finir. Bien que ma voix soit rauque et déformée par mon état, je reprends :

- Mais elle a commencé à s'en prendre aux autre et dès sa première attaque je lui ai promis de faire ce qu'elle voulait tant qu'elle les laissait tranquille. J'en avait trop subit, s'était trop difficile à supporter pour que les autres aient la même chose. C'est depuis ce moment que Feunard continue de me harceler pratiquement tout les jours, et le peu de fois où je tente de me retourner contre elle je finis dans cet état, presque au bord de ne plus pouvoir tenir debout tant elle me...

Je relève la tête d'un coup, les yeux irrités tant je pleure à cause de la douleur, je ne peux plus m'arrêter.

- Alors quand tu me dis que tu veux m'aider, c'est juste que tu ne peux pas ! Son père est aussi mauvais qu'elle ! Si je fais quelque chose ma mère se fait renvoyer ! On ne peut rien faire ! Je finis en hurlant.

Je me met le plus loin d'Évolia sur mon lit et tente en vain de m'arrêter de pleurer, car j'ai beau ne pas le vouloir, j'ai besoin d'évacuer et maintenant que j'ai commencé je n'arrive plus à m'arrêter. Je tape contre le mur, ça fait du bien, et comme à chaque fois je tente de me relâcher par la violence. J'ai mal, que ce soit physiquement ou mentalement, je n'y arrive plus. Des bras m'entourent et je devine sans dificulté que c'est mon amie, mais je ne refuse pas. Bien que maintenant elle doit me trouver ridicule ou avoir pitié de moi, je me sens encore plus mal mais me laisse déborder.

X.X.X.X.X.X.X.X.X.X

J'enlace mon ami qui contrairement à d'habitude se laisse faire. Il continue de frapper le mur mais sans aucune force, le bruit est tellement peu fort qu'on peut remarquer qu'il n'a plus de ressources, c'est limite si je n'ai pas besoin de forcer pour le faire s'arrêter. Il essuie ses yeux et tombe à genoux, continuant d'essayer tant bien que mal de s'arrêter, car je sais bien qu'il ne veut pas pleurer. Je le sais parce qu'au nombre de fois où il s'est retenu, il n'en est pas autrement, et il a beau penser qu'on ne le remarque pas il se trompe allègrement.

Il se recroqueville sur son lit et ne bouge plus de place, seulement secoué par des spasmes de temps à autre. Je tente de le calmer en l'entourant mais rien de change, il reste inconsolable, impossible pour lui de s'arrêter ou de se calmer un peu, les yeux en pleurs et les oreilles basses. Dans les quelques minutes qui suivent, je tente de le consoler du mieux que je peux et bien que cela ne semble pas faire grand effet, ses spasmes s'arrêtent et seul ses larmes coulent sans un bruit.

Ne sachant quoi faire, je me retrouve plutôt gênée mais suis heureuse quand Pikachu me rejoins, au moins je peux compter sur lui pour m'aider. Il s'approche de nous et s'assoit sur le lit de Charmillon, qui est maintenant tout défait avec les allés et venues de chacun.

- Il t'as tout dit je suppose, vu son état... Il commence en regardant son ami.

- Tout, je ne sais pas mais il m'a déballé une grande partie !

Il me fait signe de le rejoindre, ce que je m'empresse de faire, et m'emmène dans le couloir presque vide vu l'heure qu'il est. Nous nous installons dans un coin de mur, la chambre étant installée à côté d'un. Il me regarde sérieusement et je comprends qu'il s'inquiète pour Malosse.

- Tu penses à quoi ? Il me demande soudainement.

- Je m'inquiète pour lui... Je lui réponds plus qu'honnête.

- Si tu m'expliquais pourquoi tu m'a appelé et son état, on va commencer par là.

- Il est arrivé dans la chambre avec des entailles aux bras et des bleus, et vu sa réaction au toucher, il doit en avoir partout. Et pour son état... Il m'a expliqué ce qu'il se passe avec Feunard...

À ma mine déconfite, je sais bien que Pikachu sais que je m'inquiète pour lui, mais il est comme moi. Je baisse la tête, je ne peux pas faire autrement, j'ai juste les yeux qui roulent au sol tels deux petites billes tant mon coeur se serre à la vue de mon ami. Pikachu s'approche de moi et me prend dans ses bras, ce que je ne refuse pas, un câlin fait toujours du bien, enfin pour ma part.

- Tu sais, commence mon ami, il peut paraître distant en ce moment, mais je sais que se confier lui a fait du bien, surtout à toi. Ça faisait plusieurs mois qu'il se retenait et le fait de se lâcher est bénéfique. Ne croit pas que le fait que tu es essayé de la réconforter est inutile, car il l'a pris en compte ne t'inquiète pas. Bon, si on y retournait ?

J'hoche la tête en signe d'aprobation et me recule afin de retourner le voir avec Pikachu. En entrant nous le découvrons toujours au même endroit, la tête en arrière et respirant à pleins poumons.

- Ça va mieux ? Demande Pikachu à mon ami.

Après un hochement de tête il le fait se retourner dos à nous alors que je ne fais qu'être assise sur le lit, observant la scène en tant que spectatrice.

- Enlève ton T-Shirt.

- Pourquoi ? Je ne peux pas il y a...

- Je pense qu'Évolia a déja vu des dos durant sa vie, donc arrête de faire le gamin, lui rétorque Pikachu avec une pointe d'exaspération dans la voix.

Il ôte le tissu blanc et rouge alors que Pikachu s'occupe déjà de soigner le nombre impressionant de blessures qu'il a sur lui.

Le temps file à une allure impressionante et en quelques minutes tout est fini, alors nous partons rejoindre les autres dehors. Ils sont toujours au même endroit en train de rigoler d'une blague sûrement faite par Dracaufeu, et je m'assois en face de ce dernier avec mes deux accompagnateurs à côté de moi. Pikachu semble tout à fait normal alors que Malosse affiche un large sourire depuis le début.

Il se retourne vers moi ce qui me fait tourner la tête, rouge de gêne : il ne doit pas savoir que je l'aime, en aucun cas ! Pikachu me regarde avec son habituel sourire de loup ce qui ne me rend pas des plus à l'aise, c'est comme si de la plus facile des manière il pouvait lire dans nos pensées les plus profondes.

Il tapote doucement mon épaule et s'en retourne parler avec Charmillon tout en continuant de me fixer parfois du coin de l'oeil.

Je m'allonge dans l'herbe étant trop occupé dans ma misérable petite tête pour pouvoir suivre le fil de la conversation très mouvementée. Et si j'allais à l'arbre ? Je me lève et informe les autres que je m'en vais rester seule un instant, étant habitués il répondent par l'affirmatif et retourne à leur conversation alors que je m'en vais d'un pas lent vers la serre.

Arrivée au local à poubelle je sens une odeur plus nauséabonde qu'à l'habitude. Ce sont sûrement les restes de choux-fleurs d'hier !

Je monte sur ces dernières et me fait violence pour ne pas régurgiter mon repas. C'est avec l'élégance d'un énorme buffle faisant du trampoline en tutu que je tombe, mais contraîrement à ce que je pensais, la malchance n'est pas avec moi car je me fais rattraper.

Il me pose par terre et en voyant son visage je deviens plus rouge qu'une tomate.

- Malosse ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Je lui demande à la limite de hurler tant mon coeur bat à une impréssionante vitesse en ce moment.

- Je t'ai suivi, je voulais savoir où tu allais.

- Tu ne devais pas ! Laisse moi tranquille !

Il se taît, pourtant un petite sourire se place au coin de ses lèvres et il va tenir fermement la poubelle.

- Allez monte, je te la tiens.

Je ne lui demande pas son reste et monte directement en lui lançant un agressif "Merci" sifflé entre les dents. Arrivée en haut je le vois me rejoindre avec difficulté et s'asseoir en haut avec moi.

- Je suis désolée, je n'ai pas été gentille, je ne sais pas pourquoi...

Bien sûr que je le sais, en sa présence je deviens nerveuse et je n'arrive plus à me contrôler.

- Ce n'est pas grave, une petite faim ? Il me demande en me montrant rapidement ce qui se situe derrière moi.

- Avec plaisir !

Nous descendons et il s'occupe de ceuillir quelques fruits avant de venir s'asseoir à côté de moi et de les partager. Je les déguste avec un plaisir sans limite bien qu'à peine hier je m'en suis englouti plusieurs poignées.

- Au fait, je... ça m'a fait du bien de t'en parler et... je te remercie de m'avoir écouté, il me dit entre deux bouchées.

Je n'ai pas à lui demander de quoi il parle car je le sais exactement.

- Tu sais, il continue, je suis déjà venu ici une ou deux fois en l'espace de ces deux années. Mais je n'y suis pas allé plus, j'avais peur que Golemastoc et Capumain me mettent la main dessus, il me dit en rigolant.

- Ils ne m'ont jamais attrapé, pourtant au nombr de fois que je suis venue ici... Et si on allait rejoindre les autres ?

J'avais bien sûr l'intention de rester plus longtemps mais aux vues de la situatin, il faudrait que l'on reparte.

- Maintenant ?

- Oui ! On a un plan à élaborer !

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Bon vous n'allez pas m'aimer si je vous dit que j'avais finit le chapitre hier mais j'ai comment dit-on... oublié de le poster ! J'en suis vraiment confuse et aux vues de la situation j'espere de tout coeur que ce chapitre vous aura plu ! ^^

Sinon, justement, qu'en pensez vous ?

À plus mes sushis !

Morgane

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