Poivrons sucrés - 2
.
.
《 Yoony ~ . Fit Jim en me croisant dans un des couloirs, où il n'y avait personne bien-sûr. On s'échange nos numéros ?
-Tu as un téléphone ? Dis-je en m'étouffant à moitié avec ma salive.
-Oui ! Depuis hier ! Je lui ai dit que je voulais parler avec toi tous les jours, même lors de mon déménagement.
-Oh... Euh... D'accord. 》
Il me passa son cellulaire pour que je puisse mettre mon numéro. J'étais stressé, pour chaque numéro je tremblais, ayant peur de ce qu'il se passera par la suite. J'espère qu'il n'a pas remarqué le fait que j'essaie de ne pas rougir en sa présence, malgré mes mains moites et mes bégaiements.
《 Yoo ?
-Oui ?
-Depuis quand tu as les cheveux verts ?
-Et toi alors ? Ils sont bien roux !
-Ahah, exact. On forme un duo de poivrons. Il pouffa de rire, pendant que je mis un main en face de mon visage, tentant de retenir une bouffée de chaleur qui me montait aux joues.
-S-Si tu le dis...
-Ah Yoon ! Comme tu es tour blanc, comme du sucre, tu es un poivron sucré !
-Et toi tu es acide ! Vu comme tu es excité !
-Je retrouve mon meilleur ami ! 》
Nous nous sommes regardés avant d'exploser de rire, alors que les autres arrivaient petit à petit se mettre en rang devant la salle de Monsieur L'Hermite, notre professeur de mathématiques. Durant son cours nous nous sommes plusieurs fois fait remarquer par notre manque de discrétion, de plus on commençait à vouloir se crayonner sur les bras, sans jamais y être arriver. Nous avions faillit nous faire exclure, mais ce prof ne peut tout simplement pas car il veut le plus possible d'oreilles à son écoute.
••
Durant le repas, nous avions du riz, du poivron et du boeuf. Ce qui nous marqua le plus, quand nous posions nos plateaux sur une table, ce sont les poivrons rouge et vert, nous nous sommes mit instinctivement à rire quand nous nous sommes assis, rigolant de nos assiettes et de ses couleurs qui nous rappelaient nos teintures.
Le soir-même, ma mère avait décidée de l'inviter. Une fois de plus nous avons mangé des poivrons, ce qui nous fit rire encore une fois, sous un regard interrogateur de ma génitrice qui nous demanda ce qu'il y avait de drôle en voyant des poivrons. Nous ne lui expliquions pas, étant notre petit délire secret, tant que nous avions ces couleurs aux cheveux.
Les mois passaient, nous rigolions de plus en plus, nous rapprochant de plus en plus, s'invitant tous les soirs chez l'autre, parfois nous dormions dans la même chambre et nous échangions des vêtements quand l'un oubliait ses affaires, faisant pratiquement la même taille. Bon, c'est vrai que nous avons un centimètre d'écart, mais nous ne le voyons pas puisque nous nous voyons tous les jours.
__________
Juil. 2017
2ème partie (:
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro